AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,18

sur 11 notes
5
3 avis
4
4 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Emilio Esteban est un petit génie de 13 ans affublé d'horribles chemises hawaïennes. Sa grande soeur Rhonda Jane pratique le karaté. Ensemble, ils dirigent une agence de mannequins pour enfants à Los Carayos, près de la frontière mexicaine. Tout va pour le mieux ou à peu près dans le meilleur des mondes ou à peu près aussi, jusqu'au jour où deux malabars (des types baraqués, pas des chewing-gums) débarquent en défonçant la porte.
S'ensuivent 140 pages d'aventures barrées bien comme il faut.

Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes ferait s'arracher les cheveux à Egon Spengler. Ce roman jeunesse se pose là dans la catégorie “croiser les effluves, c'est mal”, sauf que là, c'est bien.
Le héros de l'histoire assis tranquille à son bureau jusqu'au moment où les ennuis frappent à sa porte assez fort pour la défoncer, on imagine Humphrey Bogart et du noir et blanc. Au lieu de ça, un môme dont la première réplique est en ancien français très approximatif (confondre “cestoit” et “icelui”, j'en connais un qui va se taper du Chrétien de Troyes à copier mille fois). Ouverture de roman noir en mode Sacré Graal, la première page annonce la couleur niveau second degré. La suite sera du même tonneau, ce qui fera plaisir aux Danaïdes.
Format court, récit rapide, la cavalcade ne s'arrête jamais. Placé sous les auspices de la série B échevelée, le bouquin relève du polar-thriller-aventure-action-cartoon, avec une enquête, des hommes de main, du karaté, des poursuites motorisées… Mélange foufou de Magnum pour les chemises à fleurs qui piquent les yeux, des premiers films de Jackie Chan et de Tex Avery pour les bagarres (ne manquent, comme dit Esteban, que les “p'tits zoziaux” tournoyant autour des mecs K.-O.), de la série Batman des années 60 avec ses onomatopées en surimpression à l'écran, d'Hercule Poirot pour les petites cellules grises, etc.
Patrick Eris joue les Last Action Hero et multiplie les références. On croise même le Septième Sceau de Bergman. Autant dire que si le roman s'adresse d'abord à un jeune public, les dinosaures dans mon genre sont les mieux armés pour capter les clins d'oeil issus d'une autre génération, celle qui a grandi dans les années 80 et 90 et connu la pub de Jean-Paul Goude pour le chocolat Lindt : “quelques grammes de finesse dans un monde de brutes”.
Lien : https://unkapart.fr/quelques..
Commenter  J’apprécie          80
Emilio Esteban, 13 ans, reçoit la visite de deux hommes de main à la recherche de Senorita Alves, un des jeunes modèle dont il s'occupe de gérer la carrière. Échappant à ses agresseurs avec la complicité de sa grande soeur Rhonda Jane, Emilio va essayer de démêler le fil de l'histoire ayant conduit ces brutes chez lui.

On ne s'ennuie pas dans cette histoire pleine d'aventures et d'humour. le décor du sud de la Californie, tout proche de la frontière mexicaine, est dépaysant.
De nombreux clichés sont utilisés qui permettront aux plus jeunes de découvrir ou retrouver les stéréotypes du film américain d'aventures et de gangsters plus bêtes et ridicules que machiavéliques.
On ne cherchera pas la vraisemblance dans la position du héro en considérant que le public visé doit se situer dans la tranche des 10-14 ans.
On pourra apprécier le personnage de la grande soeur, motarde, experte en karaté, qui veille sur son petit frère.

En tant qu'adulte, j'ai eu plus de mal à trouver mon compte dans cette histoire, mais je suis sûre que mes enfants vont apprécier les coups de poing, les courses-poursuite, les réparties d'Emilio, le dépaysement.
Commenter  J’apprécie          40
Être le directeur d'une agence mannequin à 13 ans, impossible ? Vous plaisantez, pas vrai ? Emilio Esteban en veux. Avec sa soeur, de 17 ans, ils gèrent l'agence Esteban. Des mannequins mineurs, que personne ne veut. Une frontière mexicaine à quelques kilomètres de chez eux, un tuteur Chico garagiste de surcroit qui les laisse faire, la frangine qui est ceinture noire de karaté... Attention, dépaysement garanti avec ce récit qui est tout, sauf traditionnel.

