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3,38

sur 54 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Paul Morris est un homme qui ne vit que sur des mensonges. Sa vie entière n'est qu'un mensonge : il n'a pas de travail, mais s'invente des contrats d'écrivains à la solde exorbitante ; il n'a pas de véritable habitat, puisqu'il vit dans un appartement qu'on lui prête contre des petits services, mais se vante que l'appartement lui appartient, etc. Quand on construit sa vie sur des mensonges, il est dur de s'en dépêtrer. Paul va croiser par hasard Andrew, un ancien ami de faculté, et Tina, une jolie jeune femme dont il va faire la connaissance. Ils vont rapidement se rapprocher, tant et si bien qu'ils finiront par sortir ensemble, et que Tina l'invitera à partir avec elle, ses enfants et la famille d'Andrew en vacances en Grèce, dans la maison familiale. Mais les vacances, rêvées idyllique et reposantes, vont rapidement virer au cauchemar.

L'auteure a réussie à me tenir en haleine de la première à la dernière page. A chaque fin de chapitre, j'étais désireuse d'en apprendre davantage, et donc de débuter la lecture d'un nouveau chapitre. Il faut dire qu'elle distille quelques indices de lecture à droite et à gauche, censés aider à mieux comprendre l'intrigue, mais sans jamais révéler en intégralité ce qu'il s'est passé. D'où le désir grandissant d'en savoir toujours plus et d'enfin comprendre tout ce qui jusqu'alors nous échappe.

Mais méfiez-vous, ce livre est un thriller psychologique. C'est-à-dire que les actions n'y seront pas très nombreuses. Ne vous attendez pas à des événements à tout va, il n'y en aura pas. En revanche, vous y retrouverez de longues descriptions, quelques analyses de personnalités, des pauses sur des menus détails… on aime ou on aime pas. Pour ma part, j'ai trouvé le temps long parfois ; j'avais cette impression que l'histoire n'avançait pas, ou trop doucement à mon goût. Ayant prêté ce livre à ma mère pour qu'elle puisse le découvrir, elle a également trouvé certains passages trop longs, et a abandonnée sa lecture en partie à cause de cela. Rassurez-vous, il y a quand même une intrigue principale, avec du suspens, une disparition inquiétante, et la recherche d'un coupable.

Tous les personnages semblent suspects et paraissent coupables. Leurs étranges comportements, les paroles qu'ils profèrent… on cherche à nous duper ! Alors au moment du dénouement, je ne vous cache pas ma surprise. Je m'attendais à tout, sauf à ça. Je vous laisse le plaisir de lire l'entièreté du livre et de vous faire surprendre vous aussi par cette fin inattendue. Seul indice que je pourrais vous donner : tel est pris qui croyait prendre ! Ouvrez grands vos yeux, et ne vous laissez pas berner.

Derrière toutes ces belles paroles – narratives et fictives -, cette jolie histoire nous enseigne quand même que le mensonge n'apporte jamais rien de bon. Enjoliver sa vie à travers de fausses paroles ne vous rendra pas plus sympathique ni plus aimé, et détruira en partie votre vraie vie.

Un thriller psychologique prenant et addictif, qui aurait quand même mérité plus de peps. Entre vérités, non-dits et faux-semblants, saurez-vous démêler le vrai du faux ?
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J'ai découvert Sabine Durrant avec son premier roman "Ce que tu veux" qui m'avait beaucoup plu. Avec ce second roman, je n'ai pas éprouvé le même plaisir de lecture. On suit les apitoiements de Paul, écrivain se reposant sur de vieux lauriers, flemmard, sans le sou, ne possédant rien, vantard, envieux, profiteur et surtout menteur. La liste est longue... Et quand l'histoire avance lentement et qu'il n'y a pas d'action, c'est dur de s'y intéresser quand on ne peut que détester le personnage principal...

