Je ne connaissais pas cet auteur, Espedite, au nom qui m'évoque les penseurs grecs et le résumé, promesse de style et de genre a suffit à m'intéresser. Un titre étrange,
Utérotopie pour un petit roman dont on se demande comment va-t-il remplir ses promesses.
À mon goût, le roman souffre d'un style sec, sans chaleur, qui se perd un peu dans le propos. D'abord, la question du corps (de la femme), sa liberté d'en disposer comme elles le souhaitent puis
Utérotopie semble glisser vers autre chose.
La dystopie, en filigranes, comme une Sf de « juste après » est un pointillé d'avenir possible. Malheureusement, je n'ai jamais été en empathie avec les voix qui s'expriment dans
Utérotopie. Voix distendues dont l'échos se perd à défaut d'être plus fortes, plus marquantes, plus vivantes ou je ne sais quoi d'autre.
Le style, sans fioriture, pourrait me faire lire un autre roman d'Espedite mais ce serait sans grand enthousiasme.
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