Bienvenue à OK Corral, ou plutôt Los Carayos. Une vie paisible, des gens dans le besoin, mais pas de meurtre ou de vols, tout va bien ! Bon, jusqu'à ce que deux loustics arrivent à l'agence Esteban, détruisent littéralement la porte en morceaux et agresse le jeune directeur pour avoir des renseignements sur l'une de ses modèles. Ils ne savent pas à qui ils ont affaire. Dommage pour leurs fesses, Rhonda Jane (la frangine) va les mettre KO, ou presque. Quelques prises de karaté, suivie d'une course poursuite en moto s'il-vous-plaît et paf, l'un des deux y passent ! Merci le pylône qui a traversé la route ! La Californie qui était si belle, si chaude, devient brûlante et les morts tombent comme des gouttes de pluie dans la bouche d'un assoiffé.

Tatataaaaaa, attention, flash spécial : Treedent, le nouveau dentifrice fraîcheur qui se met sur toutes les dents est en offre actuellement dans tous les bons magasins de la rue principale de Los Carayos !

13 ans et toutes ses dents, jusqu'au bout de l'histoire. S'il n'a pas la force et l'engouement dans la bagarre comme sa soeur, il a malgré tout un QI, non pas d'huitre, mais très très élevé. Einstein n'a plus qu'à bien se tenir. Il réfléchit vite et bien et nous pouvons le dire sans vraiment spoiler l'histoire : il est celui qui a tout trouvé. Facile, hein ? Okayyyyy, il est doué, oui, mais comment fait-il ? Suffit de lire, je ne vais pas tout donner non plus. Déjà que le texte est un poil de cheveu humoristique (je n'allais pas dire un autre endroit, il peut y avoir des enfants qui passent par là), alors si en plus je donne les détails, cela ne servira plus à rien. Je peux tout de même vous le dire, ils n'ont plus de parents, morts, accident, point final. C'est moi qui le dis, point final, mouais, il y a des détails, des explications, mais nous y reviendront plus tard.

Allez, on revient à la senorita qui est recherché. Une demoiselle qui est mannequin. (ça on le sait déjà, donc tu radotes ma vieille !) Pourquoi ? Vous ne le saurez pas dans l'immédiat et même le personnage qui nous parle a du mal à cracher le morceau. Toujours à faire des cachotteries. Ce qui a été un peu (beaucoup pour mon fils) un souci. Ce cher directeur nous appâte et coupe net. Une fois, deux fois, trois fois,... cela était un peu de trop. Emilio Esteban garde un peu trop de secrets et nous les déballe quasiment tous à la fin.

Les deux lourdauds du début ? Je n'ai pas d'autre mot pour les présenter. Les men in black version au rabais. Oui, c'est pas mal du tout, ils sont au rabais, avec leur fringues bon marché, leur manière de parler est bas de gamme et en plus ils ne comprennent rien. Pour le coup, ils ont un QI d'huitre, comme d'autres personnages que nous découvrons au fil de la lecture. Ils sont à la recherche de la demoiselle et n'hésitent pas à casser du bois, frapper dans ce qui leur barre le passage, aller jusqu'au meurtre. Des vilains peu intelligents dans toute leur splendeur ! Pour le coup, fiston est d'accord avec moi : on les adore ! le gros point positif ? La couverture est très attirante, avec ce qu'il faut pour attirer l'oeil.

Des personnages haut en couleur, avec un brin de steampunk dans le lot. Cela peut donner une envie de découvrir un autre univers. Un petit bout de papier au sol, il a raison ce n'est pas bon pour la planète de laisser traîner des objets dans la nature et une idée germe. J'aime la façon dont l'enquête est menée. Il faut de peu pour être heureux, vive Baloo ! Hum, il faut de peu pour avoir une piste, une seconde et ainsi de suite. Avec OMO, le linge sale devient resplendissant ! (Promis je ne suis sous aucune substance illicite, juste sous la lecture de ce texte et je peux vous assurer que ça cartonne !)

Et sinon, une morale ? Oh que oui ! Certains thèmes sont abordés, solidarité, racisme, jeux politique, pognon, poil à gratter et compagnie. Les adolescents en force ! Plusieurs pistes de réflexions sont lancées et permettent au jeune lecteur de réfléchir, pas autant que le héros privilégié, mais cela aide. Attention les chemises Magnum sont de sorties. Mais si ! Les chemises hawaïennes avec de grosses fleurs, manquait plus que Zeus et Apollon, quoique... les deux lourdauds pourraient avoir ce rôle : deux teignes qui une fois accrochées à un bas de pantalon ne lâchent plus rien.

En conclusion, les brutes n'ont qu'à bien se tenir ! Ils ne savent pas où ils mettent les pieds. Dommage pour eux ! Ils devraient compter leur abattis, parce qu'au final, ils ne leur en restera plus beaucoup !

