La Marche Brume, tome 1 : Le souffle des choses

Nous avons de la fantasy mêlant des sorcières dans un univers post-apocalyptique assez intéressant. Il faut dire que l'auteur n'abat pas tout de suite ses cartes et que tout va progressivement.

J'ai beaucoup aimé ce récit avec cette brume tueuse qui s'approche petit à petit du village des sorcières jusqu'à le menacer. Or, il faut découvrir le monde pour connaître les origines et voir comment arrêter ce fléau. Nous avons une jeune héroïne courageuse et un peu mutante qui ne craint pas ce danger.

On voit que c'est assez ambitieux dans la construction. C'est surtout une bonne surprise assez étonnante dans le résultat produit. L'originalité est de mise. Il y a également une bonne dose d'humour dans les dialogues notamment entre les sorcières du village qui forme une vraie communauté.

C'est incontestablement un titre à suivre pour ce qu'il peut apporter dans le monde de la BD et notamment dans le genre de la fantasy. On assiste véritablement à un renouvellement du genre en apportant une touche écologiste quant à la protection de la planète. Certains titres comme « les épées de verre » avaient déjà ouvert cette voie d'anticipation il y a maintenant plus de 10 ans. On est dans cette continuité.

Il ne reste plus qu'à continuer cette marche en espérant ne pas être trop fatigué pour avancer.

Club N°54 : BD sélectionnée
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Quel plaisir de retrouver l'auteur du très beau "Peau de mille bêtes".

La suite !!!

Gwen
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Dans ce un nouvel album de Stéphane Fert, on pouvait craindre avec la couverture relire le même livre qui nous avait séduit avec "Morgane" mais la palette chromatique proposée ici change pour nous conter une histoire de sorcières et d'ogres.

Tout au long de ma lecture, je demandais à quel public s'adressait cette histoire pour me rendre compte à la fin que l'histoire devient plus sombre Et plus dure.

Le style de l'auteur offre une grande plasticité aux personnages... qui apparaissent donc très expressifs et on a plaisir à les suivre mais l'histoire est trop longue et relativement peu originale.

Il s'agit du premier album dont la suite, je l'espère, nous apportera bien des surprises.

"Nous devons sortir et nous réapproprier le monde du dehors pour que la nature que nous aimons tant ne subsiste pas qu'en images."

On peut penser à la lecture de l' album des "Ogres-Dieux" de Bertrand Gatignol qui insiste sur la différence d'une personne au sein d'une communauté, le tout infusé de contes pour enfant.

Benoit
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Plongée dans un univers riche, qui reste à l'esprit.

Morgane R.
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Lien : https://mediatheque.lannion...

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée le souffle des choses, premier tome de la série La marche Brume.
Un jour, la Brume, noire et épaisse comme de l'encre, a tout emporté, tout englouti… sauf la petite ogresse Tempérance.
Sauvée par une puissante sorcière, la fillette a grandi dans la montagne, au milieu de vieilles femmes.
Mais, dix-huit ans plus tard, la Brume se déploie de nouveau et frappe durement la communauté…
Le souffle des choses est un premier tome qui pose les bases d'une nouvelle série se déroulant dans un monde assez noir.
Une mystérieuse brume absorbe tout et personne n'en ressort en vie. C'est un monde où il y a des sorcières, des monstres..
Une seule personne ressortira de cette brume : une petite ogresse, Tempérance. Elle va être sauvée par des sorcières, qui vont l'élever comme l'une des leurs.
Des sortilèges vont les protéger de la brume, jusqu'aux 18 ans de Tempérance. Mais un jour, ils ne sont plus puissants, et la brume réapparait..
J'ai apprécié ce monde médiéval fantastique assez noir, qui montre bien comment la nature est mise à mal par ces habitants ! Tout bruler, pour tout faire disparaître.. Et un jour une brume apparaît, et dévaste tout.
Des monstres sont là..
Les sorcières se protègent mais..
Tempérance est une ogresse avec un caractère explosif, j'ai adoré le contraste entre son caractère et celui des sorcières.
L'histoire est bien ficelée et la fin laisse présager de bonnes choses pour la suite. Je suis vraiment curieuse de découvrir l'évolution que l'auteur va faire prendre à Tempérance :)
J'ai bien aimé les illustrations, par contre les caractères ne sont pas toujours faciles à lire, surtout en numérique. Heureusement qu'on peut zoomer sur la tablette:)
Quand à la colorisation, elle est parfois assez sombre, ce qui colle parfairement avec le monde crée ici.
A la fin, il y a une partie cahier de brouillon que j'ai beaucoup aimé. C'est toujours sympa de regarder l'évolution des dessins, avant que ça devienne ce qu'on a lu au final.
Le souffle des choses est un bon premier tome qui m'a plu et que je recommande ;
Ma note : quatre étoiles :)

On nous propose de plus en plus de projets autour de la sororité et j'avoue que chaque année, je me laisse tenter par un nouveau. Ce fut le cas avec Soeurs d'Ys ou encore avec le ciel pour conquête et Radium Girl, c'est le cas cette année après l'excellent Blanc Autour avec La marche brume, nouveau récit féministe de l'auteur, qui ajoute une petite touche fantastique des plus bienvenue en cette saison !

