Probablement en overdose de ce genre de bouquin. Je dois dire que celui-ci se démarque un peu dans le sens où l'homme n'est pas un connard macho fini et qu'à plusieurs reprises le personnage féminin se montre vraiment fort et combattif (elle n'a pas toujours besoin de lui). Le style est plutôt fluide, aucun soucis de ce côté. Encore une fois, je ne comprends pas l'intérêt de faire un tome 1, cette histoire se suffit à elle même, avec une fin satisfaisante et les problèmes du livre résolu.
Avec ma petite robe d’été et ma tarte aux pommes, j’avais l’impression d’être Laura Ingalls.
J’étais certaine d’être en train de vivre un moment unique, une de ces rencontres éphémères incroyables qui vient mettre votre univers sens dessus dessous. Ces rencontres ou ces simples regards qui vous coupent le souffle et qui vous donnent envie de plaquer votre vie pour vivre ce moment… C’était la première fois de ma vie que j’étais happé de la sorte par un homme. L’inconnu s’interrompit et jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, ses yeux rencontrèrent les miens dans un regard qui libéra un chaos en moi. J’étais partagée entre l’envie de lui sauter dessus et celle de m’enfuir à toutes jambes.
Regarde comme deux chaos deviennent l'infini...
Je dirais "oui" à tout ce que tu voudras entreprendre, Dylan. Absolument tout. J'aimerai comme mon fils l'homme qui te rendra heureuse, je serai fier du métier que tu choisiras, j'approuverai chaque chose si ça te rend heureuse. Et j'affronterai chaque personne qui se mettra en travers de ta route, je te tiendrai la main pour t'aider à avancer comme la première fois que tu t'es redressée de toi-même pour marcher.
Pour mettre les choses aux clairs, je ne suis pas pervers, je suis un homme. La limite est mince, mais tout de même !
- T'as prévu quelque chose après ?
- Oui, j'ai rendez-vous avec un type sympa. Grand, plutôt carré, assez silencieux, et très tendre. Il s'appelle Mon Lit. Tu connais ?
- Et pourquoi à San Francisco ?
- Et pourquoi pas ? Ma grand-mère m'a dit avant de partir : "Ne demande ton chemin à personne, tu risquerais de ne pas pouvoir te perdre..." Disons que je me suis perdue ici.
- T'es belle, en tout cas.
C'était officiel. ce mini-beau-gosse me faisait craquer.
- Toi aussi, tu es très beau.
- Je sais, approuva-t-il fièrement. C'est grâce à papa, c'est qu'est-ce qu'il dit toujours.
Il sortit alors des lingettes de sa poche ce qui fit grimacer Kyle. C’était pourtant bien mieux qu’à l’époque. Moi, ma mère crachait dans un mouchoir pour m’essuyer les joues.