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sur 1768 notes
Me sachant concerné par le sujet, une de mes amies "babeliotte" m'offrit ce livre, m'enjoignant d'en faire le meilleur usage. de fait, l'herméneutique de l'opuscule aura bouleversé ma vie de constipé chronique et aura su me réconcilier avec les fantaisies de mon dolichocôlon.

Ecrit par une jeune médecin allemande, rien qu'en son pays l'oeuvre dépasse le million d'exemplaires vendus, le besoin était donc pressant.

On découvre des choses insoupçonnées, par exemple que l'intestin grêle entièrement déplié (plis et villosités compris) atteint sept kilomètres de longueur ; que l'alcool fait péter (je vais peut-être repenser ma consommation) ; que le dégobillage est la résultante salvatrice d'une savante mécanique consommée.

Quatre-vingt dix pour cent de la sérotonine (hormone du bonheur) que nous produisons sont fabriqués dans l'intestin. de l'âme, je ne connaissais que le vague, j'apprends que ce vague est aussi un nerf, magistrale voie de communication prioritaire entre l'intestin et certaines régions du cortex. Notre intestin, cerveau du ventre est doté des mêmes récepteurs nerveux que son grand frère du haut, c'est lui qu'il faudrait parfois savoir déplier sur le divan.

Nos amis les chats peuvent, déjections aidant devenir nos meilleurs ennemis par l'entremise de la toxoplasmose, tapie insidieusement en nous et qui induirait de la déréliction, jusqu'à des démarches suicidaires.

Vous serez abasourdis de découvrir les luttes intestines que se livrent, en nos fondements impassibles, mauvaises et bonnes bactéries.

La sidération vous guettera lorsque vous lirez que, sans qu'il soit question de scatologie, il y a cependant matière à transplantations fécales.

Et si l'on en vient à nous traiter d'opisthoconte tendance eucaryote, sachons que c'est un honneur que l'on nous fait.

Bref, dès lors qu'ainsi caca est grand, puisse cette didactique lecture faire de nous, à la turque de préférence, des chieurs accomplis.





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Comment transformer un bête cours de physiologie, qui plus est sur une fonction peu ragoutante quand à son résultat, la digestion (on n'est pas dans le domaine noble des neuro-sciences, qui a pour objet d'étude un organe aristocratique, le cerveau), en un récit distrayant bien que sérieux, argumenté et étayé par une bibliographie récente? C'est un pari que peu peuvent tenter car il faut avoir de solides connaissances scientifiques ET un regard décalé, ET un talent d'écriture pour y réussir.C'est gagné pour le charme discret de l'intestin, puisqu'après avoir été écoulé à plus d'un million d'exemplaire en Allemagne, le livre fait un tabac en France et caracole entête des ventes depuis de nombreux mois, le bouche à oreilles (tiens un raccourci que n'a pas envisagé l'auteur) fonctionne à merveille (ce n'est pas un critère absolu, je vous l'accorde, cf Cinquante nuances….)

il y est donc question de bouffe, d'excréments, de microbes, chaque acteur du scénario étant clairement installé à sa place avec un script limpide et intelligible. Certes Giulia Enders est spécialiste de la question, mais c'est un pré-requis nécessaire et pas toujours suffisant pour écrire un essai qui tient la route. Ici, pas de lézards, hormis une simplification peut-être un peu abusive du métabolisme des graisses, tout le reste est médicalement correct, actualisé par des revues bibliographiques récentes : félicitations du jury.

Quand à la forme, le succès de librairie ne serait pas aussi retentissant si la lecture revêtait le style de nos cours de bio. A force de personnification et de métaphores, les organes qui interviennent dans le processus en deviennent des acteurs branchés et rigolos, des potes qui sont là parce qu'ils nous veulent du bien et luttent au quotidien contre les ordures que nous tentons, sciemment ou non de leur infliger.

