Miss you

Ce livre m'aurait à coup sûr fait fuir à grandes enjambées, s'il ne m'avait été offert par une amie Babeliote dont je connais l'exigence en matière de littérature.
C'est donc tout à fait confiante que j'ai entrepris cette lecture.

Tout débute en 1997, lorsque Tess savoure la fin de ses vacances à Florence avec Doll sa meilleure amie. Toutes les deux s'apprêtent à vivre de grands changements puisque l'entrée à l'université approche. de plus Tess doit prendre en charge sa soeur handicapée pour soulager leur mère en fin de vie.
Gus, au même moment, est en vacances au même endroit avec ses parents. La vie de cette famille a elle aussi été touchée par le destin et Gus doit faire le deuil de son frère.
Sans se connaître, ils admirent tous les deux l'église San Miniato al Monte. Puis ils se revoient par hasard sur le Ponte Vecchio. Pendant 16 ans, leurs destins vont se croiser et se recroiser, jusqu'à ce qu'ils aient la chance de faire connaissance.

Dit comme ça, on peut penser à un roman gentiment naïf, voire cucul la praline. En fait, il n'en est rien, Kate Eberlen évoque à travers le parcours de ses personnages des sujets douloureux tels le handicap, la dépendance, la fin de vie, la place du hasard dans nos vies.

L'écriture est fluide et agréable, la double narration donne du peps au récit. Il serait exagéré de parler de coup de coeur, mais de belle surprise, absolument.

Merci Gwen

L'été est là, bien installé, chaud et orageux, un été comme on n'en a pas eu depuis longtemps et après lequel on soupirait - même si on se plaint continuellement de la chaleur sur le refrain "Y a plus de saison ma bonne dame !". Avec ce bel été, revoici les incontournables envies de lectures légères et sucrées, alors quand l'éditeur Nil m'a envoyé "Miss you", le premier roman d'une certaine Kate Eberlen, je n'ai pas hésité longtemps avant de m'y plonger.

Avant tout, voyons un peu ce qui me fait habituellement fuir dans une romance :
- un incipit du genre "Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie."
- une couverture tarte avec un gros coeur et deux personnages qui se tournent le dos
- un récit qui aborde tous les sujets tendance du genre : deuil, cancer, syndrôme d'Asperger, etc.
- les ficelles éculées dudit genre : première soirée à l'opéra, drague à coup de poésie, héroïne férue d'art et de littérature, pas très à l'aise dans son milieu d'origine, héros père malgré lui, infidèle malgré lui, paumé malgré lui...

"Miss you" réunit tout ça, y compris l'incipit tant redouté. Et pourtant... ça marche. J'ai vraiment beaucoup apprécié ma lecture, j'ai eu du mal à la lâcher et je crois me souvenir que je n'avais pas autant apprécié une romance depuis "Avant toi" de Jojo Moyes et ça remonte déjà à quelques années. "Miss you" n'est pas à proprement parler un coup de coeur mais définitivement une belle lecture estivale.

Qu'est-ce qui fait nous fait aimer une romance ?
Certainement quand le récit nous interpelle et nous émeut, quand on s'identifie à un ou plusieurs de ses personnages, quand on y trouve les décors qui nous sont chers par dessus tout, quand on ressent intimement les sentiments des protagonistes pour les avoir déjà vécus... Alors forcément c'est totalement subjectif, mais en ce qui me concerne, le fait qu'une partie de l'histoire se déroule à Florence, une ville que j'adore et où j'ai vécu des moments forts, m'a vraiment permis de m'évader de mon quotidien. C'est bien ce qu'on demande à un roman, non ?

Ainsi, bien que présentant tous les signes extérieurs de la romance la plus mièvre qu'une plage puisse accueillir sur son sable, "Miss you" n'est en réalité pas du tout une romance, c'est même un récit assez sombre par bien des aspects. Simplement, c'est un beau roman, bien écrit et très humain, qui donne vie entre ses pages à des hommes et des femmes qui s'aiment, ne s'aiment plus, s'aiment à nouveau, et déploient la palette classique mais terriblement naturelle des relations sentimentales. Une fois de plus donc, ne pas se fier aux apparences.

L'auteur - pas une minette mais une femme mature - semble vouloir illustrer qu'un couple, ce ne sont pas seulement deux solitudes qui se sont trouvées et qui acceptent de vivre ensemble pour se rassurer, mais bien deux personnalités ayant les mêmes aspirations, les mêmes ressentis et désireuses de construire ensemble des projets, grands ou insignifiants. Je trouve qu'elle y réussit très bien, avec sensibilité et doigté. Les deux protagonistes, Gus et Tess, vont se croiser pendant presque vingt ans sans jamais se rencontrer. Et Kate Eberlen joue subtilement au chat et à la souris avec son lecteur, feignant de lui faire deviner quelle circonstance pourrait bien les rapprocher ou les éloigner. Gus et Tess sont deux personnes plutôt banales que rien ne distingue vraiment mais comme presque toujours, derrière la banalité des existences, se cachent des talents, des dons et des comportements qui fragilisent ou rendent fort.