En bon opportuniste qu'il est, Paul a séduit Alice, l'amie d'Andrew, dans le but de profiter d'elle. Tel un parasite, il va s'immiscer dans sa vie. Excellant dans ses mensonges et persuadé d'être le manipulateur, il la rejoint en Grèce où elle y passe ses vacances avec ses enfants, Andrew et sa famille. Mais dès son arrivée sur place, on se demande qui, finalement, manipule qui. On découvre que tous les autres protagonistes sont eux aussi faux et hypocrites, et cherchent à dissimuler certaines choses en jouant un double jeu. La tension montre entre eux. Au fil de la lecture, un sentiment de malaise s'installe, on cherche à savoir ce qui se trame.

La disparition non élucidée d'une jeune femme il y a dix ans, un viol à la sortie d'une boîte de nuit, un meurtre, et les mensonges de Paul dans lesquels il s'enlise sont autant d'événements qui vont venir troubler ses vacances, qu'il rêvait idylliques, et les transformer en cauchemar... Un piège est entrain de se refermer sur lui.

Ce roman mérite tout de même qu'on persévère dans sa lecture. le dénouement m'a réellement surprise car je ne m'attendais pas à un tel retournement de situation. Je reste tout de même sur ma fin car l'épilogue ne dit pas ce qu'il advient de Paul. Même si le proverbe dit "Tel est pris qui croyait prendre", Paul, aussi détestable soit-il, ne méritait pas un tel sort...
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C'est un thriller psychologique dont j'avais besoin en ce moment et j'ai été servie ! Il y a tous les ingrédients d'un bon thriller prenant et déstabilisant mais je dois dire que j'ai été tout de même surprise par ce roman d'apparence classique.

Tout d'abord, le personnage principal est le narrateur de cette histoire, il s'appelle Paul Morris et il est écrivain. A son compteur: un livre qui a eu un petit succès. Et voilà un phénomène curieux que j'ai peu éprouvé dans la littérature: Paul Morris est véritablement un personnage détestable, il a tous les vices: jalousie, mythomanie, orgueil, préjugés, vous voyez le topo? Pourtant dès le début du roman j'ai accroché à l'efficacité de l'écriture de Sabine Durrant et à sa manière de dépeindre les personnages.

Ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est l'opportunisme du narrateur, tout lui arrive dessus par des concours de circonstances plus ou moins bienvenus. Peu à peu, son mensonge grandit avec lui et prend une ampleur dont il n'avait pas idée. J'ai aimé entrer dans les tréfonds de l'âme du personnage, qui s'auto-détruit et détruit aussi tout au passage, ses amis, son passé, sa vie.

Chaque chapitre apporte son lot de suspense. Il y a toujours la trace du passé qui traîne et entrave les personnages. Chacun dissimule quelque chose à l'autre et les non-dits finissent par avoir raison de leur coeur. Les amitiés hypocrites et la nonchalance des protagonistes du roman font qu'à aucun moment on ne soupçonne plus l'un que l'autre.

Pour autant, je m'attendais à ce genre de fin, ça ne m'a pas beaucoup surprise. Néanmoins l'intérêt pour ce roman se situe dans sa lente progression vers une noirceur accablante, une spirale infernale, une lente descente vers l'enfer.

J'ai laissé passer quelques jours avant d'écrire cette chronique car je n'arrivais pas à placer des mots sur mes émotions, encore aujourd'hui j'ignore pourquoi j'ai aimé un roman dont le personnage-narrateur est détestable, ignoble, voire inhumain parfois. Il est égocentrique et ne pense finalement qu'à lui. Ce personnage minable finira toujours par parvenir à ses fins mais à quel prix? C'est une histoire d'arroseur-arrosé, en fait.

Si Sabine Durrant avait comme ambition de donner une peinture acérée et amère de la petite bourgeoisie bobo londonienne, c'est très réussi, même si à la fin, c'est contre le personnage issu d'un univers plus modeste que le destin s'acharne. On peut donc y voir plusieurs lectures.

