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Citations sur Aime-moi, por favor ! (33)

Quand on fait l'amour, on peut crier, ça n'a pas d'importance, on ne perd pas son a. C'est comme un bébé qui naît, il a beau pleurer pleurer pleurer, ça ne le rend pas aphone parce qu'il a tout bien ouvert, toutes ses résonances sont bien en phase avec son appareil phonateur. Quand une femme a un orgasme, c'est pareil. Le cri sort par en dessous, à l'endroit où l'on appuie sur le diaphragme, donc bien au-dessous du diaphragme. Depuis l'appareil reproducteur, pas depuis l'appareil phonateur. C'est à dire depuis le con. Excusez-moi de parler comme ça, je peux être très raffinée si je veux, mais le fait est qu'il n'y a pas d'autres façons de le dire. Quand on fait l'amour, on inspire par le con, pas par la poitrine ni par le diaphragme, mais par le con, et l'air entre et sort par en-dessous. Et comme on est complètement ouverte, on peut crier fort sans forcer, on ne risque absolument pas de devenir aphone, à condition de crier par le con. Il faut crier par le con !
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Aucun Grand Amour n'atteint la perfection dont il a besoin et à laquelle il aspire.
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C'est ainsi que nous nous retrouvâmes là-bas, Olga, Nacho et moi, d'abord à écouter Pat Metheny, puis à faire la tournée des bars, tous les trois trentenaires et célibataires, ni excessivement frustrés de l'être ni obsédés par les nécessités de notre horloge biologique, contredisant donc l'idée répandue selon laquelle les célibataires deviendraient givrés ou cafardeux à l'approche de la quarantaine.
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Instantanément, il se mit à bander, ses intentions étaient on ne peut plus clair à en juger par la trique monumentale qui dilatait son entrejambe. Le plus étrange est que je réagis au quart de tour, que je ne le repoussai pas comme cela aurait été normal, et comme je le pensais en toute conscience. Tout était très étrange, car lorsqu'il souleva ma jupe et baissa mon slip, je me rendis compte, tandis qu'il mettait ses doigts, que j'étais très humide, alors que je n'avais rien remarqué avant, comme si mon vagin avait une vie autonome, agissait de façon indépendante, on sait que la chatte a ses raisons que la raison ne connaît pas.
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[...] les hommes aiment ce qu'ils désirent et [...] les femmes désirent ce qu'elles aiment.
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Si j'étais là je t'embrasserais l'épaule comme je l'ai fait cette nuit-là, et je descendrais lentement jusqu'à tes fesses comme je l'ai fait cette nuit-là, et je te les mordillerais doucement comme je l'ai fait cette nuit-là, et ensuite je lécherais la crête entre tes fesses, je me laisserais glisser lentement jusqu'en bas comme je l'ai fait cette nuit-là, et tu soulèverais ta croupe comme sans le vouloir, comme quelqu'un qui ne veut pas me faciliter l'accès comme tu l'as fait cette nuit-là, et je continuerais à avancer à coup de langue, à boire tes sécrétions comme je l'ai fait cette nuit-là, et tu commencerais à remuer d'avant en arrière et d'arrière en avant, en gémissant tout doucement comme tu l'as fait cette nuit-là, à peine plus qu'un murmure au début, un ronronnement de chatte, mais en élevant peu à peu la voix, et en remuant de plus en plus vite, d'avant en arrière et d'arrière en avant, au rythme de tes propres gémissements, comme tu l'as fait cette nuit-là, et tu finirais par t’effondrer d'un coup, épuisée, exténuée, te retournant sur le lit, agrippant ton clitoris avec les mains pour décupler le plaisir, jusqu'à succomber comme tu l'as fait cette nuit-là, comme tu le fais maintenant, à l'autre bout du fil.
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Passé trente ans on ne peut plus compter sur les vieilles amies, elles sont toutes fiancées, et sortir en boîte devient de plus en plus pénible, on se sent comme un animal étranger au milieu d'ados aux cheveux de toutes les couleurs et au nombril perforé, danser est devenu ennuyeux, boire donne la gueule de bois, se droguer rend dépressif, on drague peu et essentiellement le dessous du panier, car la moindre nana de vingt ans a un look contre lequel on ne peut lutter, et en plus on n'échappe pas à cette impression angoissante du 'j'ai déjà vécu ça, j'ai déjà été là, j'ai déjà fait ça tellement souvent et tellement mieux'. A trente ans passés, un partenaire cesse d'être un plaisir pour devenir une nécessité, le quitter est un luxe que peu peuvent se permettre, sauf à adorer la solitude ou à jouir d'un hobby très absorbant, [...].


(dans "Une nuit au cimetière")
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Finalement, quelqu'un s'est jeté à l'eau et, en très peu de temps, plusieurs garçons se sont retrouvés dans la piscine. Au début, aucune fille. Puis, elles ont tout enelvé sauf leurs sous-vêtements. J'imagine qu'elles étaient au courant que la soirée se terminerait comme ça et que ce n'était pas la première fois qu'elles finissaient dans la piscine de Gonzalo, parce qu'elles avaient toutes des ensembles impressionnants, hors de prix, en dentelle, brodés, comme si elles savaient avant de sortir de chez elles qu'à la fin de la soirée elle les exhiberaient. Moi, je ne voulais pas me jeter à l'eau pour une raison toute bête : je n'avais pas de dessous somptueux à arborer, seulement un soutien-gorge et un slip en coton très ordinaire. Gonzalo a insisté alors pour que jeplonge avec lui, pourquoi tu ne veux pas, ne sois pas dégonflée comme ça. Il me provoquait, et j'étais tellement bourrée que j'ai fini par sauter le pas. J'ai enlevé mes habits et je me suis jetée à l'eau en petite culotte, sans soutien-gorge, en sachant pertinnement que j'allais scandaliser tout le monde. A l'époque, au début des années quatre-vingt, la mode du topless n'était pas répandue et je savais que j'avais une belle poitrine, on me l'avait dit plusieurs fois. La seule façon pour moi d'écraser ces pétasses qui portaient des soutifs de La Perla était d'exhiber mes quatre-vingt-dix centimètres, bien fermes et bien en place.
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...de les imaginer tous deux érigés, turgescents, en une étreinte sauvage et haletante, s'embrassant sur la bouche, sur le sexe, sur leurs seins durs comme des noyaux d'olive ; d'imaginer leurs queues énormes, comblées dans l'obscurité secrète et complice de la nuit, tandis que les parents de Goyo dormaient du sommeil du juste dans le confort gris bourgeois de leur chambre à coucher, sous le crucifix qui veillait sur leurs nuits – chastes depuis tant d'années -, sans savoir qu'à quelques mètres seulement leur fils bien aimé, leur fils si parfait, l'étudiant exemplaire, le modèle de vertu, était en train de jouir sur le ventre, sur le dos, peut-être même dans l'anus de son meilleur ami, qui mordait l'oreiller pour étouffer ses râles de plaisir.
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Palestiniens, Irakiens, Sahraouis : tous sacrifiés à la même passion, la passion de l'Occident pour l'or noir.
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