Projet entièrement porté par Stéphane Fert, celui-ci surprend par sa qualité, sa profondeur et sa richesse. Album épais de plus de 100 pages, entièrement en couleur, il nous offre le luxe en prime d'un cahier de croquis ajoutant 10 belles pages à l'édifice, et le tout n'est qu'un premier tome ! Au scénario, aussi bien qu'aux dessins ou aux couleurs, Stéphane Fert fait oeuvre d'artiste total sur ce travail et on l'en remercie tant on le sent engagé dans l'histoire qu'il porte.

Celle-ci nous emmène dans les confins d'un monde sombre, gagné par les ombres et les brumes, qui pourrait être le nôtre dans le futur si le fantastique l'emportait si notre cartésianisme. Des femmes, poussés par des hommes bien trop oppressants et violents, ont fait le choix de vivre reculées entre elles, en auto-suffisance, loin de leur violence pour être en paix et en harmonie avec la nature. Elles y ont développé et nourri leur art, à base de sortilèges et autres dons, mais un jour leur quotidien est bouleversé par le retour d'une d'elle avec un bébé et pas n'importe quel bébé, un bébé différent, un bébé ogre ! Prenant le parti de l'élever ensemble, elles trouveront en elle une force, une alliée de conséquence, quand les drames frapperont à nouveau, portés par les hommes, des années plus tard.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance conte à l'ancienne qui vient se percuter avec la sororité des sorcières et ensorceleuses imaginées par notre auteur, le tout dans un contexte de dénonciation du patriarcat et des violences masculines mais pas que. Fable féministe, fable écologiste également, La Marche-Brume appelle le lecteur à écouter son coeur et non à rugir de fureur pour tout et n'importe quoi. C'est un appel à la non-violence, à l'échange, la communication, mais la lutte et la résistance aussi quand le dialogue est impossible car il ne faut pas se laisser faire !

Enrobé dans un beau récit d'aventure, une quête aussi bien personnelle qu'universelle, il nous emmène sur les chemins de ce monde connu et méconnu à la fois, reprenant des figures de nos effrayants contes d'autrefois. A la suite de Tempérance, sa tante Grisette, ses autres tantes sorcières et la douce Hélène, nous allons partir à la recherche d'une solution contre l'avancée de cette mystérieuse et dangereuse Brume qui vient perturber leur tranquille et paisible quotidien. L'ambiance est dangereuse, envoûtante et étrange. Cette Brume fascine et fait peur tout à la fois. Elle va révéler les forces et les faiblesses de chacun dans un style très poétique et sombre, grâce à une narration immersive et entraînante qui nous prend progressivement par la main pour plonger dans cet univers étrange. L'auteur glisse plein de petites références philosophiques et littéraires : l'homme est un loup pour l'homme ; la faiblesse des uns peut être la force des autres ; l'amour est une force qui permet de soulever des montagnes ; etc.

J'ai beaucoup aimé les multiples réinterprétations de l'oeuvre : la vision très libre et naturelle des sorcières ; cet amour libre ; le pays des Omis (pour parler des hommes) ; les créatures des Brumes entre loups et goules ; notre ogresse aux yeux brillants dévoreuse de courges malgré elle ; les pouvoirs parfois farfelus des sorcières. Oscillant entre humour doux et dévastateur, revendications fortes mais assénées avec doigtés et imagination inspirée, ce fut vraiment une lecture vivifiante et émouvante. le duo Tempérance-Grisette est désopilant, grinçant et touchant. Les sorcières qui viennent s'ajouter à elles les complètent bien. Je trouve juste, après un bon départ, le personnage d'Hélène un peu fade (et puis pourquoi encore un tel prénom vu toutes les connotations autour…), de même que les antagonistes qui frôlent par le ridicule et le cartoonesque alors qu'on voudrait quelque chose de plus incarnés et terribles au vu des thèmes sérieux abordés.

