Alors, perdu dans son monde à elle, qui semble bien plus agréable que le mien, je tente d’atteindre sa voix. Au départ, c’est uniquement un moyen de la rejoindre, de ne pas être seul dans ce silence qui m’a accompagné toute ma vie ; c’est une façon de [la] toucher [...] du bout des doigts, puisqu’aucun regard ne l’atteint. Ensuite, il se passe quelque chose en moi. Quelque chose d’instinctif. Plus je crie et plus j’ai envie de pousser ma voix. Plus je hurle et plus [sa] présence [...] s’efface pour ne laisser que moi. Moi et l’infini. Moi et mon besoin de lâcher tout ce qui m’oppresse.
« J’ai les poings serrés à m’en faire exploser les veines et le regard braqué sur mon adversaire. Je ne flancherai pas cette fois. Je ne laisserai plus jamais personne m’empêcher de respirer. »
Je crois que personne ne me fait plus rire que lui. Il peinturlure le monde avec ses propres couleurs flashy et sait rendre n’importe quelle atmosphère plus respirable.