Qui veut tuer Enzo Fortezi ?

Commentaire de lecture d'un parrain de la pègre marseillaise. J'ai lu ton bouquin, Marco, « Qui veut tuer Enzo Fortezi, et je sais bien que c'est toi qui l'as écrit, même si tu signes sous cet allonyme : Franck Esposito… À ce propos dis-moi, tu l'as déniché ou ce blaze italien, tu n'es pas napolitain, Marco, tu es marseillais ! Tu cherches à brouiller les pistes ou quoi ? Vaï, tu sais bien que ou que tu sois, je te retrouverai.
Alors comme ça. Tu prétends que ton histoire c'est un simple roman. Tu ne chercherais pas à me friser les bafis comme le dernier des niflants, j'espère. Je sais bien moi que tout ce que tu racontes là-dedans, c'est la vérité vraie. Ho ! Tu n'es pas de la famille, petit, tu es journaliste, ton métier c'est de raconter des histoires en prenant bien garde de censurer ce que les kékés et les touristes, ils n'ont pas besoin de savoir. Si tu ne le fais pas de ton propre chef, d'autres le feront à ta place. Tu le sais, je n'aime pas la violence quand elle n'est pas nécessaire. Mais tu sais aussi ce que disait Machiavel : Il y a deux manières de combattre, l'une par les lois, l'autre par la force. La première est propre aux hommes, la seconde propre aux bêtes. Mais comme la première, bien souvent, ne suffit pas, té, il faut recourir à la seconde. C'est pourquoi est nécessaire aux hommes comme moi, machiavel disait prince, de savoir bien pratiquer la bête et l'homme. Dis-moi, fada, pourquoi as-tu accepté la mission que t'a confiée ce chapacan d'Enzo ? Porte-flingue, ce n'est pas ton métier. Pour l'argent ? Ça, je veux bien comprendre. Et puis c'est vrai, tu t'es pas mal baladé pour un apprenti truand… En te lisant, avec toi, j'ai visité de beaux pays, Miami, la patrie des riches et des sauriens Hong-Kong, la planète aux yeux bridés, j'ai aussi croisé des cajoles aussi superbes que venimeuses et même j'ai croisé des filles très bien… Et puis, tu décris si bien notre belle citée phocéenne, tu sais en parler de ses beautés et de ses spécialités culinaires que le monde entier nous envie… Et en plus, Marco, pour un gratte-papier, tu manies bien la plus… Alors pourquoi ? Mais tu étais au parfum, faut pas emboucaner les truands quand tu n'en es pas un ! Au lieu de faire le jobastres qui à force de jouer les marioles, se retrouve dans la panade, tu aurais dû te contenter du vieux port, de la corniche, du panier et ta feuille de chou tu as déjà morflé, Marco… Et ce n'est pas fini… Tu vois ce stassi dans mon dos, il est aussi stoquefiche que bon tireur… Alors, fais ta prière, le baveux… Et vous lecteur, hâtez-vous de lire ce livre, avant que ne disparaisse l'auteur. Marco, j'irai fleurir ta tombe, car j'ai apprécié ton bouquin et surtout, je t'aimais bien !

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Je ne m'attendais absolument pas à ce drame amoureux, à ces moments intimistes de confessions d'un homme qui vieillit alors que j'étais prise dans le suspens : «  Mais qui veut tuer Enzo Fortezi ? » Ce roman contient tous les bons ingrédients d'un polar réussi et le sel de la «  Bonne Mer » de Marseille... Cela m'a rappelé mes lectures des Pagnol et cette façon de parler des marseillais … Et toute la saveur également de l'amour … Chapeau Franck Esposito pour avoir su rendre le personnage principal, Marco, le narrateur touchant et vibrant d'émotions … loin des clichés...

Voilà le héro de Franck Esposito qui accepte la mission d'un truand de la cité phocéenne pour se retrouver dans un brave pastis. Ça daube les embrouilles avec les bordilles locales, mais pas que, puisque cette histoire l'entraînera jusqu'à Miami ( la ville la plus moche du monde (si... si), et aussi en Chine pour un stage "triade". C'est bien connu les marseillais n'ont peur de rien because la Bonne Mère veille sur leurs carcasses en priorité même au-delà des mers. Plus forte que le roquefort en somme. Bon cela n'empêchera pas que le Marco va morfler majoré, la divine statue ne peut pas tout, elle aussi pratique la sieste provençale ce qui minimise sa vigilance par moments.

Evidemment, la plume affûtée de Franck Esposito nous croque la ville avec de l'encre extraite d'un jus de cigale dont la recette lui est secrète. Ça fleure bon les calanques, les quartiers, le romarin et le 102. Et puis l'auteur nous régale de ces connaissances culinaire d'ici ou d'ailleurs, de ses connaissances acérées des courbes féminines, sans jamais perdre de vue la question essentielle que tout lecteur est en droit de se poser: mais qui veut tuer au final Enzo Fortezi?

