Elisabeth Moor
EAN : 978B000OW1QAM
Robert Laffont (30/11/-1)
/5
2 notes
Robert Laffont (30/11/-1)
Résumé :
Dans son épilogue à ces « Mémoires d'une femme impossible », Graham Greene a glissé une petite phrase indiquant que la Dottoressa Elisabeth Moor lui a inspiré pour une grande part sa célèbre tante Augusta. de Voyages avec ma tante. Et il faut bien avouer que, lisant l'extraordinaire « confession » du modèle, on conçoit la fascination qu'il dut exercer sur l'observateur et le romancier. Elisabeth Moor était, comme on disait autrefois, « une nature », un être doté d'u... >Voir plus
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Si c’est ça qu’on appelle une petite tempête, tant mieux, mais alors autant dire que celle-ci était de la quintessence et du concentré de typhon. Les gens vous soutenaient que ce n’était rien, ça ne faisait que passer, l’affaire de dix minutes, n’empêche : c’était déjà assez mauvais comme ça, et si vous aviez vu la grosse mer que ça nous a laissé, une fois passé, Mamma mia !
Le dégoût, ça vous vient quand les gens se mettent ensemble à plus d’un, quand ils ne pensent plus chacun dans leur cervelle, et qu’ils sont tous d’accord pour se mettre en tête de détruire quelqu’un qui est tout seul et incapable de défendre sa vie. Quand les gens ne pensent plus comme des individus et se changent tous ensemble en sauvages, c’est là, oui qu’il y a dégoût.
Se mettre en colère, être furieux pour de bon, c’est parfois nécessaire, ça sort, ça passe, et ensuite fini. Avec un peu de chance, on est débarrassé, pouff !
La femme curieuse n’est pas mère, mais fille, du Diable, et toujours vierge par-dessus le marché. Qui s’aviserait de faire l’amour avec une fille du Diable ? La garce, elle était bien trop frigide pour admettre que les autres soient heureux.
Parce que pour moi il n’y a ni commencement, ni milieu, ni encore de fin. C’est comme avec un tableau, pour bien le voir on ne commence pas par un coin ; il faut d’abord avoir la sensation de l’ensemble, ensuite vient l’analyse.
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