Hauteville House, tome 3 : Le Steamer fantôme

On se laisse embarquer par les aventures de Gabriel (Gavroche), Zelda, Eglantine aux Amériques. Il y a beaucoup d'action, l'histoire, atmosphère steampunk oblige, flirte avec le fantastique d'une façon très bien ficelée !
Une série très agréable à lire jusque là. A savoir : cette série est éditée depuis Décembre 2013 sous forme d'intégrales, ce qui est intéressant, niveau prix ! :o)

Quand Gavroche et Zelda arrivent à Tulum, il est trop tard. Les frères Mauguy ont déjà réveillé l'arme secrète des mayas. Ils ont pris le large.

L'intrigue se densifie et se joue désormais dur deux tableaux. D'abord Gavroche et Zelda qui doivent couler le Clovis et son arme diabolique. Et Églantine qui espionne l'agent de Napoleon III sur le sol américain. Il y a une bonne dose d'aventure et de de tension.
L'univers steampunk prend aussi quelques libertés. Entre les dons de voyance de Madame Nostra et la capture de monstres ectoplasmiques, on vire carrément dans le paranormal. S'y ajoute un Pleiosaure venu des abysses et un monstre du fond des âges assoiffés de sang... j'espère que les auteurs sauront garder le Cap...

Une suite bien meilleure que les deux premiers opus, cette série gagne en intensité, en tension et en qualité, je suis de plus en plus fan. L'intrigue se poursuit d'un côté avec Zelda et Gavroche, de l'autre avec Églantine, on progresse, on voit se profiler de nouvelles aventures et des révélations intéressantes.
Le scénario est très bien construit, suffisant pour nous faire tourner les pages, pas assez pour dévoiler toutes ses cartes. J'accroche énormément avec cette série historique sur fond de steampunk, un mélange étonnant et fantastique. L'aventure et l'action sont également bien dosées et permettent de rester accrocher planche après planche.
Le style d'écriture est fluide, soigné et travaillé ; on sent la personnalité des protagonistes poindre dans les répliques, on avance toujours plus loin dans l'histoire, c'est une très bonne plume. Les dessins sont toujours aussi sympathiques et singuliers. J'adore le rendu de l'univers sous-marin et de la ville dans laquelle atterri Églantine. Les lignes comme les couleurs donnent l'atmosphère des lieux, ça renforce clairement l'immersion.
J'ai passé un très bon moment avec ce troisième tome, les personnages deviennent de plus en plus attachants, un coup de coeur pour Églantine et Gavroche, très singuliers, forts et formidables à suivre. Tout est soigné et pensé pour accrocher du début à la fin, je suis entièrement conquise par l'univers de Hauteville House.

Ce troisième volume de l'uchronie steampunk s'ouvre sur une scène très « Indiana Jones et l'Arche perdue » .L'ouverture d'un tombeau aztèque entraîne l'apparition de monstres aussi fuligineux que létaux .Mais les sbires de Napoléon le Petit arrivent à s'emparer de la mystérieuse arme de Quetzalcoatl et partent vers la Floride. L'agent républicain français Gavroche et sa rivale et amie Zelda ,agent américain , les prennent en chasse sur leur dirigeable. Pendant ce temps la rouquine Eglantine , infiltrée dans la délégation impériale tente d'espionner les négociations entre les napoléoniens et les américains , eux-mêmes en pleine guerre civile. . Plein de péripéties et de citations (James Bond et Jules Vernes p.24 , Jurassic Park p.25 Apocalypse Now p.30 ) pimentent un récit toujours abracadabrantesque et joyeux.

Au cours de ce troisième volet, on quitte le Mexique pour les Etats-Unis, Napoléon III envisage de s'allier aux forces confédérées du Sud dans la guerre civile américaine, on traverse donc le Golfe du Mexique à bord d'engins steampunk de toutes sortes, bateaux, sous-marins, dirigeables… C'est toujours riche en imagination, parfois ça déborde un peu, que vient faire le plésiosaure, ce n'était sans doute pas nécessaire, mais cela apporte du mouvement, de l'action et rend la lecture plaisante, et distrayante.