Même si cela n'a pas été un coup de coeur absolu, le livre évite les lieux communs et les poncifs du thriller psychologique et intrigue suffisamment pour qu'on ne lâche pas ce roman jusqu'à la fin !!
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Paul Morris est un personnage antipathique. Profiteur, suffisant, du genre à être content de lui, à rire très fort de ses propres blagues et à aimer balancer quelques remarques sexistes de temps à autre, histoire de détendre un peu l'atmosphère. Vous voyez le genre.

Et comme Paul aime bien se faire mousser, il raconte quelques mensonges à des vieux amis qu'il avait perdu de vue. Oh pas grand chose, juste de quoi se montrer sous son meilleur jour, lui qui n'a rien publié depuis des années et qui doit retourner vivre chez sa mère. Rien de bien méchant. Est-ce que ça n'arrive pas à tout le monde de mentir un peu ? Et puis Paul n'est peut-être pas le seul à avoir des choses à cacher.

Dis-moi que tu mens est un thriller dont l'action se déroule entre Londres et Pyros. Paul, ses vieux amis, leurs enfants, la piscine, la chaleur de la Grèce, des secrets, des jalousies, une disparition qui a eu lieu il y a dix ans de ça, un viol commis à la sortie d'une boîte de nuit... Sabine Durrant construit une histoire intrigante, sarcastique, où on ne s'ennuie pas une seconde, avec des personnages mystérieux qu'elle ne s'efforce pas de rendre sympathiques.

En dépit de quelques trous de mémoire difficiles à admettre et de personnages secondaires qui auraient gagnés à être plus étoffés, je n'ai pas boudé mon plaisir en lisant ce livre. Dis-moi que tu mens rentre dans la catégorie des thrillers estivaux qui apportent ce qu'il faut d'évasion et de mystère pour se glisser entre les tongs et le maillot de bain.
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Il traînait dans ma PAL depuis plus d'un an : une bonne chose de faite. Ma satisfaction s'arrête principalement là, puisque ce roman n'a pas tenu ses promesses...
Paul est un écrivain fauché, qui a ses combines pour vivre : il garde comme amis les gens qui lui sont utiles. C'est un homme égoïste et égocentrique, qui ressasse le passé et son âge d'or. Il rencontre une ancienne connaissance qui le fait entrer dans son cercle d'amis, jusqu'à passer des vacances avec eux dans une maison sur une île grecque. Mais l'ombre d'une jeune fille disparue dix ans auparavant alors qu'ils étaient tous sur l'île à l'époque plane autour d'eux, alors que Paul ne se rappelle presque rien de cette période...
Le récit est assez lent, on ne sent pas assez la tension monter et à peine le malaise qui s'installe. Certes les relations sont assez réalistes, mais dans ce qui est qualifié de "thriller psychologique", j'aurais apprécié qu'il y ait plus d'éléments dérangeants ! Seule la fin lorsque tout se dénoue est sympa, mais c'est un peu tard...
Je déplore aussi les nombreuses répétitions sur le thème « si [j'avais pris une autre décision], rien de tout cela ne serait arrivé... ». Ça n'apporte vraiment rien au récit et à force c'est carrément lassant.
Ce ne sera pas une grande lecture, mais cela me sort de mes habitudes, ce qui est toujours bon à prendre…
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Paul Morris est un vrai mythomane.
Il vit par le mensonge, entre une soi-disant carrière d'écrivain, un appartement qui n'est pas à lui, son "amour" pour Alice etc...
Il rencontre alors un ancien copain de fac et renoue des liens avec lui et sa famille. Mais arrivera-t-il à donner le change?
J'attendais beaucoup de ce roman et en sors déçue.
Le personnage principal est très antipathique, là n'est pas le problème, nous adorons les détester, mais assez fade.
L'auteur a pris le parti de s'attarder sur des descriptions et la personnalité des protagonistes au détriment de l'intrigue ce qui fait la lenteur de ce roman.
C'est très long à se mettre en place, même si la fin est plus intéressante. Je sais, c'est un thriller psychologique, pas "Rambo", mais bon....
Vu le nombre d'avis positifs (serais-je bizarre....?) , je vous invite à le lire et à vous faire votre propre opinion.
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Dis-moi que tu mens est un thriller psychologique, ne vous attendez pas à ce que l'action ou les rebondissements soient présents, car ce n'est pas le cas.
C'est tout en description, l'auteure nous explique les personnalités des protagonistes, de l'intrigue principale et secondaire, elle plante le décor, MAIS elle m'a eut, je n'ai pas douté un seul instant du final même si au début notre antihéros Paul le sous-entend mes soupçons ne sont portés sur une tout autre personne.