Graphiquement, c'est une merveille, un enchantement. Les composition de l'auteur sont résolument modernes sur ces inspirations de contes d'autrefois. Il a des cases éclatées qui virevoltent et donnent un dynamisme fou à la lecteur. C'est en même temps envoûtant grâce à une très belle palette colorimétrique aux couleurs tour à tour chatoyantes, brumeuses, enveloppantes. J'ai beaucoup ces paysages d'un autre temps, très proches de la nature, tout comme j'ai aimé la diversité des corps représentés chez ses sorcières toutes uniques et loin des codes du genre. Il y en a des petites, des grandes, des minces, des rondes, des filiformes, des pleines de courbes, des blanches, des noires, des jeunes, des vieilles, des qui ne veulent pas vieillir. C'est beau toutes ces femmes dans leur nature première ! Merci à l'auteur d'avoir cassé ce moule de perfectibilité ou de monstruosité qui les entoure de trop.

Envoûtant, enchanteur mais perfectible, le premier tome de cette aventure sororale avec ses allures de contes animés moderne, frappe en plein coeur grâce à un imaginaire frissonnant brumeux et engagé où les femmes vont à l'encontre du danger pour se défendre elles-mêmes en héroïnes du quotidien qu'elles sont ! C'est beau, c'est inspiré, c'est richement mis en scène. Vivement la suite !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..

Changement total de registre avec cette bande-dessinée explorant le genre fantastique, tout en constituant un ouvrage féministe et une fable écologique !

Un jour, une sorcière est poursuivie par une bande d'Omis, tentant de protéger par-dessus tout un étrange paquet, dans lequel se trouve en réalité une petite fille pas comme les autres… Dix-huit ans plus tard, la petite fille a bien grandi ! Tempérance est désormais entourée de sorcières sans âge, toutes plus incroyables les unes que les autres, de Grisette (la râleuse !) à Asma (la cheffe du groupe), en passant par Ezilda (la Semi-sorcière) ; mais si elle est acceptée par la grande majorité, certaines femmes continuent de la craindre, en raison de ses origines obscures inextricablement liées à la Brume meurtrière ayant décimé bien des peuples…

Difficile de proposer un résumé plus concis, tant cette oeuvre est complexe et ce, dès la première page ! Si j'ai été envahie par un lot d'informations au début de ma lecture, la suite s'est avérée plus fluide et agréable à lire. Je me suis progressivement attachée à ce groupe de sorcières, admirant leurs dons souvent atypiques, leur sororité, leurs forces pour déjouer les maléfices de la Brume (et des méchants en général), avec une préférence marquée pour l'héroïne, Tempérance, qui brille par sa différence et révèle ses talents face aux épreuves qu'elle doit affronter.

Enfin, La Marche Brume est également un bel ouvrage, aux dessins souvent sombres, mais esquissés avec soin. Mention spéciale aux citations introduisant chaque nouveau chapitre que j'ai trouvées délicieuses !

Un grand merci aux éditions Dargaud ainsi qu'à Babelio pour l'envoi de cette bande-dessinée !

Une couverture, un graphisme qui me rappelle une autre BD, Blanc autour. Normal, car Stéphane Fert en était le dessinateur Cette fois-ci, il est à la fois le dessinateur et le scénariste.

Stéphane Fert va nous permettre de découvrir le monde des sorcières et leur sororité. Mais autour de ce monde rôde la brume, qui se répand et qui cherche à détruire. Mais la brume est à la recherche d'une ogresse.

Qui est cette ogresse ? Qui est Tempérance ? On va découvrir que Tempérance a été élevée par une des sorcières et que son apprentissage pour devenir elle-même sorcière n'est pas terminé. Peu à peu Tempérance va découvrir la véritable nature de son pouvoir. Pour l'instant, elle a été initiée au kung fu mais est-ce que ce sera suffisant ?

Chaque sorcière semble avoir sa face secrète et peu à peu, Stéphane Fert nous donne des éléments de leur passé. Des bribes du passé vont ressurgir. L'intrigue se met peu à peu en place. La brume sera t'elle la triomphatrice de ce combat ?

Ce n'est pas mon genre habituel de lecture, j'ai donc eu du mal à entrer dans l'histoire. Peu peu elle a réussi à me prendre un peu comme la brume qui se répand et recouvre tout, elle s'est insinuée et j'ai commencé à m'attacher aux personnages en particulier à Tempérance. J'attends maintenant la suite avec une certaine impatience.

La cible de cette BD est sans contestation possible les adolescentes et les les adolescents mais les adultes peuvent aussi y trouver leur compte.

Une héroïne à la peau noire et plutôt bien en chair : on aime beaucoup !

Sinon, pour commencer, parlons du graphisme : j'ai eu bien du mal avec les personnages. C'est spécial... En revanche, certains dessins couvrant les deux pages étaient superbes.

Pour le style, c'est bizarre parce que ça sonnait très enfantin. Non pas que ça me dérange (ceux qui me connaissent savent que je voue un culte à la littérature jeunesse) mais je ne comprends pas trop ce que ça faisait là. Bon, soit ! En même temps, une fois habituée, c'était plutôt frais et sympa. Elles sont rigolotes ces sorcières. En particulier Grisette et ses expressions ^^!