La partie la plus croustillante, si j'ose dire est sans doute celle qui est consacrée à la flore intestinale. C'est un secteur sous les feux de la rampe des instituts de recherche, qui passionnent tout autant les chercheurs que l'industrie agro-alimentaire, qui perçoit bien là une source de profits non négligeables.

Félicitations aussi pour la traductrice, qui restitue calembours et boutades avec brio, et ajoute des notes de bas de page précisant quelques chiffres en France.

Je ne serais pas contre d'autres épisodes du genre, avec en vedette, l'appareil cardio-vasculaire, ou le système nerveux, ou encore l'appareil locomoteur. Peu importe, pour peu qu'humour et clarté des propos contribuent utilement à la formation post-universitaire ou à la formation tout court, de lecteurs ravis de s'instruite dans le plaisir.
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Pas sûr que l'intestin ait vraiment le charme discret évoqué... mais Giulia Anders a un charme certain, et elle en a joué dans l'écriture et la promotion de ce livre ! C'est donc un objet très marketé que nous propose la jeune médecin, avec un style léger et humoristique, des illustrations fort sympathiques de sa soeur graphiste, une jolie histoire autour de la conception du livre et même une déclinaison sur youtube pour ceux qui parlent allemand.

Pour autant, ce côté léger et enlevé ne nuit ni au plaisir du lecteur ni à la qualité des informations techniques données. En ce sens, le titre ne ment pas : on peut vraiment apprendre ici pas mal de choses sur l'intestin, de la consistance idéale des selles à l'impact d'une bonne digestion sur notre moral, en passant par les causes des intolérances alimentaires ou le rôle des différentes bactéries dans le colon. Quand je dis "on", je parle bien entendu du grand public, car il s'agit d'un ouvrage de vulgarisation scientifique sans prétention, forcément moins intéressant pour les experts.

Le livre mêle les explications théoriques sur des particularités étonnantes de notre corps (la forme de l'estomac, l'efficacité plus grande des suppositoires par rapport aux cachets, la digestion qui se poursuit même quand le cerveau ne fonctionne plus...), quelques anecdotes et des pistes pour améliorer la santé de notre intestin au quotidien, et par conséquent notre santé toute entière.

Même si j'ai parfois un peu peiné à la lecture (en allemand, ceci explique peut-être cela), j'ai l'impression de mieux comprendre tous ces phénomènes intestinaux, digestifs ou "merdiques" et ai pris du plaisir, et quelques bonnes résolutions. Alors à quand une collection d'ouvrages de vulgarisation scientifique de ce type sur le cerveau, la respiration, la peau ou les muscles ? Je serais ravie de les découvrir le cas échéant.

Challenge Multi-Défis 13/15, challenge Atout Prix 19/20 et challenge PAL.
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Tout ce que vous avez voulu savoir sur vos intestins sans jamais oser le demander se trouve dans cet ouvrage fort savant écrit par un médecin qui s'est intéressé à cette question.

C'est qu'il s'en passe des choses insoupçonnées dans nos entrailles, à commencer par la digestion dont on a tous entendu parler, mais dont on n'a pas conscience, et on se rend compte à quel point la machine humaine est bien constituée, réglée et organisée.

Je ne peux m'empêcher à présent de réfléchir à ce qui se passe au moindre gargouillis qui se fait sentir en moi, de voir des bactéries partout (des bonnes et des mauvaises), de penser au travail de mon système immunitaire, et maintenant quand je mange des cornichons, je sais que je satisfais pleinement mes copines bactéries qui travaillent pour mon bien-être (ou pas) , et je reste surtout admirative de l'oeuvre de Giulia Enders qui nous livre un magnifique documentaire très poussé sur le système digestifs, les découvertes extraordinaires et recherches menées sur ce sujet, écrit dans un style humoristique nécessaire à l'ingestion de l'ouvrage que je n'aurais jamais pu lire sans ces passages hilarants qui vous poussent à continuer : les bactéries et la digestion, c'est sympas, mais il y avait de quoi s'assoupir si l'exposé s'était dispensé de cet aspect comique.
L'exposé sur les bactéries est long, très long et pas toujours abordable pour la non initiée que je suis.


