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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Connerland est un récit très très particulier, au début j'étais agréablement surpris, une collection que j'aime, une couverture sympa, mais très vite je me suis embrouillé et ennuyé.

L'écriture est intéressante grâce à une narration proche d'un film de Tim Burton, comme Big Fish par exemple, c'est raconté de la même manière.
Malheureusement je n'ai pas accroché à l'histoire. Toujours en parlant de l'écriture, la grande force de ce livre et qui m'a gardé hors de l'eau, c'est l'humour, il y à tout de même de belles sorties, et des sourires en pagaille. C'est à mon avis le point fort du récit.

Les personnages eux sont hauts en couleur, mais leurs personnalités sont proches du poisson rouge, et ça j'ai vraiment beaucoup de mal. Ajoutez à cela une antipathie pour une grande partie de ceux-ci et vous comprendrez que j'ai fini le livre en le lisant en diagonale avec un désintérêt certain.

Les amateurs de romans du genre "H2G2 le guide du voyageur galactique" apprécieront certainement, les autres risquent de trouver cette lecture assez moyenne de par l'absurdité de certaines situations.

La collection "Exofictions" de chez Actes Sud est une collection que j'aime beaucoup et qui abrite quelques pépites littéraires comme "Zombie Nostalgie", "Le problème à trois corps" ou encore la trilogie "Silo", mais ici je vais considérer que "Connerland" est l'exception qui confirme la règle.

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Ce roman paru chez Actes Sud se présente sous une couverture élégante un tantinet rétro. le style années soixante lui va comme un gant.
En effet, l'auteure s'est donné la tâche de faire revivre l'esprit qui animait une petite catégorie d'écrivains de science-fiction de cette période. Cette forme d'hommage est poussée au paroxysme de l'exercice.
La quatrième de couverture nous en rappelle deux illustres célébrés en leur temps, Kurt Vonnegut et Philip K. Dick (pour ces deux-là, leur production ne s'arrête pas à ce genre… Philip K Dick est aussi l'auteur de Minority Report, porté brillamment à l'écran).
Le cahier des charges est toujours sensiblement le même : du burlesque, de l'invraisemblable, beaucoup de personnages et de mondes divers qui s'agitent en tous sens et forcément beaucoup d'humour, volontaire ou involontaire.
Le style de Laura Fernandez est assez déroutant. Traduit de l'espagnol, il rend la lecture parfois indigeste dans le sens où, de paragraphes en paragraphes, on a l'impression de sauter du coq à l'âne, d'un lieu à un autre, sans être le moins du monde prévenu. C'est un peu comme monter dans le grand-huit d'un parc d'attractions. On sait ce qui nous attend, mais le vivre est une toute autre expérience. On perd très vite le fil des évènements pour subir une situation folle qui s'emballe au fil des pages.
La prolifération des personnages, leurs noms à rallonge (qui parfois changent), les diminutifs multiples, tout cela met à rude épreuve le lecteur sage et peu apte à la mémorisation immédiate que je suis. Pourtant les répétitions contextuelles sont nombreuses (voulues comme des figures de style, mais lassantes par leur usage répété), les onomatopées dignes d'une bande dessinées coulent à foison (rendant l'ouvrage très imagé par moments).
L'histoire elle-même est rocambolesque. Un écrivain de science-fiction meurt bêtement dans sa salle de bain. Ce simple fait déclenche autour de sa personne un foisonnement d'évènements baroques et assez invraisemblables. Alors qu'il n'était pas reconnu de son vivant malgré une production immense et variée, il est en passe de devenir l'écrivain de S-F le meilleur du monde lorsqu'il réapparaît dans un avion aux seuls yeux d'une hôtesse de l'air qui semble douée pour parler avec les morts !
Bien que ténu, ce fil conducteur est avant tout l'occasion de broder sur des thèmes classiques du genre tels le voyage dans le temps, dans l'espace, la vie après la mort, les fantômes, le spiritisme…
Manifestement, Laura Fernandez a tenu sa promesse de faire revivre un certain genre de littérature quelque peu oublié, fait de folies et délires pseudo-scientifiques propice à des situations drôles ou grotesques.
Malheureusement de mon point de vue, elle a embrassé son sujet de façon tellement large, dans le style et dans le catalogue des évènements, que l'ensemble finit par être subi par le lecteur au lieu d'être apprécié à sa juste valeur (car il y a un énorme travail d'écriture derrière tout ça, à n'en pas douter).
Longtemps amateur de science-fiction, je me régalais par avance de dévorer cet ouvrage en forme d'hommage. J'ai fait fausse route.
Je n'ai pas retrouvé dans le roman de Laura Fernandez la puissance qui anime ce genre littéraire trop sous-estimé par la critique et maintenant supplanté par l'Héroïc-Fantasy, de facture souvent inférieure.
Ce ne fut pas un voyage paisible, déroutant ou introspectif mais une gesticulation effrénée qui m'a vite lassé. Suis-je trop vieux pour vivre à deux-cents à l'heure mes lectures ? C'est peut-être là le fond du problème…

Michelangelo 17/04/2019

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Comme exercice intellectuel, pourquoi pas, mais comme roman, nettement moins. Impossible de s'attacher aux personnages, que cela soit voulu ou pas.
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