Je remercie Babelio, par le biais de la masse critique pour cette lecture, ainsi que la maison d'éditions Séma pour l'envoi.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/quelques-grammes-de-brutes-dans-un-monde-de-finesse-patrick-eris-a180213380
Lien : http://chroniqueslivresques...
Commenter  J’apprécie          20
Un western spaghetti pour la jeunesse bourré d'humour et truffé de clins d'oeil. Un titre qui promet une bonne tranche de rigolade, la qualité de l'écriture en prime.

Emilio Esteban du haut de son jeune âge et de son QI hors norme a repris l'affaire familiale suite à la disparition parentale ; une agence de mannequin qui n'embauche que des jeunes talents. Protégé de près par son aînée, Rhonda Jane, une jeune adolescente au caractère trempé, qui ne brille pas par sa délicatesse et qui aime mater du méchant ! Les deux font la paire dans la disparité des personnalités. Et puis un jour, deux molosses viennent pimenter la vie bien rodée d'Emilio, une porte explosée, des menaces et c'est le début d'une aventure rocambolesque. J'ai bien aimé la confrontation de la finesse d'Emilio et de son affaire et la violence qui entre avec fracas dans sa vie pour l'embarquer dans une aventure où ce dernier devra affronter la mort, les menaces, la brutalité, les coups de feu pour s'engouffrer un peu plus dans des trafics et des affaires peu recommandables. Comment ce jeune garçon et sa soeur vont se sortir de ces affaires qui les dépassent complètement ?

Avec Patrick Eris, je suis plus habituée au thriller, au mystère et à des ambiances sombres avec souvent une touche de fantastique ou d'inconnu qui dépasse quelque peu le raisonnement cartésien. Je pense entre autre à Les arbres en hiver ou Ceux qui grattent la terre. Quelques grammes de brutes dans un monde de finesse joue sur un tout autre tableau, on prend un virage à 180 degré et on bascule dans une lecture jeunesse avec un humour décoiffant qui rôde et vous pique à chaque page, on sent inévitablement que l'auteur s'est fait plaisir, en multipliant des éléments farfelus limite invraisemblables mais qui fonctionnent. C'est étonnant de retrouver cette plume vraiment adaptée au thriller dans un univers à la limite du potache où le ridicule ne tue pas et où les jeunes personnages imposent là où les personnages adultes, souvent volontairement caricaturés (mine patibulaire, QI de poisson rouge, soif de pouvoir…) s'effacent. Côté ambiance, il ne manque que les chevaux, les santiags et les saloons pour se croire en plein western spaghetti d'une époque révolue, la modernité est passée par là et les chemises hawaïennes, le garage local et les grosses cylindrés ont remplacés ceux précédemment cités. le lieu de l'intrigue joue aussi beaucoup sur cette ambiance particulière, on est à la frontière mexicaine, il fait chaud mais l'odeur de la poudre a remplacé celle du sable chaud. Humour au second degré et série B bienvenue !

Le dynamisme du récit swingue et balance à tout va, une écriture qui s'adapte à ces personnages de manière assez tranchée mais à mon sens volontaire pour accentuer le côté farfelu de cette histoire. N'allez pas chercher du réalisme dans cette affaire, il n'y en a pas, on vogue sur une aventure qui joue sur les contrastes, sur un humour complètement décalé et des déconvenues qui s'accumulent toujours plus entraînant les personnages dans des péripéties violentes et qui explosent dans tous les sens du terme ! Amatrice adolescente des films d'action des années 90, j'avoue avoir subi les réminiscences passées de ce qui ont fait ma jeunesse, Ninja Kid ou Maman, j'ai raté l'avion par exemple, où les méchants tournés en ridicule se font donner des leçons par des jeunes gamins intelligents (Emilio) et costauds (Rhonda Jane). Il n'empêche, c'est barré mais c'est aussi loin d'être idiot au contraire.

En bref, un roman jeunesse volontairement décalé qui tire son épingle du jeu en jouant les choses à fond. Loin des codes et force est de constater l'originalité, l'auteur offre une version pulp d'un thriller jeunesse dans un univers et une ambiance qu'il affectionne. Bonne idée !

Je remercie l'auteur et Séma Editions pour cet envoi.
Lien : https://songesdunewalkyrie.w..
Commenter  J’apprécie          20
Etre directeur d'une agence de mannequinat n'est guère banal, surtout lorsque l'on n'a que quatorze ans. Mais Emilio Esteban, s'il est jeune ne manque pas d'expérience et comme son QI est stratosphérique (comme dirait un commentateur sportif télé qui n'a pas peur d'employer des mots dont il ne connait pas le sens et que ses confrères moutonnants relaient dans un ensemble digne des ovins de Panurge), il se débrouille honorablement.