Ce livre, je le garderai (d'habitude, j'envoie voyager les livres que j'ai lus), car il contient de précieuses informations que l'on peut avoir besoin de se rappeler de temps à autres.
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Le sujet m'avait attirée par sa particularité : savoir ce qu'il se passe dans notre ventre est très intéressant ! Avec le charme discret de l'intestin, Giulia Enders donne des conseils pour améliorer notre relation avec notre système digestif. Pourquoi réagissons-nous mal à certains produits ? à certains stress ? A quoi servent les bactéries ?
J'ai appris comment les allergies fonctionnent, à quoi les bactéries servent. C'est d'ailleurs cette partie sur ces organismes vivants qui m'a le plus fasciné ! Même si, après cette lecture, je les imagine partout… Mais sachez, que la plupart des bactéries sont des bonnes bactéries, très utiles pour notre corps. Impossible de résumer cet essai, le mieux c'est de le découvrir par vous-même. Pour savoir comment mieux, vivre mieux manger… et en plus, Giulia Enders présente le tout avec beaucoup d'humour.
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Deux jours que je cherche une idée pour vous donner envie de lire un bouquin sur l'intestin, deux jours que je ricane toute seule, dans mon coin. L'auteure, Médecin, raconte avec beaucoup d'humour le fonctionnement de notre intestin et les illustrations de sa soeur vont bien avec. Il se trouve que j'avais besoin de me renseigner. Alors non, non, non, je n'en dirai pas plus sur ce besoin. J'étais quand même bonne élève et la moitié du livre était de simples révisions mais j'ai appris aussi beaucoup.

Alors à tous les désorganisés de l'intestin qui pensent, grâce à leur médecin, parfois, souvent, que c'est un problème psychologique, cette bible est pour vous. Car effectivement avoir mal au ventre peut jouer sur l'humeur et non le contraire.

Maintenant je sais tout sur le microbiote, les probiotiques et les prébiotiques, mais aussi sur les déjections des animaux et sur les recherches des maladies psychiatriques en particulier la schizophrénie. Et oui… L'intestin est un sacré agent secret en plus d'être un charmant discret.

Bon d'accord j'avoue que lire cet ouvrage dans les transports en commun peut prêter à sourire, alors lisez-le au petit coin !
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Qu'ouïe-je ? Que lis-je ? Notre génial cerveau ne serait pas le pilote incontesté de cette suprême machine : notre corps vénéré ? Et qu'il nous faut composer avec nos entrailles : boyaux, bactéries, microbes... et matières fécales comprises ? Mais que dis-je « composer » ? Ne tortillons plus du cul pour chier droit : ce sont plutôt elles qui mènent le jeu, en déplaisent aux « braves gens » qui préfèrent étudier les mystères de notre esprit que la consistance de nos « cacas » : durs, mous, noirs, bruns, clairs, foncés ?, rien n'est anodin et tout est matière à creuser et développer notre affaire : celle d'une révolution. Oui, vous lisez bien, une révolution ! A en faire pâlir Galilée et Newton réunis ! Scientifiques et chercheurs en quette de notoriété, laissez tomber les neurones et penchez vous sur la cuvette ! Il y a de l'avenir et un créneau à prendre : notre « ventre » et tout ce qui le compose sont une mine de mystères encore à découvrir, de savoirs toujours inconnus sur le fonctionnement de cette sublime machine dont on croyait (presque) tout connaître : notre corps si fabuleux.

