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Critique de Marti94
Noel 2014, suite et fin du « cadeau tout trouvé » avec la publication des 2 derniers tomes des oeuvres complètes de Marguerite Duras édités dans la collection La Pleïade.
Enchantée, je plonge dans ce tome III qui contient les oeuvres de mon auteure préférée parues entre 1974 et 1984, c'est-à-dire entre sa soixantième et sa soixante-dixième année.
C'est l'époque où son statut littéraire et public bascule. En 1984, quand sort l'Amant, elle connait un triomphe critique et commercial qui est peut être sans équivalent dans l'histoire de la littérature française. Mais on considère parfois les 10 années qui précèdent ce roman comme une sorte de traversée du désert. Or, avec le recul, Marguerite Duras a publié des chefs d'oeuvre durant cette période : le camion, l'homme assis dans le couloir, Savannah bay, la maladie de la mort, entre autres.
On y retrouve aussi ses adaptations françaises d'auteurs étrangers et je me suis penchée en particulier sur son adaptation de 1962 de « la bête dans la jungle », nouvelle de Henry James, parue en 1903.
La Bête dans la jungle a d'abord été adaptée au théâtre par James Lord et deux fois réécrite en français par Marguerite Duras. C'est une pièce « philosophique » magnifique sur le sens de la vie, le narcissisme, l'amour perdu, infiniment énigmatique. Un homme et une femme font connaissance. Ils s'étaient déjà rencontrés ; il pense s'en souvenir, elle s'en souvient très bien. Il lui avait alors confié son secret : il vit avec la conviction d'être promis à un sort mystérieux ; un événement extraordinaire, terrible peut-être, fondra sur lui un jour. Ils scellent un pacte étrange : elle sera la compagne de cette attente. Leur vie s'écoule, immobile, inquiète : la “bête” ne se montre pas. Mais, n'aura-t-elle pas été, elle, cette femme, le destin qu'il n'a su saisir ?
Chose extraordinaire, j'étais tellement passionnée par cette lecture que j'ai même emporté mon tome III de la Pléiade dans le métro alors que c'est le plus gros des quatre tomes et j'ai pu lire sans difficultés et sans l'abimer.
Enchantée, je plonge dans ce tome III qui contient les oeuvres de mon auteure préférée parues entre 1974 et 1984, c'est-à-dire entre sa soixantième et sa soixante-dixième année.
C'est l'époque où son statut littéraire et public bascule. En 1984, quand sort l'Amant, elle connait un triomphe critique et commercial qui est peut être sans équivalent dans l'histoire de la littérature française. Mais on considère parfois les 10 années qui précèdent ce roman comme une sorte de traversée du désert. Or, avec le recul, Marguerite Duras a publié des chefs d'oeuvre durant cette période : le camion, l'homme assis dans le couloir, Savannah bay, la maladie de la mort, entre autres.
On y retrouve aussi ses adaptations françaises d'auteurs étrangers et je me suis penchée en particulier sur son adaptation de 1962 de « la bête dans la jungle », nouvelle de Henry James, parue en 1903.
La Bête dans la jungle a d'abord été adaptée au théâtre par James Lord et deux fois réécrite en français par Marguerite Duras. C'est une pièce « philosophique » magnifique sur le sens de la vie, le narcissisme, l'amour perdu, infiniment énigmatique. Un homme et une femme font connaissance. Ils s'étaient déjà rencontrés ; il pense s'en souvenir, elle s'en souvient très bien. Il lui avait alors confié son secret : il vit avec la conviction d'être promis à un sort mystérieux ; un événement extraordinaire, terrible peut-être, fondra sur lui un jour. Ils scellent un pacte étrange : elle sera la compagne de cette attente. Leur vie s'écoule, immobile, inquiète : la “bête” ne se montre pas. Mais, n'aura-t-elle pas été, elle, cette femme, le destin qu'il n'a su saisir ?
Chose extraordinaire, j'étais tellement passionnée par cette lecture que j'ai même emporté mon tome III de la Pléiade dans le métro alors que c'est le plus gros des quatre tomes et j'ai pu lire sans difficultés et sans l'abimer.
