Winter était dans son bureau, contraint de prendre le temps de lire un peu. Les pièces de l' enquête commençaient à former un tas assez impressionnant, devant lui. Au- dehors, la nuit tombait. ... / ...Tout était là, comme toujours . C' était là.
Il lut jusqu' à ce que ses yeux demandent grâce.(p348)
Les fausses pistes sont faites pour etre suivies jusqu'au moment où elles se révèlent être des impasses.
Je ne sais pas si c' est un signe de l' esprit qui règne dans notre société,.../..., mais j' ai parfois l' impression que tout le monde veut mettre ses enfants à l' école privée, à présent.
-- C' est affreux.
-- Quoi donc ? Le climat social ?
-- La mode du privé.
-- Je ne le te fais pas dire,....(p128)
Qui pouvait prétendre qu'il détenait tous les secrets de la vie? Ce n'était pas un livre qui vous fournissait toutes les solutions, à la fin. Elle se terminait simplement, parfois brutalement et pour beaucoup de gens bien trop tôt, un peu à la manière d'un soleil qui serait tombé du haut de son ciel.
Winter attendait près de Södra Vägen. Une de ces vieilles voitures américaines conduites par des jeunes passa près de lui, avec la radio qui hurlait Ain't no cure for the summertime blues, d'Eddie Cochrane. Des filles en jumper. De toute façon, une voiture de ce genre sans filles à bord, cela ne mérite pas qu'on en parle.
comme l'a écrit Nirvana10 dans sa critique, j'ai moi aussi eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman dont je découvrais le héros principal puisque je n'ai pas lu les précédents romans du même auteur (et d'ailleurs, cela ne gêne absolument pas à suivre le fil de l'histoire)...bref, j'ai réussis à m'intéresser à l'intrigue mais moyennement aux personnages que je n'ai pas trouvé très "humain" ni très attachant ! je suis arrivé au bout du roman en attendant avec impatience la chute...intéressante...mais bon pas suffisante pour que ce roman reste dans mes favoris, loin de là ! par contre, je retiendrais de ce roman une description impeccable, voire "chaude" si je peux me permettre ce jeu de mot un peu facile (!!!), de la canicule qui sévit sur la ville durant toute l'histoire : les odeurs, les sensations, les images...et même la transpiration !