Giulia Enders, elle, n'a pas attendu son reste pour nous dévoiler tout le charme discret de l'intestin. Avec un culot et un humour dévastateur, encore étudiante et épaulée par le coup de crayon de sa soeur, elle a su poser les jalons d'une approche ludique, simple et enjouée de cette partie de notre anatomie qui commence à susciter les intérêts. Et bien lui en a pris : son avenir est assuré et elle peut continuer à oeuvrer sur ce vaste sujet. Et elle n'est pas la seule :
- Les scientifiques s'y collent et commencent à comprendre que beaucoup de nos maux ont leur source dans cette flore intestinale que nous ne ménageons plus, depuis l'industrialisation de la production de notre alimentation et l'entrée de la chimie dans nos assiettes (entre autre).
- Les industriels et chercheurs de l'agro-alimentaire également, car ils y ont vite vu le paquet de pognons qu'ils allaient pouvoir se faire. Pas si cons ! D'ici qu'ils nous brevètent par milliers nos gentilles bactéries intestinales comme ils ont fait avec le savoir ancestral des aborigènes sur les plantes et celui de la médecine chinoise, y a pas loin ! Imaginons dans quelques années, quand ils auront fini de mettre la main sur toutes les semences du monde, ce qu'ils pourront faire avec nos petites bactéries vitales ?? Maîtres de toutes les flores, de la plus intime à la plus commune, mais toutes universelles.

Wahou, mais c'est un super sujet de bouquin, là !
Excusez-moi mais je vais vous laisser. Je crois que je tiens mon filon à moi ! Avec un peu de chance, ce sera pas trop chiant !
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Une chose est sûre, même si le sujet de nos intestins est ici traité avec humour et pédagogie, je vous déconseille tout de même de le lire juste avant de passer à table. Nos petits neurones civilisés et bien proprets sont bien trop pudiques pour ne pas s'effaroucher des révélations de Giulia Enders.

Pourtant, comme cela fait un bien fou de mieux comprendre ce qui se passe dans le microcosme génial de notre système digestif, de cette infatigable usine qui ne connaît ni RTT, ni jours fériés, ni congés payés, qui trime de jour comme de nuit, de notre naissance à notre décès, ne ménageant ni ses heures, ni ses efforts et encore moins ses compétences infinies. Comment ne pas s'extasier au spectacle des mécaniques bien huilées de notre organisme ?

Bon, avouons que, sauf si la biologie est la base de votre profession, sortis des quelques heures de cours du lycée et des quelques articles glanés ici et là, nous sommes assez ignorants en la matière. Et parler de ses tripes, c'est carrément un tabou. Avoir mal au ventre, mal digérer, développer des maladies chroniques, devoir remettre en question son alimentation, parler d'hygiène, évoquer les parasites, etc. tout ça ne figure pas vraiment au programme du repas de famille dominical, à peine si on ose en toucher deux murmures à ton toubib...

Or, Giulia Enders, doctorante en médecine, s'appuie sur une large documentation pour aborder de but en blanc la question. Avec humour et décontraction - ça compte à l'heure de passer au petit coin -, elle démine les non-dits, elle explique, elle décortique, elle vulgarise les dernières découvertes pour nous aider à comprendre (bien plus qu'à apprendre).

Comprendre est en effet essentiel pour percevoir son corps autrement et pour le respecter. Lui nous respecte énormément mais comme, souvent, nous lui rendons mal ses milliards d'attentions quotidiennes, parfois sa patience est à bout. Avec "Le charme discret de l'intestin", les masques tombent et nous savons enfin ce qu'il nous reste à faire pour affronter constipation, maux de ventre, épisodes diarrhéiques, indigestion, ballonnements et autres phénomènes dont l'actualité secrète est si réelle que le premier bouquin un peu ludique sur le sujet devient un succès de librairie.

Un peu comme dans la super série animée "La vie" de mon enfance, j'ai donc pris un grand plaisir à me balader dans mes boyaux, vaisseaux, veines et autres nerfs, à contempler mes cellules au boulot, à dépister les méchantes bactéries et à dorloter les bienveillantes.