Pour ma part un excellent moment de lecture.
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DES VOYAGES EXOTIQUES ET DES FEMMES ATTIRANTES POUR UN JOURNALISTE MARSEILLAIS !
Le journaliste Marco vous fera aimer Marseille et ses habitants.
Marco est un Marseillais comme on les aime, comme on en connait tous au moins un : truculent, amateur de bonne chère, des femmes, des amis et des ballades dans les calanques.
On le suit « de Marseille à Miami en passant par Hong-Kong et Macao »...
Des voyages si bien documentés qu'on s'y croirait, dans ces villes.
On s'y promène, on ressent l'ambiance, on entend les bruits, on sent les odeurs de nourriture dans les rues.
On y fait aussi des rencontres : les mafias, leurs banquets et leurs femmes. On découvre leur fonctionnement, leur cruauté, on s'étonne de les voir à la fois si dissemblables mais capables de s'unir. On tremble pour Marco au cours de ce périple dangereux où on rencontre des femmes qu'on aurait aimé aimer.
« Qui veut tuer Enzo Fortezi ? » est un roman policier et aussi un roman d'aventures au parfum d'un film de Belmondo.
Franck Esposito nous raconte si bien la calanque de Sormiou qu'il nous donne l'envie d'y vivre et pourquoi pas, d'y finir paisiblement ses jours dans cette nature inimitable.
Avec Marco, on ne voit pas le temps passer. À l'arrivée, on se dit : « Mince, c'est déjà fini ! » Et on est prêt pour un autre voyage.
Chapeau, Franck Esposito !

Un très bon polar exotique et haletant...
Un excellent moment de lecture qui fleure bon la capitale phocéenne, les plages de Miami et les saveurs d'Asie, le tout saupoudré d'un zeste d'érotisme bienvenu. Un polar dynamique et haletant qui croque les truands et les mafias de différents pays avec une verve truculente laissant pointer ici et là des réflexions plus profondes sur l'amour et le temps qui passe. le journaliste Marco di Matteo nous emporte avec lui dans des aventures trépidantes et très bien documentées, ponctuées de descriptions confondantes de réalisme qui ajoutent à l'envergure de l'ensemble. A consommer sans modération à l'ombre d'un tilleul et un verre de 102 dans une main.

Un vrai polar marseillais.
Marco di Matteo, journaliste d'investigation, désabusé par la vie, est choisi par Enzo Fortezi, truand marseillais incarcéré aux Baumettes qui craint pour sa vie. Il charge Marco de découvrir qui lui en veut au point de vouloir le tuer même en prison.
Marco, aidé d'Ange, un ami policier aux méthodes pas toujours conventionnelles, part à la recherche du tueur en suivant les indications d'Enzo Fortezi. Son enquête plonge dans le passé d'Enzo et l'amènera de Miami à Hong Kong pour revenir à Marseille.
Franck Esposito, que je découvre, sait parfaitement faire vivre le Marseille qu'il aime mais aussi les villes lointaines que Marco va parcourir. La description n'est pas seulement visuelle, elle est aussi gustative. Il y a à boire et à manger dans ce roman !
Au début, j'ai été un peu désarçonnée étant peu habituée aux polars (les vrais) mais très vite, je suis entrée de plein fouet dans l'atmosphère des personnages marseillais si bien que je l'ai lu très vite voulant savoir le fin mot de l'histoire : qui veut tuer Enzo Fortezi ?
Bref, un vrai polar typiquement marseillais teinté d'exotisme dont l'écriture agréable est en parfaite adéquation avec l'histoire racontée.

Narrée à la première personne, cette sombre histoire de truands met directement le lecteur à la place du narrateur. de Marseille à Miami, avec même une escapade en Chine, Franck Esposito distille le suspense car tout au long de l'enquête, on se demande bien qui veut tuer Enzo Fortezi.
Même si l'histoire se passe actuellement, je me suis surprise à comparer cette histoire à un bon vieux film avec Bogart. Mateo me faisant plus penser au vieux détective désabusé des années trente qu'à un jeune et fringant journaliste.
En tout cas, j'ai passé un bon moment de lecture avec ce polar.

Je m'attendais à une histoire en noir, blanc et rouge, un roman glauque avec meurtres et belles poupées, mais on est loin de ces clichés. Certes, on a du sang et des femmes sublimes et vénéneuses, mais pas que. le journaliste Marco di Matteo accepte d'aider un mafieux marseillais, en prison, à découvrir qui veut le tuer. C'est le début des tribulations mouvementées d'un journaliste globe-trotter, et le prétexte pour voyager et découvrir les us et coutumes des mafias locales. Un très bon roman, coloré par des descriptions lumineuses (et odorantes avec des recettes de cuisines alléchantes) qui nous emmènent de Marseille à Miami ou Hong Kong. C'est dynamique, original et fort bien documenté ! Pas d'ennui, Franck Esposito nous entraine dans son univers, impossible à lâcher, car on veut vraiment savoir "qui veut tuer Enzo Fortezi". Merci pour cet excellent moment de lecture !