A un moment, je n'ai rien compris à qui était qui et où et quand on était mais ça n'a duré que peu de temps. L'histoire est plutôt sympa ensuite et accrocheuse. En revanche, encore un tome 1... (cela fait beaucoup sur cette sélection BD Imaginales des bibliothécaires). Encore donc une histoire à poursuivre et dont on n'a que le début, même si c'est quand même assez développé ici et qu'on avance pas mal.

Pour terminer, j'ai aussi aimé le cahier de brouillon en fin. D'ailleurs, rien que le choix de l'utilisation du mot "brouillon" était top (je suis de celles qui détestent cette hypocrisie d'appeler les cahiers de brouillon des élèves des "cahiers d'essai").

Tempérance, une petite ogresse, survit à la Brume. Une sorcière la sauve et la ramène dans sa communauté pour l'élever. Dix-huit ans plus tard, la Brume revient, menaçant les sorcières.
Dans un univers à priori médiéval, mais que certaines planches montrent finalement proche du notre, ce récit met en place les bases d'une histoire plutôt alléchante. Une groupe de sorcières qui tentent de comprendre la Brume pour mieux la combattre. On sent un message écologique dans le propos, à travers cette Brume d'origine inconnue qui tue tout sur son passage.
J'ai apprécié les personnages de cette histoire, le scénario n'en faisant pas forcément des anges, mais des personnes à peu près normales qui doivent faire face à des situations qu'elle ne maitrisent pas.
Les dessins sont très beaux. J'avais beaucoup aimé Blanc autour et Stéphane Fert offre visuellement un album à la hauteur de ce qu'il nous avez proposé précédemment.
Ce premier tome a attisé ma curiosité pour la suite des aventures de Tempérance.

Un village de vieilles sorcières dans les montagnes, et parmi elle Grisette la semeuse qui a recueilli une petite fille, Tempérance... Qui est-elle exactement ? Une ogresse ? une sorcière ? Autre chose ? Il faudra attendre 18 ans pour qu'elle se révèle, face à la menace de la brume.
Une menace qui se fait de plus en plus pressante et qui pousse un petit groupe de sorcières à partir affronter ce fléau composé de monstres hideux. Tempérance en fait partie et va s'affirmer comme une combattante dotée de qualités supérieures. Au point de s'interroger sur ce qu'elle est vraiment....
Stéphane Fert crée un conte postapocalyptique foisonnant. Dans un univers sombre, à la fois noir et drôle, il parvient à inventer un monde en s'appuyant sur nos clichés liés à la sorcellerie. Il y ajoute une pincée d'écologie, une bonne dose de sororité et beaucoup de questionnements plutôt contemporains.
On reconnait le style Stéphane Fert au premier coup d'oeil ! Une grande liberté, beaucoup de dynamisme, un spectre de couleurs assez restreint, des personnages féminins puissants... on retrouve ici tout ce qu'on a aimé dans "Blanc autour", "Morgane" ou "Peau de mille bêtes".
Album très attendu de cette pré-rentrée BD, "La marche brume" nous immerge dans un univers que l'on a déjà très envie de retrouver, vivement la suite !

Un monde apocalyptique dans lequel tente de survivre un village de sorcières qui repoussent la brume vorace à coup de courges en tout genre. Une sororité déjantée où chacune d'entre elles se différencie, non pas pour leurs pouvoirs, mais par leurs personnalités.


A l'écoute de leurs proches et de la nature, cette bande de meufs, quoique une peu déjantées, vive en parfaite harmonie jusqu'au jour où la Brume plus forte que jamais s'attaque à leur groupe. C'est ainsi que parmi elles, un petit comité se détache pour partir et vaincre cette brume maléfique.


Une quête sur l'héritage où la peur et le courage s'invitent. Une aventure pendant laquelle Tempérance, une sorcière hors du commun, va se découvrir et foncer dans le tas.


Je suis heureuse de retrouver Stéphane Fert, illustrateur de « Blanc autour » (chez Dargaud). Avec cette saga Stéphane Fert porte les deux casquettes et nous offre un album d'une rare finesse saupoudré d'une bonne dose d'humeur. Inventif, sensible et pourtant la brutalité est omniprésente. La cruauté de l'homme, l'avarice, le pouvoir, l'égoïsme qui contrecarrent la douceur, l'abondance, l'ingéniosité et l'intrépidité. Une binarité savoureuse qui nous plonge au coeur d'un conte écologique ouvert sur l'aventure avec un grand A. Des illustrations d'une esquisse douceur aux tons pastel au diapason avec un scénario tonitruant.

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