Citations sur Belgravia (32)
Détail plus révélateur encore, elle ne sonna même pas pour qu’on apporte sa cape et son chapeau, mais se contenta de monter à sa chambre vingt minutes avant l’heure pour les mettre sans l’aide de personne.
- Tu t’imagines que moi, John Bellasis, neveu du comte de Brockenhurst, dont les aïeux participèrent aux croisades et à toutes les grandes batailles ayant depuis secoué l’Europe, j’irais convoler en justes noces avec...(s’interrompant, il la toisa d’un regard dur et froid comme la pierre) avec la fille divorcée d’un vulgaire marchand ?
Elle aimait sa vie. Ils étaient riches, ils avaient réussi, leur compagnie était recherchée dans le milieu des commerçants de Londres, mais James en voulait toujours plus. Il l’obligeait à s’introduire chez des gens où ils n’étaient ni aimés ni appréciés, à converser avec des hommes et des femmes qui les méprisaient en secret, quand ce n’était pas ouvertement, alors qu’ils auraient pu vivre dans une atmosphère de confort et de respect. Elle le regrettait, tout en sachant qu’elle ne pourrait arrêter son mari. Personne ne le pouvait. C’etait dans sa nature.
Le comte de Brockenhurst souffrait de cette incapacité typiquement anglaise à exprimer ses sentiments, qui le rendait souvent plus poignant qu’éloquent.
Oliver ne semblait pas comprendre qu'un véritable épanouissement sur cette terre se gagne grâce au travail. Une existence constituée d'une succession de plaisirs éphémères ne satisfait personne. Il faut avoir un but, une raison d'exister.
Dans le passé, on est comme en pays étranger, dit-on. Les choses s'y font différemment. Sans doute est-ce vrai en ce qui concerne la morale, les mœurs, le rôle des femmes , le type de gouvernement, et bien d'autres aspects de notre vie quotidienne. Mais il existe aussi des similitudes. L'ambition, l'envie, la rage, la cupidité, la gentillesse, l'altruisme et plus encore l'amour, ont toujours une influence déterminante sur nos choix, hier comme aujourd'hui.
- Si je n’y parviens pas, je devrai l’affronter ici.
Tendant le cou, James vit que le duc indiquait du doigt un petit village nommé Waterloo. Pour lui, c’était complètement irréel de passer en l’espace d’un instant d’une table, ou il soupait tranquillement, au dressing-room du duc de Richmond, seul avec son hôte et le commandant en chef des armées, au centre d’évènements qui allaient bouleverser leur vie à tous.
Wellington choisit ce moment pour s’adresser à lui.
- J’aurai besoin de votre aide, Magicien. Nous serons d’abord à Quatre-Bras, puis, presque à coup sûr, à… Waterloo, vérifia-t-il sur la carte. Drôle de nom décidément, pour entrer dans l’histoire.
- Si quelqu’un peut l’immortaliser, ce sera vous, votre Grace, déclara James.
Elle était à cette étape de la vie que chacun traverse peu ou prou, lorsque c'en est fini de l'enfance et qu'un sentiment de fausse maturité vous donne l'impression que tout est possible...jusqu'à ce que l'entrée dans l'âge adulte prouve qu'en définitive il n'en est rien.
Dans le passé, on est comme en pays étranger, dit-on. Les choses s'y font différemment. Sans doute est-ce vrai en ce qui concerne la morale, les moeurs, le rôle des femmes, le type de gouvernement, et bien d'autres aspects de notre vie quotidienne. Mais il existe aussi des similitudes. L'ambition, l'envie, la rage, la cupidité, la gentillesse, l'altruisme, et plus encore l'amour, ont toujours eu une influence déterminante sur nos choix, hier comme aujourd'hui.
Dans le passé, on est comme en pays étrange, dit-on. Les choses s'y font différemment. Sans doute est-ce vrai en ce qui concerne la morale, les mœurs, le rôle des femmes, le type de gouvernement, et bien d'autres aspects de notre vie quotidienne. Mais il existe aussi des similitudes. L'ambition, l'envie, la rage, la cupidité, la gentillesse, l'altruisme, et plus encore l'amour, ont toujours eu une influence déterminante sur nos choix, hier comme aujourd'hui.