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3,7

sur 356 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Des usines chimiques, des fumées plus ou moins nauséabondes selon les vents, la déchetterie, la ligne à haute tension, l'aéroport, l'abattoir….. tel est l'univers sans espoir du narrateur ; son quotidien sans changements.
Or malgré toute cette noirceur, la lecture est très agréable, les personnages attachants.
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C'est difficile à décrire: il s'agit d'une histoire, celle d'un pauvre gars qui travaille dans un abattoir et qui déteste ce qu'il fait, l'endroit où il vit et la façon dont s'écoule la vie en cet endroit. Mais c'est une belle âme que celle ce poète qui s'ignore, et qui aime les autres, et qui les respecte profondément. Lorsqu'on a traversé le brouillard, escaladé les immondices, tourné le dos à la façon dont on abat les animaux pour leur viande, on découvre une humanité profonde, une réelle écriture poétique, et de quoi s'émouvoir...et en rire!
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Comment rendre magique, original, amusant un univers glauque, sombre, où tout semble inutile et figé?
Avec l'humour bien sûr! Ce livre est une somme d'humour noir, de lumière dans un monde sombre, de prise à défaut de la morosité ambiante. Ca se lit vite, c'est amusant mais un peu lassant car comme dans ce mondre triste, il ne se passe pas grand chose...
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Joël Egloff nous propose ici une histoire sans lieu ni date avec un héros sans nom. Son monde, l'abattoir où il travaille dur, la maison malmenée par les lignes à haute tension et les vibrations des avions qui décollent, la fumée des usines, la décharge... le week-end on va pêcher dans la rivière polluée ou ramasser des objets abandonnés dans la forêt. Pourtant le narrateur ne s'apitoie pas sur lui-même. La quatrième de couverture parle d'humour et de poésie. C'est vrai que le désespoir est masqué par l'extraordinaire vitalité des personnages qui, c'est sûr, rêvent de partir ailleurs, mais sont quand même attachés à cet horizon fermé qui est le leur.


L'atmosphère m'a fait penser aux romans de Mingarelli (d'ailleurs j'ai lu dans une interview qu'Egloff et Mingarelli se connaissaient bien). Ici les personnages sont plus volubiles, mais on les sent habités par un même poids du destin qui fait que, quoi qu'il arrive, ils doivent subir leur vie plutôt que la diriger. "C'est pas une vie" dit le narrateur à son ami, "C'est la nôtre pourtant" ! Beckett et Céline ne sont pas loin...

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Trouver matière à rire dans un environnement de travail et de vie dystopique, c'est le propos de ce roman.
Et aussi saisir dans ce quotidien ragoutant, les plaisirs minimalistes qui permettent de poursuivre sa prédestination...
Et rencontrer des personnages attachants par leur philosophie de la fatalité positive.


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Une bonne lecture. Très drôle et oui qui ne rêve pas de passer ses vacances à la station d'épuration !
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Une bonne lecture. Très drôle et oui qui ne rêve pas de passer ses vacances à la station d'épuration !
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Le narrateur vit avec sa grand-mère dans une petite maison, il travaille à l'abattoir de sa ville. Un des seuls endroits qui emploient les habitants, il y a bien aussi la station d'épuration mais elle n'emploie que les gens diplômés!
La ville dans laquelle se situe l'intrigue est particulière, une vraie décharge subissant les pollutions de toutes sortes.
Le bruit tout d'abord, située tout près d'un aéroport, les avions sont omniprésents dans le paysage et vraiment très proches, tellement proches que l'on peut juste espérer à chaque fois qu'ils arriveront bien à se poser sur la piste et non dans un quartier de la ville. Il y a donc aussi l'abattoir, la station d'épuration, la décharge et presque toujours une odeur pestilentielle et un brouillard omniprésent.
Un paysage sururbanisé, presque irréel dans lequel se baladent les habitants, essayant de mener une vie normale en évitant pustules et autres maladies de peau.
Ce court roman est très particuliers, dès le départ l'auteur plante le décor, une ambiance irréel. Tous les défauts du monde moderne sont là, omniprésents, exagérés. Une exagération qui crée un autre monde, aux limites du notre. J'ai vraiment trouvé ce décor et l'ambiance qui en découle très intéressants.
C'est un livre que j'ai très vite lu, un intermède sympathique et original entre deux plus grosses lectures. Un livre intéressant dans lequel on suit le narrateur, jeune homme naïf et attachant qui survit plus qu'il ne vit dans sa ville.
Lien : http://l-ivresque-des-livres..
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Récit assez fantasque qui se partage entre le sordide d'un lieu de vie pollué et le travail du protagoniste au sein d'un abattoir. Tranches de vie où il ne se passe rien ou pas grand chose : pique-nique au bord du bassin de récupération (!) et de son eau mousseuse, balade dans la décharge, pêche de poissons immangeables car tellement contaminés, avions qui rasent le toit de la maison de par sa proximité avec la piste, surplomb de la même maison par une ligne à haute tension et ses grésillements. Une vie où on tire le diable par la queue. Des gens simples et même simplets. Si l'on en ôte le côté violent, une ambiance digne de ''C'est arrivé près de chez vous''. D'ailleurs, je verrais bien Poelvoorde endosser le rôle du personnage principal et dans le rôle de la mère, pourquoi pas la truculente Jackie Sardou.
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Je ne conseille ce livre qu'à ceux qui sont très heureux... parce qu'on espère en vain une évasion, un horizon... Heureux, on peut en rire.
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