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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'auteur revient sur le personnage et la vie de Tatiana Gnéditch, célèbre traductrice russe qui a donné sa vie à la littérature...

Mon résumé sera aussi bref que cette nouvelle : ne faisons pas l'amalgame entre la description du destin d'une personne incroyable à l'origine d'un des travaux de traduction les plus remarquables de son temps et le texte. Honnêtement, Efim Etkind, s'il avait vraiment voulu rendre un hommage complet à Gnéditch, avait bien suffisamment de matière pour transformer cette nouvelle en biographie romancée, laquelle aurait clairement rendu bien plus justice à cette femme et à son métier de l'ombre trop peu reconnu. A la place, on a une succession de faits sans réelle émotion ou si peu.
J'aurais tant voulu en savoir plus, vivre ce mélange d'horreur et de merveilleux avec elle quand elle est enfermée et traduit. J'aurais voulu vivre avec elle et lâcher quelques larmes quand le public se lève et l'applaudit à tout rompre à la fin de la représentation de sa traduction en russe de la pièce de Byron. J'aurais voulu être témoin de l'injustice et vivre la création, la recherche, le style, la dévotion, l'intelligence, l'abnégation... J'aurais voulu être là pour la soutenir face à la violence de son mari. J'aurais voulu être ce professeur qui a reçu la traduction magique et ne pas en croire ses yeux, être bouleversée face à la beauté du langage, émerveillée devant ce travail gigantesque accompli.
J'aurais voulu. Mais je n'ai pas eu. Ni elle n'a eu le digne hommage, le témoignage de respect et d'admiration auquel elle avait droit, selon ce que ce petit texte suggère.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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C'est la critique de valsing qui m'a donné en vie de lire ce livre qui (à ma plus grande surprise) fait moins de 30 pages.

Je n'avais encore jamais entendu parler de Tatiana Grigorievna Gnéditch (1907-1976). Elle a passé deux ans à la prison de Chpalernaïa avant d'être envoyée pendant 8 ans dans un camp de redressement pour "trahison de la patrie" (elle n'a bien évidemment rien fait pour mériter cette condamnation).

Elle est connue pour avoir traduit Don Juan de Byron (traduction tirée à 100.000 exemplaires).

Sur la 3ème page de couverture on peut lire : "Le destin de Tatiana Gnéditch, descendante du traducteur de l'Iliade en russe, illustre une fois de plus la place de la poésie et de l'art dans la résitance aux dictatures : la beauté agit sur les âmes, sur celles des victimes, sur celles des lecteurs, et qui sait? peut-être même sur celles des bourreaux..."

Je suis plutôt déçue... elle méritait mieux que cette vingtaine de pages qui n'en dit pas assez.



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