Citations sur Les aventurières du ciel (14)
HÉLÈNE BOUCHER : La petite Jeanne d'Arc
Hélène se sent investie d'une double mission : faire honneur à la France, faire honneur aux femmes.
(p. 155)
MARYSE HILSZ : La main de fer
Maryse Bastié dira d'elle : "Avec le souvenir de son courage indomptable et sa magnifique loyauté, ce qui demeurera dans la mémoire de ceux qui ont bien connu Maryse Hilsz, c'est l'image d'une grande Française au cœur d'or."
(p. 313)
ADRIENNE BOLLAND : L'enfant terrible
"Si je dois quitter ce monde, songe-t-elle, ce sera au moins en ayant tenté quelque chose de grand." Elle ne se définit pas comme une héroïne, ses vrais amis le savent. Elle vit d'audace, voilà tout. Les expatriés français prétendent qu'elle n'est qu'une folle qui s'apprête à ridiculiser la France ? Elle n'a jamais autant aimé son pays que ce jour où elle pense mourir. "Ces gens-là vivent comme des vieillards, jure-t-elle entre ses dents. Ce sont eux qui sont déjà morts."
(p. 49)
La mort est peut-être au bout de l’aventure mais ce peut être aussi la gloire. Beryl n’est pas une écervelée mais une pilote aguerrie, rompue aux conditions de pilotage extrêmes. Surtout, elle a pour elle cette volonté parfaite, cette confiance farouche qui la caractérisent, comme ce besoin de mesurer sa force ,de ne jamais se satisfaire de ses acquis.
HÉLÈNE BOUCHER : La petite Jeanne d'Arc
Mots de Michel Détroyat (anc. pilote de chasse, pilote d'essai, virtuose de voltige aérienne et champion de courses de vitesse) :
" Je vous prends avec moi. Mais je vous préviens : à partir du moment où je décide de vous entraîner, vous cessez d'être une femme à mes yeux. Vous devenez un pilote. Aussi, n'attendez de moi ni complaisance ni galanterie. "
Ce discours sans concession est la plus grande marque d'estime que Détroyat puisse donner à Hélène.
(p. 151)
BERYL MARKHAM : La lionne anglaise
Les instruments peuvent se détraquer. Si tu peux pas piloter sans badin, sans altimètre, sans indicateur de virage et d'inclinaison, ça veut dire que tu ne sais pas piloter. Tu es comme quelqu'un qui ignore ce qu'il pense après avoir lu son journal.
(p. 95)
MARYSE BASTIÉ : L'aigle de France
" Je voulais, dans sa carcasse de métal, glisser un peu de cette ardeur obstinée qui était en moi."
(p. 209)
(elle parlait ainsi de son avion Caudron Simoun conçu par le grand aérodynamicien Marcel Riffard et équipé du performant moteur Renault Bengali)
MARYSE BASTIÉ : L'aigle de France
Pourtant, comme il serait facile à Maryse d'abaisser enfin ses paupières, de relâcher ses muscles et de se laisser happer par le sommeil ; elle n'aurait rien à faire - juste à laisser en paix son corps et son esprit ; il lui suffirait de diminuer l'étreinte de sa main sanguinolente sur le manche à balai qu'elle tient fermement depuis le début du vol [...] et de lever du palonnier ses pieds ankylosés. Mais voilà : dans le ciel, dormir, c'est mourir.
(p. 173)
HÉLÈNE BOUCHER : La petite Jeanne d'Arc
Elle a seize ans et décrète que " la vie, ça se pilote comme une voiture ".
(p. 127)
ADRIENNE BOLLAND : L'enfant terrible
Je ne place rien au-dessus de la liberté.
(p. 67)