Côté écriture, c'est parfois un peu ardu - surtout si comme moi vous n'avez pas une tournure d'esprit scientifique -, mais au final, même si on ne retient pas tout, on en sort soulagé, un peu comme au sortir des cabinets.


Challenge A TOUT PRIX 2016 - 2017
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Plongée ludique, instructive et sans prétention dans ce nouveau continent à découvrir qu'est l'intestin. J'ai beaucoup apprécié que soit abordé avec humour le thème fascinant du « ventre, deuxième cerveau », et d'apprendre pleins de choses rigolotes (du « bien faire caca » à la vie trépidante dans la bouche !) propres à nous réconcilier avec nos boyaux méprisés.
Pas étonnant que ce bouquin cartonne, il a tout pour plaire à l'air du temps : il parle à tout le monde et à l'hypocondriaque qui sommeille en chacun, il nous explique que nous avons des milliards d'amis (les bactéries), il est accessible et dédramatise, et il est marrant !
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Challenge ABC 2016-2017

« Charme » et « discret » ne sont pas des mots qu'on associerait spontanément à « intestin ». de fait, celui-ci n'a rien d'un(e) bel(le) inconnu(e) timide qu'on rencontrerait par hasard dans le tram ou dans une librairie (oups pardon, ça c'est un fantasme de lecteur/trice). S'il ne nous est pas totalement inconnu puisque nous avons à faire (la grosse affaire) avec lui tous les jours, nous ne lui accordons généralement pas plus d'attention qu'aux citoyens lambda que nous croisons lors de nos transits quotidiens entre le métro et le dodo. A part quelques flatulences ou diarrhées intempestives qui nous le rappellent à notre « bon » souvenir, il se contente de faire son boulot dans son coin d'abdomen sans nous demander notre avis. Redoutable d'efficacité, ce travailleur acharné, maître des basses oeuvres qui ne rechigne pas à mettre les villosités dans la m..., euh, dans le cambouis, a, malgré sa silhouette peu esthétique mais invisible (sauf en cas de ballonnements), tout pour plaire à son employeur, c'est-à-dire vous et moi. On lui passera le défaut d'être un peu imbu de sa personne – enfin, de son organe – lui qui se voit, rien que ça, comme notre deuxième cerveau. Surtout qu'il n'aurait pas tout à fait tort, puisqu'il est établi qu'il est une base de données en tous genres, plus dense que celle de la NSA, dont il communique la primeur au cerveau via le nerf vague. Et vice-versa d'ailleurs.

Bref, si l'intestin n'est sans doute pas aussi doué question séduction que les doux yeux d'un(e) quelconque prince(sse) charmant(e) de chair et d'os, il n'en est pas moins une formidable machine de guerre (bactériologique) quand il s'agit de protéger notre système immunitaire et notre bien-être, même à l'insu de notre plein gré.

C'est tout le mérite de Giulia Enders d'avoir mis en lumière le rôle ingrat de cet organe que nous négligeons parfois mais qui, heureusement, ne nous en tient pas rigueur. Ce livre nous emmène en voyage dans le système digestif, de l'entrée à la sortie, nous en explique le fonctionnement et quelques dysfonctionnements, montre quelle fine équipe forment l'intestin et le cerveau, et fait l'inventaire des bactéries, bonnes et mauvaises, et de leurs luttes (intestines) de pouvoir. Ne vous attendez pas à un guide pratique sur « les 20 choses à faire pour avoir un intestin en pleine forme » ou à une liste exhaustive d'aliments à privilégier ou éviter. Il y a bien quelques conseils, assez évidents, style manger de la viande bio et des fibres, boire du thé vert, éviter les antibiotiques, mais ce livre est surtout un ouvrage de vulgarisation scientifique, qui opte pour un style léger et branché, et un ton humoristique (parfois trop potache), assez agréable à lire malgré quelques passages trop techniques aussitôt oubliés.

Voilà en tout cas un charme tout en « intériorités », dévoilé sous le feu des projecteurs. Plus question de discrétion...
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