Citations sur L'amie prodigieuse, tome 4 : L'enfant perdue (373)
Alors, que faire? Lui donner raison, encore une fois? Accepter qu'être adulte, c'est arrêter de se montrer, c'est apprendre à se cacher jusqu'à disparaître?
(...) je me convainquis que la déception dans laquelle finissait tôt ou tard tout amour pour Naples était une loupe permettant de regarder l'Occident dans son entier. Naples était la grande métropole européenne où, de la façon la plus éclatante, la confiance accordée aux techniques, à la science, au développement économique, à la bonté de la nature et à la démocratie s'était révélée totalement privée de fondement, avec beaucoup d'avance sur le reste du monde. Etre né dans cette ville (...) ne sert qu'à une chose : savoir depuis toujours, presque d'instinct, ce qu'aujourd'hui tout le monde commence à soutenir avec mille nuances : le rêve du progrès sans limites est, en réalité, un cauchemar rempli de férocité et de mort.
- les larmes et la douleur sont deux choses différentes.
- D'accord, mais sans les larmes, comment tu sais qu'il y a la douleur ?
- Il y a souvent une douleur encore plus profonde.
Les gens déprimés n'écrivent pas de livres. Ceux qui écrivent ce sont les gens heureux, ceux qui voyagent, sont amoureux et ne font que parler, convaincus que les mots, d'une manière ou d'une autre, arrivent toujours à bonne destination.
e me suis sentie forte, je n'étais plus une victime de mes origines, j'étais capable de les maîtriser et de les utiliser à mon compte et pour celle de Lila, celle de tous. Ce qui me tirait avant vers le bas, maintenant c'était devenu la matière nécessaire pour arriver plus haut.
Me sentí fuerte, no más víctima de mis orígenes, capaz de dominarlos, de darles forma, de rescatarlos para mí, para Lila, para todos. Aquello que antes me tiraba hacia abajo, ahora era la materia para llegar a lo más alto (p.291).
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Los libros se escriben para hacerse oir, no para quedarse callados (p.325)
Les livres s’écrivent pour se faire entendre, et pas pour se rester muets.
Je me suis sentie forte, je n'étais plus une victime de mes origines, j'étais capable de les maîtriser et de les utiliser à mon compte et pour celle de Lila, celle de tous. Ce qui me tirait avant vers le bas, maintenant c'était devenu la matière nécessaire pour arriver plus haut.
Me sentí fuerte, no más víctima de mis orígenes, capaz de dominarlos, de darles forma, de rescatarlos para mí, para Lila, para todos. Aquello que antes me tiraba hacia abajo, ahora era la materia para llegar a lo más alto (p.291).
Los libros se escriben para hacerse oir, no para quedarse callados (p.325)
Les livres s’écrivent pour se faire entendre, et pas pour se rester muets.
Essere nati in questa città, serve a una sola cosa: sapere da sempre, quasi per istinto, ciò che oggi tra mille distinguo cominciano a sostenere tutti: il sogno di progresso senza limiti è in realtà un incubo pieno di ferocia e di morte.
I libri si scrivono per farsi sentire, non per stare zitti