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3,7

sur 356 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cette lecture m'a étourdie, oui. Pour plusieurs raisons :
- ce concentré de nuisances au quotidien, cette caricature vous prend à la gorge comme un air vicié... ouf, il y a cette distance grâce à l'humour noir, ces passages tordants qui disent : il faut en rire plutôt que... dans le genre pancartes agitées devant un public : "applaudissez". Alors j'ai ri (surtout quand ils vont annoncer la mort de leur collègue à sa femme, ne savent pas comment s'y prendre, et qu'il repartent après moultes liqueurs et autres douceurs sans rien avoir pu annoncer...)
- parfois des relents kafkaïens, mais alors en cherchant bien.
- au final étourdie par ce fatras loufoque, mais pas ravie au point de vous dire de le lire absolument.
Partagée donc.
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J'ai du mal à comprendre ce qui fait la richesse de ce livre. On parle de poésie juste parce que l'auteur à choisit de décrire de la plus belle façon cet univers noir dans lequel vit le personnage principal qui d'ailleurs n'a pas de nom. Mais au final tout l'histoire baigne dans une noirceur du début à la fin même si parfois une éclaircie fait son apparition, elle est vite absorbé. L'histoire n'a pas réellement d'intrigue, les jours se suivent et se ressemble, les rebondissements non ni queue ni tête.
Alors oui je reste étourdit et le titre du livre renvois bien au sentiment que j'ai de cette lecture. Je suis étourdit et j'ai du mal à comprendre ce que l'auteur à tenter de transmettre comme message si toutefois il y a un message.
Je ne retiens rien, il a fallu attendre les deux tiers du livre pour que je me dise "enfin quelque chose qui donne de l'intérêt" lorsqu'il parle de son amour et de son amitié, mais malheureusement mon enthousiasme est retombé très rapidement.

Sans doute ce livre est un exemple de ce que la littérature nous offre. Une extraordinaire richesse de style, de genre qui selon les lecteurs prends plus ou moins de valeurs. Pour ma part je suis passé à côté, je n'ai rien apprécié et vais rapidement passer à autre chose.

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Ce livre ne m'a pas conquis pour deux raisons:

- il y a un différentiel trop important entre la fantaisie des scènes (vacances à la décharge, salariés qui dorment sur la route et qui oublient leur prénom) transposées dans un univers très réaliste (la condition des travailleurs et leur psychologie tout à fait rationnelle).

- le style est très neutre (plat...) avec une abondance de "je" difficilement supportable: ça parle beaucoup mais ça ne dit pas grand chose.

Je me suis donc arrêté à la page 52 car ce qu'on appelle la suspension consentie de l'incrédulité n'a pas fonctionné sur moi et la façon de raconter l'histoire n'a pas éveillé mon intérêt (la forme n'a pas sauvé le fond).

Je vais tout de même tenter un autre ouvrage de l'auteur, mais je trouve que celui-ci est largement surcoté.
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"Quand le vent vient de l'ouest, ça sent plutôt l'oeuf pourri. Quand c'est de l'est qu'il souffle, il y a comme une odeur de soufre qui nous prend à la gorge. Quand il vient du nord, ce sont des fumées noires qui nous arrivent droit dessus. Et quand c'est le vent du sud qui se lève, qu'on n'a pas souvent, heureusement, ça sent vraiment la merde, y a pas d'autre mot.
Nous au milieu de tout ça, ça fait bien longtemps qu'on n'y fait plus attention. C'est qu'une question d'habitude finalement. On se fait à tout."
Ainsi s'ouvre le récit et tout me semble déjà dit de l'essentiel du roman - un endroit des plus horribles avec tout ce que le monde industriel a pu imposer parfois: terrain d'aviation, parking de supermarché, décharge municipale, station d'épuration, voies ferrées délaissées, la pollution partout, un grand abattoir comme travail le plus prisé du lieu et tout est à l'avenant.
Un conte de paumés dans un coin perdu de nulle part.
Reste l'humour heureusement! Sinon ce serait insupportable, une telle lecture, basée sur des accumulations de tout ce que je déteste le plus au monde mais, dit le narrateur qui vit là avec une grand-mère désastreuse:
On s'attache même aux pires endroits, c'est comme ça. Comme le graillon au fond des poêles.
Ce qui m'a décidé à choisir ce petit roman? Cette phrase de l'éditeur au dos du livre:
"Un humour irrésistible qu'illumine une réelle poésie."
Il ne m'en a pas fallu plus pour imaginer un chef d'oeuvre mais je suis dans une période de malchance car, si j'ai fini cette centaine de pages, j'ai souvent été tentée d'arrêter, sauf que ç'aurait été mon second abandon en deux jours et que celui-ci m'a quand même semblé plus intéressant que le précédent de Sà Moreira.
N'empêche, ce n'est pas une lecture que je peux recommander à mes amis, malgré le prix que ce livre a reçu.
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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un sentiment mitigé sur ce livre, le début est surprenant et amusant, mais rapidement l'auteur en fait trop dans la démesure, à la limite de la lourdeur. le livre est court, 140 pages qui se lisent vite avec heureusement quelques bons passages, sinon je crois que j'aurais laissé tomber.
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C'est un petit livre surprenant par son ton décalé avec beaucoup de surprises à l'intérieur.
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Un petit livre noir et triste. Je lis dans vos critiques que vous parlez tous d'humour mais je n'ai pas réussi à le trouver… Certes comme dit le personnage on s'attache à tout même aux plus horribles endroits mais j'ai simplement trouvé ce livre affreux. Il est très bien écrit, se lit vite, facilement, on a envie de suivre l'histoire mais tout est tellement glauque et je n'y ai pas trouvé de message caché humoristique ou non. Je n'ai peut-être pas su le lire comme il fallait mais pour moi c'était seulement une description d'un monde bien glauque sans autre objectif. Mais il est vrai qu'en lisant toutes vos critiques je me dis que j'ai dû rater quelque chose…
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