Les journaux pas si intimes de Marion

Marion tient un journal. À vrai dire, elle aime écrire, mais elle préfère que Nina n'en sache rien. Nina, sa meilleure amie selon elle, son âme damnée selon sa mère, se moquerait sûrement  : écrire un journal, c'est un truc de bonne élève… Une terrible journée qu'elle préférerait oublier, Marion surprend sa mère en train de lire son journal ! SON journal ! C'est abominatroce ! Elle sort discrètement de la chambre. Puisque c'est comme ça, elle va en tenir deux ! deux journaux : un où elle dira ce que sa mère veut entendre, et un autre où elle pourra dire ce qui lui plaît sans risquer d'être démasquée. Non mais, zut de bique !
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Marion tient donc deux journaux : le premier qu'elle laisse sous son oreiller et dans lequel elle joue les petites filles modèles, et un autre, le vrai en quelque sorte, où elle raconte ses bêtises, ses mauvais coups en classe, sa vie de petite fille qui rentrera en sixième à la fin des vacances, dans quelques jours. Ce n'est pas simple de raconter tout et son contraire sans se tromper, et forcément, Marion va se mettre dans de sales draps.
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J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai acheté pour ma petite-nièce et que je vais m'empresser de commander pour la bibliothèque. Drôle, irrévérencieux, gentiment provocateur, le récit que Faustina Fiore nous propose-là se révèle plein d'inventivité et de fraîcheur, comme les illustrations de Sess . Pour se sortir de ses contradictions, Marion est obligée de réfléchir, et si les stratégies qu'elle met en place sont souvent boiteuses, voire complètement délirantes, la petite fille fait face avec courage et détermination : elle mûrit. Les libertés qu'elle prend avec la vérité l'amèneront finalement à réfléchir. C'est normal, la jalousie de Nina ? et Samira, elle est vraiment si nulle que le pense Nina ? Et Hubert, s'il est si mal habillé, il y a peut-être une raison ? le père qui permet tout et qui se laisse manipuler m'a fait sourire : je sais que quelqu'un parmi mes jeunes proches se reconnaîtra dans le rôle de la manipulatrice. Bref, j'ai beaucoup ri. Surlecufiée, j'étais… À mettre entre toutes les mains.

Marion est une chipie. Avec son âme soeur, Nina, ou plutôt son âme damnée selon sa mère, elle fait les quatre cents coups.
Nom d'un chien bleu à paillettes, quand elle surprend sa mère à lire son journal intime son sang en fait qu'un tour. Elle va mener sa mère en voilier en rédigeant DEUX journaux intimes.
L'officiel, rose bonbon, raconte sa vie de bonne élève de sixième qui fait de son mieux.
Le vrai est noir avec des squelettes qui dansent et livre le fond de ses journées, son ennui à l'école, les bêtises faites avec Nina.
Mais à force d'écrire ce que sa mère a envie de lire dans le carnet rose, ses mensonges la rattrapent.
Comme elle n'est pas une crétignare, elle va devoir faire preuve d'imagination pour ne pas se fourrer dans la gueule du pétrin.
Voici un roman jeunesse très sympathique reçu dans le cadre d'une Masse critique. J'en remercie Babelio et les Editions Poulpe fictions.
C'est frais, c'est drôle, c'est inventif.
Marion, comme sa mère aime à le dire, est en train de mûrir et l'expérience des deux journaux intimes, contre toute attente, va l'y aider.
Destiné à des lecteurs dès 8 ans, je pense que ce roman peut plaire à tout âge. J'ai souri tout du long.

Peu de temps avant la rentrée en sixième, Marion découvre une chose horrible ! Une trahison de la plus haute importance ! Sa mère est en train de lire son journal intime, le gardien de ses secrets les plus inavouables. Cela ne va pas se passer comme ça ! Pour se venger, Marion a donc une idée lumineuse, elle tiendra deux journaux intimes. Un officiel, celui de la jeune fille modèle que sa mère pourra lire à sa guise et l'autre, officieux, qui deviendra le récit de ses aventures adolescentes intrépides. Mais à jouer sur deux tableaux, on s'emmêle parfois les pinceaux et on se retrouve ainsi dans des projets farfelus sans comprendre vraiment pourquoi. Cependant, personne n'a dit que c'était une mauvaise chose. Et certainement pas moi, qui a ri plus d'une fois devant ce roman, comme je n'avais pas ri depuis longtemps devant un livre.

C'est un plaisir de suivre les journées de Marion au fil de ses journaux intimes, de découvrir toutes les stratégies qu'elle met en place au fil de ses mensonges. C'est une vraie bouffée d'air frais. Ce roman est un condensé d'humour, d'amitié, de relation mère/fille et d'imagination, beaucoup d'imagination. Car dans la tête de Marion, ça va à mille à l'heure et ses amies ne sont pas en reste. Cette lecture est une vraie parenthèse qui fait du bien, on en ressort avec le sourire et je me dis qu'il y a vingt-cinq, j'aurais bien aimé avoir le courage d'oser comme elle.

Ps : les expressions de Marion sont un vrai bonheur ! Rien que pour ça, il faut que vous lisiez ce roman, ça pourrait même vous surlecufier.

