Que se passe-t-il dans le cerveau ? Une petite structure en forme d'amande nommée amygdale déclenche un déluge d'hormones. Selon les circonstances, elle commande attaque ou fuite. Le cœur bat plus vite, le sang mène sucre et oxygène jusque dans les membres pour courir plus vite ou frapper. Les muscles sont bandés. L'enfant éprouve toute cette tension physique, et parfois la crise éclate (comme le lui commande son corps, il attaque).
Si le risque est extrême, ou si ni attaque ni fuite ne sont possibles, le corps se fige. À l'instar de la souris qui fait la morte quand le chat l'a attrapée, toute action (et pensée) est alors interrompue, le corps est anesthésié pour ne pas sentir la douleur.
Si menaces, gifles ou fessées stoppent les crises de l'enfant, ce n'est pas parce qu'il est « calmé ». Il est juste figé, dans l'inhibition de l'action. Et le stress est toujours là, ce qui explique qu'il recommence peu après.
Nous sommes responsables vis-à-vis de nos enfants de notre conduite, qu'elle que soit la manière dont eux se conduisent.
Les comportements de nos enfants ne sont jamais dirigés contre nous mais vers nous comme des appels, placée que nous sommes leurs parents, ceux à qui ils font confiance pour les soutenir et les guider dans la vie.
Leurs comportements, pour désagréables ou agressifs qu'il soient sont des réactions. Ils ont donc des causes. L'enfant ne réagit ainsi ni par hasard, ni par l'intention de nuire.
Ce livre ne vous présente pas de vérité. A chacun d'observer, de sentir, d'expérimenter. Certaines attitudes proposées vous paraitrons simplistes, idéalistes. Nous sommes si accoutumés aux conflits familiaux qu'ils nous paraissent naturels, si habitués à ce que nos enfants ne coopèrent pas, que nous hésitons à croire que ce puisse être possible et de plus, si aisément.
Jouer avec l'enfant est probablement plus efficace pour ses résultats scolaires que de l'aider à faire ses devoirs !
L'amour n'est pas une récompense, c'est un carburant !
Perfectionnisme et esprit de justice caractérisent l'enfant de neuf ans.
Les questions utiles commencent par : "qu'est-ce que, de quoi, comment..." le mot "pourquoi" est à bannir. D'une part, l'enfant ne sait pas y répondre. D'autre part, son cerveau risque de fournir de fausses pistes pour satisfaire le questionneur.
Y a-t-il de plus urgence que de passer du temps de bonheur ensemble ?
Le simple fait de prendre su temps avec lui et d'y prendre plaisir lui donne le sentiment d'avoir de l'importance, de la valeur !
N'est-ce pas ce que nous désirons plus que tout ? Que nos enfants aient le sentiment d'avoir de la valeur en tant que personnes ?
Le comportement de nos enfants ne sont jamais dirigées contre nous mais vers nous comme des appels.
Je remplis le réservoir affectif de mon enfant.
Je souris, je joue et je ris avec lui, je réponds à ses demandes, j'écoute ses émotions,je lui fournis proximité et contact.
Je lui donne 10 à 20 minutes par jour de véritable attention.
Ce faisant, je me nourris moi-même !