Je veux devenir Président parce que je vous hais. Je veux vous faire chier. Je veux vous faire fermer vos gueules et vous calmer. Je veux que vous viviez vos vies misérables sans déranger.
Suis parti me suicider, de retour d'entre les morts vendredi. Nourris le chat.
Suivez-moi jusqu'en enfer, abrutis, allez... Suivez quiconque a le sourire, la couverture, l'image qu'il faut... Suivez quiconque dire : "Je vais m'occuper de vous, je vais prendre toutes les décisions importantes à votre place pour que vous puissiez retourner vous faire chier les uns les autres et vous foutre en l'air dans une béate ignorance..."
Vous êtes entrés dans une ZONE SANS TECHNOLOGIE. Plus aucun appareil d'information ou de stockage dans cette zone ne fonctionne ça inclut vos cartes de crédit. Navré.
Vous êtes les nantis de l'information. Votre accès à la connaissance électronique vous classe parmi les créatures les plus privilégiées sur Terre. Elle vous a aussi fait oublier ce que c'est d'être humain. Les zones sans technologie fondent leur fonctionnement sur l'interaction entre humains.
Ça veut dire parler. Se tenir par la main. Raconter des histoires. Des blagues. Ce genre de choses.
Être des gens.
Dans peu de temps, vous pourrez retourner dans le monde de l'information, reprendre votre surf et cliquer sur "transhumain" ou "post-humain".
Mais d'ici là, voyons si nous pouvons vous rappeler ce que c'est que d'être simplement humain.
"Tu as l'air d'un type qui joue au garde du corps pour avoir sa dose, qui bastonne les clients pour avoir une deuxième dose, que tu donnes à ta mère pour qu'elle ne gerbe pas quand tu la baise."
Maintenant, souris aux gentils politiciens, mais essaie de ne pas trop les approcher. Ils sont souvent contagieux.
Les cendres d'Adolf Hitler flottent toujours dans l'atmosphère : tout le monde a au moins une particule d'Hitler dans ses poumons.
Vous voulez que je vous parle du vote.
Je vais vous parler du vote.
Imaginez-vous enfermer dans un immense nightclub souterrain rempli de pécheur, de putes, de monstres et de choses innommables qui s'amusent à violer des pitbulls. Et vous n'avez pas le droit de sortir tant que vous n'avez pas tous voté pour ce que vous ferez ce soir.
Vous, vous aimez glander en regardant dans la réserve du parti républicain.
Eux, ils aiment faire l'amour à des gens normaux avec des couteaux, des flingues et de nouveaux organes sexuels dont vous ignoriez l'existence.
Donc, vous votez pour la télévision et tous les autres, à pertes de vues votent pour vous sodomiser avec des lames de rasoir.
Voter, c'est ca.
Y a pas de quoi.
Je ne peux pas résoudre les problèmes. Je peux juste m'assurer que les gens ne fassent pas semblant de les ignorer. Faire en sorte que d'autres les résolvent. Ceux qui le peuvent.
Interrogé sur l'article par notre correspondant, Jérusalem a ri, a chié sur la caméra et a jeté des cadavres de chiens sur un public admiratif.