Houla, les deux premiers tomes étaient dans l'Uchronie, maintenant il faut ajouter le paranormal, et la présence de dinosaure..... Ca fait beaucoup de choses.
Mais le fond de l'histoire reste une réalité : la guerre de sécession avec ces grandes batailles.
Avec tant d'éléments au scénarios, je passe de surprises en surprises. Mais en gros, il n'y a aucune limite à l'imaginaire du scénario.
A suivre donc

Le troisième tome de la série est le tome de l'eau.
Bataille en mer, poursuite navale....
Et toujours d'aussi beaux dessins et de magnifiques couleurs.

Ce troisième tome de Hauteville House se présente beaucoup mieux que le précédent. le site archéologique au Mexique a révélé beaucoup d informations et un desastre s est produit. En effet les frères Mauguy au solde de Napoléon ont découvert l arme tant recherché. Gavroche est arrivé en retard et continue de suivre les indications de Victor Hugo qui réside toujours à Guernesey.
Graphiquement c est toujours assez maladroit mais le scénario est plus compréhensible. le style steampunk est à mon goût trop caricaturé avec une multitude de zeppelins, est ce pour remplir la case où pour nous signaler ce style.

Après avoir abordé la terre et l'air dans les tomes précédents, la série prend un peu l'eau avec ce troisième tome.

Déjà le petit supplément publicitaire sous forme d'un journal à l'ancienne de quatre pages (le Hauteville House Tribune), composé de croquis et d'articles sur le tome et les auteurs, n'est pas disponible en Belgique.

Au niveau du scénario on continue d'apprécier ce mélange entre l'historique (guerre de Sécession, conquêtes françaises au Mexique, etc.) et le fantastique. On peu également se réjouir des références et inspirations diverses, quelles proviennent de la littérature (les nombreux éléments tirés de Jules Verne tels les scaphandres) ou du cinéma (comme L'ectoplasmeur des frères Mauguy, tiré de Ghost Busters). Mais, j'ai l'impression que ce troisième tome pousse le bouchon un peu trop loin à ce niveau et qu'à cause de cela le tout perd un peu de sa crédibilité. Je pense entre autres aux séances de spiritisme de madame Nostra et en particulier à l'apparition du monstre marin qui évite à l'histoire une fin abrupte.

Au niveau de l'histoire, j'ai trouvé que cela avançait un peu trop lentement, même s'il n'y a pas matière à s'ennuyer car l'action est omniprésente et le tout reste fort captivant. le nouveau rôle donné au personnage d'Eglantine est assez intéressant et l'on se réjouit déjà de sa rencontre éventuelle avec Zelda.

Au niveau du dessin, malgré quelques proportions indigestes, je reste grand amateur du style, c'est dynamique, lisible, la colorisation impeccable et le découpage cinématographique très réussi.

Bref, le moins bon des trois tomes jusqu'à présent pour ma part, mais ce n'est pas trop grave car Fred Duval et Thierry Gioux ont promis de mettre le feu dans le quatrième tome qui se nommera Atlanta. ;)

Pour l'instant il y a 7 tomes édités, et c'est de plus en plus passionnant. Cette bd est bourrée de références historiques réelles mais agencées à la sauce steam-punk, c'est vraiment excellent. Par exemple Hauteville House, la résidence de Victor Hugo dans la BD et le QG de la résistance anti-Napoléon III, existe vraiment. Hugo l'a achetée en 1856 alors qu'il était en exil a Guernesey. Vraiment une excellente bd. Et pourtant au départ je n'étais pas du tout attirée par le SteamPunk...

Pour ceux qui ne connaissent pas le steam punk, petite définition piochée sur Wikipedia : "Le steampunk est au départ un genre littéraire. C'est à l'origine un sous-genre de la science-fiction uchronique, dont l'intitulé a été forgé par allusion au cyberpunk par l'auteur K. W. Jeter à titre de boutade. Pour cette raison, il est parfois plus approprié de parler de "rétrofuturisme" pour désigner le mouvement. L'expression steampunk, qui signifie littéralement punk à vapeur, souvent traduite par futur à vapeur, est un terme inventé pour qualifier un genre de la littérature de science-fiction né à la fin du XXe siècle, dont l'action se déroule dans l'atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle. le terme fait référence à l'utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l'époque victorienne.