"Miss you", aux accents Nichollsiens assumés - la mièvrerie en moins -, m'a ainsi réconciliée avec le genre, d'autant qu'il m'a épargné le très gros défaut que j'attribue à "Un jour", à savoir 300 pages de trop !


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Gus et Tess sont à la croisée des chemins, de grandes études et l'indépendance sont à leurs pieds. le destin va pourtant bouleverser leurs vies et rien ne va se passer comme prévu ou espéré. Durant seize ans, leurs chemins ne vont cesser de se croiser. Parfois quelques paroles seront échangées, d'autres fois, simplement un regard jusqu'à ce que...

Cela fait un moment que j'ai terminé ce livre, mais je n'arrive pas à en rédiger un critique, à en avoir un avis tranché. J'ai aimé, oui, mais c'est tout. Dès les premières pages, je pensais que j'allais ressentir une tornade d'émotions et en ressortir toute chamboulée, sauf que rien. J'avais envie de savoir où l'histoire allait nous mener mais sans vraiment être passionnée. Tout se termine trop vite et trop, beaucoup trop facilement. Tout semble beaucoup trop évident et l'auteur efface 300 pages de suspens en 60 pages vite fait, mal fait. Dommage car l'idée de départ était bonne, même si un peu réchauffée. Je sors de cette lecture perplexe et encore une fois à contre-courant des avis. Un livre qui m'avait été chaudement recommandé mais qui m'a laissé froide.

Deux jeunes gens prêts à croquer leur vie qui commence mais la vie en a décidé autrement, un chassé croisé pour une rencontre manquée.
Tess va rentrer à l'université pour suivre son rêve, férue de littérature, de culture, sa mère en rémission a de nouveau un cancer. Gus vient de perdre son frère ainé, le préféré de ses parents, celui qui devait devenir médecin. Une tragédie pour chacun qui aura des répercussions sur leur jeunesse. Va s'ensuivre plein de rencontres avortées, des occasions manquées, des amis, des lieux en commun mais sans jamais se reconnaitre. Des moments à moitié esquissés avant de changer de cours tels les battements des ailes d'un papillon.

Les thèmes abordés sont assez lourds : cancer pour des femmes assez jeunes, syndrome d'Asperger, deuil d'un jeune homme, comment vivre avec la culpabilité d'avoir laissé partir vers le danger un proche , culpabilité d'être encore en vie alors que le préféré est mort, de continuer à vivre dans l'ombre de cette icone, à devoir devenir médecin comme lui même si nos rêves sont ailleurs.
Des thèmes lourds, des phrases a priori bateau, ça pourrait avoir donné un livre insipide avec beaucoup de clichés. Mais la magie opère, il y a ce petit rien qui fait basculer le livre non dans le pathos mais l'espoir, Hope comme la jeune soeur de Tess pour laquelle elle se sacrifie souvent. Sans doute pas un coup de coeur car la fin est un peu trop rapide dans sa conclusion

Miss you
Kate EBERLEN

Angus (dit Gus) et Teresa (dite Tess) sont anglais.
Ils se rencontrent pour la première fois en Italie à Florence (lorsqu'ils ont 17 ans )dans une église,la seconde fois toujours à Florence chez un glacier.
Plusieurs années plus tard à un mariage à Londres.
Puis au concert des Stones à Londres et quelques mois plus tard à Florence lors d'un stage d'écriture pour Tess et un stage culinaire pour Angus lorsqu'ils ont 35 ans.

Entre temps Angus est devenu médecin, s'est marié, est devenu père, a divorcé et décidé de se reprendre en main.

Tess elle, a perdu sa mère, a élevé sa petite soeur autiste, a vu filé son petit ami avec sa meilleure amie, n'a jamais terminé d'écrire son livre et a décidé de se reprendre en main.

Un chassé-croisé discret de deux âmes qui étaient destinées à se rencontrer à plusieurs reprises.
J'ai beaucoup beaucoup aimé ce roman pas du tout naïf, pas spécialement feel good mais tellement bien imaginé et crédible.
Certainement qu'au cours de notre vie nous passons sans le savoir près d'inconnus à plusieurs reprises...

Miss you est un roman léger et bouleversant à la fois. J'ai été particulièrement attiré par la couverture qui est d'une simplicité qui fait tout son charme. Pour cette saison j'avais envie de me plonger dans une romance, ce livre est donc tombé à pic.

