La Pâqueline ou les mémoires d'une mère monstrueuse

Quelle déception... Je me faisais une joie de découvrir ce roman (même indépendamment du 1er opus consacré à l'embaumeur).

L'intrigue m'a tenue. J'ai pourtant failli cesser la lecture à de multiples reprises...

Pâqueline est une femme aigrie, abattue par la vie qui ne lui aura accordé que quelques répits, victime collatérale des crimes de son fils, bafouée, au ban de la société...
Nous sommes sous Louis XV, principalement dans la capitale d'antan, sans les lumières encore. C'est sordide mais historiquement intéressant.
Le fils, emprisonné pour nécrophilie, a laissé vacant son riche logement que la mère va s'octroyer.
Au fur et à mesure de la vengeance qu'elle met en place, elle écrit sur les murs de l'appartement vidé, son histoire. Tout ce qu'elle a subi. Et de nombreux murs seront nécessaires pour accueillir son témoignage, plutôt bien rédigé.

Ce qui m'a véritablement dérangé est le langage ordurier, et trop contemporain pour moi, de cette harpie dès qu s'elle s'adresse à quelqu'un. A priori ce devrait être drôle et décalé... C'est surtout pénible et malvenu.

N'est pas Jean Teulé qui veut...

Roman pseudo-historique, vulgarisé et raté. Vraiment.