La saga des hommes-dieux, tome 3 : Cosmos privé

J'ai pris le livre par hasard dans une pile de ma bibliothèque. de P. José Farmer, je n'ai lu que 2 ou 3 autres livres qui m'avaient plu. Mais là, ce bouquin est l'apothéose du genre aventure dans l'espace. Ce n'est pas un space-opéra. C'est de la science-fiction bien sur mais ca pourrait être transporté pratiquement dans un roman du XIXème siècle. le livre est concentré sur un seul personnage qui est livré à des aventures à faire pâlir n'importe quels Jules Verne ou Alexandre Dumas. Je n'exagère pas. J'ai été emporté dès le début dans un tourbillon romanesque, un déluge d'actions incroyables, une richesse extraordinaire de scènes typiques, atypiques, ahurissantes, singulières. Rares sont les livres que j'ai parcourus qui présente un tel degré sur l'échelle de l'aventure.
Seul bémol mais indépendant de l'auteur, il s'agit du tome 3 d'une série. Ce n'était indiqué nulle part dans le livre. Ni au début, « résumé du précédent ouvrage… », ni à la fin : « Suite et fin au prochain numéro »
Mais qu'à cela ne tienne et heureusement sinon je ne l'aurai pas lu. Il se lit sans avoir lu les 2 premiers tomes et il y a une suite, que je vais dénicher un jour ou l'autre.
Je comprends maintenant la renommée – justifiée – de l'écrivain José Farmer.

Ce volume, c'est l'Aventure poussée à son extrême, des personnages hauts en couleur (de Kickaha l'astucieux aux femmes à la beauté surnaturelle), des énigmes et des retournements de situation, une relecture de l'Histoire et de la mythologie. Une lecture ébouriffante, un vrai sens du rythme et du spectaculaire.

Le troisième volet se déroule plus ou moins en même temps que Les Portes de la Création, Kickaha, AKA Paul Janus Finnegan, avatar de Philip José Farmer, occupant cette fois-ci le rôle de personnage principal.
Tout comme le volet précédent, ce roman nous propose de l'aventure bourrine allant dans tous les sens, fun et divertissante, avec son lot de séquences totalement barrées et « over the top ».
Tous les défauts du premier tome sont définitivement corrigés et on plonge avec plaisir dans les univers de Philip José Farmer.
Je rêverais d'en voir une adaptation cinéma, ne serait-ce que pour la course poursuite au milieu du troupeau de bisons, véritable morceau de bravoure complètement frappadingue.
UL-TI-ME !