Tout au long de ce récit nous découvrons les personnages de Tess et Gus. Deux « âmes soeur », à priori, qui se croisent et se recroisent tout au long de leurs vies par simple hasard et qui pourtant ne se rencontrent jamais, ce qui est assez frustrant pour le lecteur. Tout deux traversent des épreuves difficiles et les affrontent à leurs manières. Nous avons une héroïne obligée d'abandonner son rêve d'entrer à l'université suite au décès de sa mère, pour s'occuper de sa soeur, Hope, souffrant du syndrome d'Asperger. Et nous avons un héroïne quelque peu déboussolé, venant de perdre son frère aîné. Gus, lui aussi abandonnera ses rêves d'artiste, pour faire des études de médecine et ainsi gagner la reconnaissance de son père. Nos deux héroïnes ont pour point commun, nous pouvons le dire, d'avoir une vie sentimentale désastreuse. L'une trop occupée à s'occuper de sa soeur et l'autre devenu père malgré lui, nous suivons ces deux personnages tout au long de leurs vies et traversons avec eux, parfois à bout de souffle, les dures épreuves de leurs vies.

J'ai été littéralement entraîné dans ce récit, je l'ai dévoré de la première à la dernière page. Je me suis très vite attachée aux personnages de Tess et Gus (pour qui j'ai eu une petite préférence). Ce n'est pas un récit trépident où l'on va trouver de nouveaux rebondissements à chaque chapitre, certains pourront trouver l'histoire plate voir ennuyeuse tandis que d'autres, comme moi, se laisseront emporter par la légèreté de ce récit. Ce n'est pas non plus, ce genre de romance où on vous décrit une histoire d'amour pleine de passion et de romantisme, vous savez ce genre de récit où tout est merveilleux, que je trouve pour ma part, assez gnan-gnan. C'est une romance réaliste, qui décrit à merveille les aléas de la vie de couple qui n'est jamais toute rose (Je suis désolée de vous décevoir, si vous attendiez encore votre prince/esse charmant/e ). Et de manière contradictoire c'est le genre de romance qui nous pousse à croire que nous avons tous une âme soeur quelque part. Une romance, mais pas que ! L'auteure aborde également la maladie, le deuil, l'incertitude face à l'avenir… C'est un roman très terre à terre, très réaliste, je me répète, mais je trouve que c'est ce qui le définit le mieux.

Parlons un peu de Kate Eberlen. Miss You est son premier roman, et qui matérialise, à mon sens, une entrée fracassante dans le monde de la littérature. Cette auteure a un style d'écriture fluide pouvant être parfois dramatique. J'ai vraiment été séduite par la plume de cette auteure, c'est doux, léger, vivant, entraînant…Je pourrai encore trouver plein d'adjectifs de ce genre pour décrire son talent. Kate Eberlen est pour moi un immense coup de coeur et j'espère pouvoir la relire très bientôt.

En résumé, Miss you est une romance véritable pouvant être parfois crue mais d'une légèreté fascinante. C'est également un récit d'une forte puissance émotionnelle qui vous fera succomber si vous êtes un adepte de ce type de lecture. Pour ma part c'est un gros coup de coeur !


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Je n'attendais rien d'autre que de la détente lorsque j'ai attaqué la lecture de cette romance. Je n'ai pas été déçue. L'ensemble est cohérent, bien ficelé, agréable à lire malgré quelques longueurs. Et finalement, j'ai trouvé ce roman loin d'être "gnan gnan". Certes, il correspond au genre n'échappant pas à quelques modèles (difficile de ne pas penser à Un jour de David Nicholls) et quelques poncifs. Mais ses personnages sont loin d'être parfaits et leurs difficultés sont bien celles de monsieur et madame tout le monde. Et la fin ouverte du roman est dans cette veine.

Miss You, c'est carrément le genre de bouquin qu'on lâche difficilement. Déjà je trouve que c'est particulièrement bien raconté. Nan vraiment, Kate Eberlen sait extrêmement bien raconter des histoires. Là, je lui décerne la Palme de la Meilleure Conteuse. La narration, pas forcément évidente quand même, alterne les deux récits de Tess et Gus avec une telle dextérité que ça coule de source. On sait qu'ils vont se rejoindre à la fin puisque c'est quand même le pitch de départ, à l'instar de How I Met Your Mother, mais on ne sait juste pas quand ni comment. Et tout ce léger suspens est particulièrement bien rendu.

Ne vous attendez donc pas à ce qu'ils se rencontrent toutes les deux pages, qu'il se passe quelque chose entre eux rapidement : NON. Pour être honnête avec vous, le nombre d'interaction dans tout le bouquin doit s'élever à 3 ou 4. Et c'est vraiment pas grave. L'histoire personnelle de Tess et Gus est suffisamment passionnante pour qu'on se laisse emporter dans le récit. J'ai aimé lire les soucis de Tess avec sa famille déglinguée, ses rêves partis en fumée mais cette volonté qu'elle a de malgré tout s'en sortir. Quant à Gus, personnage hautement intéressant, souffrant de vivre dans l'ombre de son frère continuellement, il se cherche, fait des erreurs, vit des moments de joie mais aussi de peine.