Sa grande soeur Rhonda Jane l'aide dans ses démarches et il peut compter également sur leur tuteur, Chico, garagiste installé juste en face de leur domicile. Et les parents, me demanderez-vous benoîtement ? Ils sont morts quelques années auparavant dans un accident.

Emilio était une petite vedette de la publicité, plongé très jeune dans le grand bain pour des réclames du savon Dékrass. Il avait amassé ainsi une petite fortune que géraient ses parents mais à leur mort celui qui avait été nommé leur tuteur officiel s'était carapaté avec le magot. Ce qui fait qu'il ne leur restait plus grand-chose à lui Emilio et à sa soeur et que Chico, l'ami de la famille, avait été investi tuteur remplaçant, mais un tuteur efficient.

Emilio est plongé dans ses comptes lorsque tout à coup la porte de la pièce vole en éclats et que deux hommes s'introduisent avec force fracas. Ils veulent parler au père d'Emilio, le responsable de l'agence selon eux, ce qui prouve qu'ils ne sont guère renseignés, réclamant les coordonnées de Señorita Alvez. Il s'agit d'une gamine qui émarge à l'agence comme mannequin et a déjà posé pour de nombreuses séances de photos.

Pourquoi les deux hommes, surnommés l'Armoire et King Kong au vu de leur corpulence, réclament-ils les coordonnées de la jeune fille, Emilio n'a guère le temps de leur poser la question devant l'air vindicatif des deux brutes. Et ils se seraient chargés de le maltraiter si Rhonda Jane ne s'était pas interposée. Avant de chercher des noises à des gamins, il vaut mieux se renseigner mais comme je l'ai déjà signifié plus haut, ils avaient omis de se documenter. Aussi ils ne savaient pas que Rhonda Jane est championne de karaté et ils sont rapidement éjectés de la pièce.

Les deux hommes parviennent à s'enfuir, malgré l'aide apportée par Chico et ses trois employés, à bord de leur véhicule. En réalité l'Armoire a bien été capturé par Chico, et sous la menace de représailles indique son nom, Blowit, et celui de leur employeur, un prétendu Coyotte. Mais il parvient à jouer la belle, et à rejoindre son compagnon qui n'attendait que lui pour démarrer. Ils sont pris en chasse par Rhonda Jane qui conduit une Triumph hors d'âge mais encore vaillante. Emilio s'installe derrière elle et la moto se lance à la poursuite des deux brutes qui se plantent. King Kong est définitivement hors circuit quant à Blowit, il a disparu dans la nature.

Heureusement Emilio a ramassé un papier dans le véhicule, un vulgaire bordereau de livraison au nom de la blanchisserie White Blanco, du nom de son créateur un demi-siècle auparavant. Ce n'est pas grand-chose, et pourtant il s'agit bien d'un début de piste que vont remonter sans barguigner Emilio et sa soeur et quelques autres.



Narré sur un mode humoristique, ce roman pour adolescents que l'on pourrait qualifier de tragicomique ne manque pas d'intérêt et Patrick Eris s'attelle à la grande lessive californienne. Car j'ai omis de vous signaler que l'action se déroule près de la frontière mexicaine.

Et ce qui n'était qu'une aimable histoire narrée par un enfant de quatorze ans, qui possède un QI stratos… un peu supérieur à la moyenne disons, prend de l'ampleur au fur et à mesure de son développement.

Et l'on pourrait même dire que ce roman est débridé et dans lequel on peut laver son linge sale, mais pas en famille. Avec un petit goût de fantastique car l'un des protagonistes de ce conte relève du prototype d'un exosquelette.

Et cette histoire prend encore plus d'acuité vers sa conclusion à cause des événements qui se déroulent actuellement sous l'impulsion d'un président américain arrogant et, n'ayons pas peur des mots, raciste.

Et comme je le dis souvent, les romans publiés dans des collections destinées aux adolescents ne sont pas réservés à une tranche d'âge prédéfinie et les adultes peuvent en tirer de nombreux enseignements, s'ils ne sont pas confis dans leurs réactions ségrégationnistes et s'ils veulent bien réfléchir à ce qu'il se passe autour d'eux.

Lien : http://leslecturesdelonclepa..
Commenter  J’apprécie          10
J'ai pu lire ce livre grâce à l'opération Masse critique de Babelio! Ça fait un petit moment que je l'ai lu déjà mais je n'ai pas eu le temps d'écrire ma chronique.. On dit merci les petits microbes! J'ai essayé plusieurs fois de l'écrire, mais je n'avais clairement pas la force ni le courage de trouver les mots. Alors je me suis contenté de lire et dévorer mes romans. Mais maintenant il est temps de rattraper toutes ces merveilleuses chroniques qui n'attendent que ça d'être rédigée! Surtout que ces derniers temps je n'ai eu que de bonnes lectures! Ça fait tellement plaisir!