Nous suivons donc Paul, l'antihéros par excellence, il est misogyne, sexiste, dragueur, égocentrique et surtout c'est un menteur pathologique.
Il a eu du succès en tant qu'auteur à l'âge de 20 ans, mais depuis il n'a plus rien écrit de valable.
À 42 ans il ne possède rien, il vit dans un appartement de connaissances parties en vacances, il invente, trouve des excuses, c'est le roi de la débrouille. Jusqu'au jour où il rencontre par hasard Andrew, un ancien copain de fac, celui-ci l'invite chez lui pour un souper.
Paul y rencontre Alice, une veuve de son âge dont il se dit qu'il pourrait bien tirer parti.
Il arrive à ses fins puisque celle-ci l'invite pour un séjour en Grèce dans sa maison, elle y retourne pour l'anniversaire des 10 ans de la disparition de Jasmine, une disparition, dont Alice, n'arrive pas à oublier, elle continue d'enquêter.
Dans cette villa non loin de Pyros il y a Andrew, Luna et leurs enfants, Alice et ses 3 enfants et Paul. Plus tard ils sont rejoints par les parents de Jasmine.

Tout au long du livre je m'attendais à ce que Paul soit pris en flagrant délit de mensonge, il m'était vraiment antipathique, puis de plus en plus j'ai compris qu'il avait souffert d'harcèlement scolaire et que s'inventer un monde, une belle situation était un gros manque de confiance en lui, ce qu'Andrew, meilleur ami d'Alice a très bien compris, il n'arrête pas de lui lancer des piques, de se moquer. Luna, elle le console.
Puis je voulais aussi savoir les raisons de la disparition de Jasmine et celle cette année-là de la jeune fille violée.
Mes soupçons se portaient sur un des personnages de la villa, mais je n'ai rien vu venir, ce n'est absolument pas la personne à laquelle j'aurais pu croire. L'auteure nous fait un de ces twists à la fin.

Sans être un coup de coeur, c'est un bon thriller psychologique, à lire si vous aimez la lenteur, les descriptions (pas toujours utiles), je lui reproche quelques longueurs à certains passages.


Le rôle de Paul, cet antihéros est parfait, un personnage que l'on déteste d'emblée et pourtant ce n'est pas lui le plus menaçant dans cette histoire.

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C'est rare qu'un thriller m'accroche vraiment. Celui-ci m'a tenu tout du long, de la première page à la dernière, en haleine! J'ai vraiment adoré la façon dont l'auteur, au premier chapitre, nous fait miroiter une réponse, une chute, mais sans nous en révéler trop: qui quand comment restent donc en suspend et tout le reste du roman consiste à chercher la petite bête dans le comportement de chacun des protagonistes!! Une sorte de huis-clôt mais revisité, où chaque personne est suspecte et où on n'arrive pas à comprendre qui veux en venir où! Je me suis vraiment régalé!
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L'histoire est jolie et fluide à suivre tout au long du récit. Malheureusement j'en suis tout de même déçu... Je m'attendais à un thriller qui me prendrait au tripe et c'est finalement bien loin de ce sentiment là. Certe on eut le droit à un peu de suspens mais rien d'extraordinaire non plus... L'histoire est sympa à lire mais ne la lisait pas en pensait frissonner de peur.
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Pas accroché, trop long à démarrer, pas pu m'attacher aux personnages et en tout cas rien trouvé de désopilant comme le suggérait le Guardian sur la 4è de couv'.


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