Problèmes de famille (c'est peu de le dire), décès, histoire de couple, parentalité, échecs, coeur brisé et j'en passe… On est témoin de l'évolution de ces deux êtres, deux adolescents qui vont devenir des adultes et c'est franchement ce que j'ai beaucoup, mais alors beaucoup aimé. Kate Eberlen sait vraiment te décrire les aléas de la vie sans trop de ce pathos dans lequel on aurait pu vite tomber.

C'est pourquoi, j'étais prête à tamponner de mon label « Coup de coeur » Miss You si la fin… comment dire… disons que ça m'a presque gâché la super impression que j'avais eu jusqu'ici. C'est vraiment l'unique bémol pour moi. le reste est un petit bijou tendre dont je garde de très beaux souvenirs.
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Des personnages bien campés et très attachants. On se prend à se dire qu'on aimerait avoir des amis comme eux. Une bonne partie du livre s'attache à nous décrire leur vie, leurs problèmes, avec des joies, des peines, des maladies graves. Tout cela est magistralement écrit, sans tomber dans le pathos.
La thématique du hasard dans la vie est sous-jacente. La structure alternée du récit nous laisse supposer que les deux protagonistes Gus et Tess vont finir par croiser leur chemin respectif, et nous attendons le moment où cela va se produire. Parfois on devine que nos deux héros sont proches, mais non. Ils ne vont pas se parler comme à leur première rencontre. Il y a certaines longueurs dans le déroulement qui m'ont parfois fait sortir de l'histoire…..Les lieux sont magiques et leur description donne envie de s'y rendre ou d'y retourner. La ville italienne de Florence sert de cadre enchanteur à leur première rencontre et jouera un rôle essentiel dans le récit. C'est normal pour une ville d'enchantement et l'histoire d'un amour qui tresse sa toile au fil des années.
Il me tarde de lire d'autres romans de cette nouvelle auteure.

« Quand deux êtres se rencontrent brièvement au fil des ans et que la vie suit son cours. On ne peut qu'être fasciné par leur rencontre finale.»

A 18 ans, Tess et Gus vont se rencontrer en Italie pour la première fois. Pendant seize ans, ils ne vont faire que se croiser.

Theresa surnommé Tess est loin de se sentir belle mais quand elle sourit c'est le monde qui s'offre à elle. Face à la perte de sa mère, elle va renoncer ses rêves pour s'occuper de Hope, sa petite soeur. Angus nommé Gus, un jeune homme brun tirant sur le roux, aussi grand que Tess, est un personnage meurtrie par la mort de son frère, très vite on comprend qu'il n'a été que dans l'ombre de son frère. Ce sentiment de ne jamais être à la hauteur le poursuit toute sa vie.

Le concept est plaisant, on sait que nos deux personnages ne vont faire que se croiser pendant seize ans. À chaque chapitre j'ai guetté chaque moment où les personnages se croisaient. Les signes glissées au fil du texte sont minimes mais je ne pense pas avoir manqué un indice. J'ai apprécié ce côté de l'histoire qui rend chaque rencontre plus magique, je dis magique car c'est ce côté de l'histoire qui m'a fait rêver. Si vous cherchez une romance où tout se déroule tout de suite, cette histoire n'est pas faite pour vous. On suit Tess et Gus évoluer chacun de leurs côtés au fil des ans.

Le roman est découpé en cinq parties, nous suivons d'abord nos deux personnages sur un an, puis dans la deuxième partie les années s'espacent jusqu'à la cinquième partie. Chaque partie se termine sur un élément clé de l'histoire et débute avec un nouveau. J'ai trouvé judicieux ce découpage qui est doublé d'une double narration. Nous avons le point de vue de Tess qui alterne avec celui de Gus. Ce point est très intéressant car il m'a permis de me plonger dans la vision de l'un comme de l'autre.

L'amour, les enfants, le mariage, la maladie, le deuil sont des étapes dans la vie et sont décrites avec beaucoup de justesse. D'autres thèmes comme le cancer, le syndrome d'Asperger ou encore l'adultère ses conséquences sont abordés.

Sachez que les pages se tournent vite et que vous ressentirez des émotions qui vous comprimeront le coeur. J'ai été touché, malmené et j'ai souris. Par moment ce roman m'a fait pensé à un autre livre où les personnages mettent du temps avant de se rendre compte qu'ils sont fait pour être ensemble. Même à la fin, l'auteure ne nous laisse pas nous remettre de nos émotions, elle nous laisse imaginer la fin tout en sachant que tout est possible.
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