J'avais hâte de me plonger dans ce roman la couverture était si attrayante qu'il m'a énormément intrigué! On voit d'ailleurs qu'il s'agit du un ouvrage destiné à un public jeune mais j'ai beaucoup apprécié cette lecture. Parfois un roman assez jeunesse ça fait beaucoup de bien. Une lecture légère comme celle ci est si agréable a découvrir! D'autant plus qu'il n'est pas très long et c'est écrit assez gros, vous ne devriez pas l'être très longtemps avant de le finir!

J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur. Simple et efficace. Elle se lit extrêmement facilement. Une plume addictive qui nous donne tant envie de découvrir les chapitres le subis après les autres! Personnellement, je l'ai dévoré à une vitesse folle, en a peine une heure j'avais terminé le roman. L'auteur arrive à nous tenir en haleine tout le long de son histoire! J'étais même triste lorsque j'ai tourné la dernière page.. Je l'ai complètement dévoré! Je crois même qu'en une heure je l'avais déjà terminé!

Un roman remplie d'humour qui nous plonge au coeur d'une « enquête » que va mené Emilio et sa soeur Rhonda Jane. Pourquoi deux mastodontes se pointent à l'agence en lui demandant les coordonnées d'une de ses modèles? Il trouve ça étrange et se lance dans une petite enquête passionnante! Ambiance western assurée étant donné que ça se déroule à la frontière mexicaine! le suspense est assuré jusqu'au bout parce que je n'ai pas une seule seconde deviné la fin de l'histoire ou alors je suis une bien piètre enquêtrice! Les personnages sont haut en couleurs et si attachants tout en étant plutôt drôle, surtout Rhonda Jane, elle m'a énormément fait rire avec son côté grosse brute!

Un roman très jeunesse mais extrêmement plaisant pour tous les âges. Un roman addictif, mêlant enquête, amour fraternel, amitié, action et surtout rempli d'humour. Avec également des leçons à en tirer, surtout à la fin, c'est clairement en train de se passer dans ce pays malheureusement.. Tout un mélange qui rend la lecture si agréable! Je n'hésiterais pas une seule seconde à mettre ce roman dans les mains d'un de mes neveux!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
Commenter  J’apprécie          00
Coup de coeur pour ce livre. Je les dévoré en 2h à peine et quand on arrive à la fin on est vraiment triste que sa ce finisse déjà.
Ce livre mélange la fraternité avec beaucoup d'humour, mêlant tous cela à une enquête. Très bon livre !
Commenter  J’apprécie          00
Gros gros coup de coeur sur ce roman qui mêle amitié, amour fraternel, action et humour à la perfection ! J'ai vraiment adoré ! J'aurai aimé qu'il soit plus long, ou qu'il y est une suite !
Commenter  J’apprécie          00
Le commentaire de Martine : COUP DE COeUR!
Un bon roman jeunesse comme je les aime, une histoire qui nous tient en haleine et qui a une petite pointe d'humour, ce qui permet de trouver cette lecture très agréable.
Emilio Esteban dirige une agence de mannequinat, mais les temps sont difficiles, quand on est un adolescent même si notre intelligence dépasse de beaucoup l'élite, il faut s'entourer de jeunes sur qui on peut compter. Rhonda Jane, la soeur d'Emilio, est toujours là pour lui, que ce soit pour le soutenir, l'aider, et lui donner des conseils.
Puis un jour, toute l'organisation de l'agence et la vie d'Emilio, furent chamboulées par le fracas de son bureau par deux grosses brutes. Et suite à tous ces événements, nous entrons dans une histoire remplie de bouleversements, de moments fous, des poursuites, des trafics en tous genres, des péripéties qui demandent du doigté ou de l'intelligence. Un superbe suspense qui ne laisse pas de place à se la couler douce.
La plume de Patrick Eris, est très addictive, surprenante et intéressante. Il réussit à nous embarquer dans une histoire folle sans se perdre dans l'accumulation d'actions inutiles. C'est une lecture ludique, imprévisible, tout ce qui faut pour que le jeune lecteur ne s'ennuie pas. C'est pourquoi, j'ai ressenti un vrai coup de coeur pour toutes les qualités que possède ce roman jeunesse.

Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (13) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature jeunesse

Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

Somebody Owens
Dead Owens
Nobody Owens
Baby Owens

10 questions
1525 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur ce livre

{* *}