"Cette fois, franchement, ma mère mériterait que je crève les pneus de son vélo. Que je brûle ses vieux CD de Renaud. Que je remplace son thé en vrac par de l'herbe à chat. (...)" Voici comme s'ouvre le journal de Marion ce lundi 24 août. Mais lorsqu'elle découvre que sa mère ose lire son journal elle imagine un plan diabolique. Elle ne tient plus un seul journal intime mais deux ! Nous alternons alors entre le journal intime rose bonbon destiné à sa maman et le journal noir où tous ses états d'âmes y passent. Elle commence alors à faire passer des messages à sa mère à travers son journal rose. Elle transforme les événements en arrangeant tout à sa sauce. J'ai adoré cette petite héroïne irrésistible qui a de la suite dans les idées. Lorsque le piège semble se refermer sur elle, qu'à cela ne tienne, elle redouble d'efforts pour ne pas se faire prendre. Gros coup de coeur pour ce roman désopilant, impertinent à la mise en page soignée. J'ai aimé retrouver la plume pétillante de l'autrice qui nous plonge avec beaucoup d'humour dans les affres de l'adolescence. C'est frais, drôle et dynamique, on ne s'ennuie pas une seule seconde aux côtés de Marion. Les journaux sont merveilleusement bien illustrés ce qui donne beaucoup de peps à la lecture. Bref un vrai régal je vous le recommande chaudement !

Marion a surpris sa mère en train de lire son journal intime : fin du monde ! Même si elle avoue qu'elle ne l'a pas bien caché, mais bon, ce n'est pas une raison ! Pour protéger sa vie privée et se venger, elle va écrire deux journaux : un dans lequel tout sera tout beau tout rose, comme son nouveau carnet d'ailleurs, que sa mère pourra lire et un autre, un vrai journal intime, juste pour elle, pour livrer ses petits secrets. Mais il va se révéler que ce n'est pas si facile d'être une enfant modèle et respecter les mensonges écrits dans ce journal intime, pas si intime.

Quelle belle lecture jeunesse ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas ri comme ça en lisant un livre ! Je me suis vraiment amusée à lire ces deux journaux. le personnage de Marion est tellement attachant. J'ai eu l'impression de faire un retour en arrière, dans ma jeunesse, où moi aussi j'avais un journal intime et j'avoue que si ma mère l'avait découvert, je n'en aurais pas mené large ! J'ai aussi adoré l'écriture, les mots drôles, les réactions spontanées, un véritable bonheur !

J'ai aussi beaucoup apprécié le fait que pour une fois, c'est la maman qui fait quelque chose de pas bien et non l'enfant. La punition est donc dans l'autre sens. Marion écrit un faux journal intime parce qu'elle sait que sa mère va le lire. Et en même temps, ça la pousse à faire des choses qui la rendront plus mature, qui vont la faire grandir, malgré elle.

Finalement, tout en douceur, sont abordés des thèmes comme la trahison, l'adolescence, l'école, le harcèlement, des thèmes qui sont d'actualité et dont je trouve qu'on ne parle jamais assez.

En bref, une petite lecture bien sympathique, une bouffée d'oxygène.

📓Lorsque Marion découvre que sa mère lit son journal intime, elle est furax. Faut pas la prendre pour un lièvre de 6 semaines. Son idée ? Ecrire deux journaux intimes. le rose bonbon, sera écrit spécialement pour sa mère, et elle y racontera de façon très édulcorée son quotidien (y mentir ? Bien entendu, elle sait se faire passer pour une petite fille parfaite !). L'autre, restera son journal original noir, où elle continuera à se livrer sincèrement mais qu'elle cachera beaucoup mieux, cette fois ! Sauf que les mensonges inventés dans le journal rose vont finir par la mettre dans une situation complexe... Va t'elle réussir à continuer à jongler entre mensonges et vérité ?

📓 Avec ma fille, nous avons lu ce roman ensemble et nous avons beaucoup apprécié l'alternance journal rose (Marion presque parfaite) /journal noir (Marion diabolique) qui apporte du dynamisme à la lecture.

Malgré son côté diabolique d'élève qui aime se faire remarquer et qui n'aime pas beaucoup travailler, l'autrice la rend attachante par le biais du journal rose, car même si Marion y écrit ce qu'elle souhaite faire croire à sa mère, on sent que se dégage une vraie part d'elle-même .
Sa meilleure amie (qui, selon sa mère, a une mauvaise influence sur Marion), et sa voisine de classe (l'élève modèle) sont assez sympathique et vont apporter, à leur façon et de manière innatendue pour Marion, leur aide afin d'aider Marion à se dépêtrer de ses mensonges.

Nous avons rit en voyant la façon dont elle se sert intelligemment de son journal pour faire passer des messages et des demandes à sa mère, sans que celle-ci ne s'en rende compte.
Les expressions mal utilisées par Marion nous ont également beaucoup fait rire.

📓 Un roman très sympa pour les pré-ado (et pas que) et qui peut être étudié en classe puisqu'un lien vers des fiches pédagogiques est donné en fin de roman.

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Avec le personnage de Marion, Faustina Fiore confirme son goût (et son imagination) sans fin pour les enfants facétieux et débrouillards. Ici, son héroïne est peut-être un cran (plusieurs ?) moins bien intentionnée que la fratrie Alonzi (cf "Bobards et compagnie" et "Amours et compagnie"), toujours désireuse d'aider son prochain. Marion, elle, pense avant tout à sa poire – et après elle le déluge ! Marion est drôle, mais Marion mériterait aussi quelques baffes. Pourtant, on adore très rapidement la détester, peut-être aussi parce qu'elle incarne tout ce à quoi on ne se serait pas laissé aller enfant, parce que c'était mal. En cela, cette proche cousine de Mortelle Adèle a quelque chose de jubilatoire !

Comme dans les romans de la famille Alonzi, l'héroïne de Faustina Fiore se met ici dans de beaux draps et tout l'enjeu du livre tourne autour de la question suivante : Marion va-t-elle réussir à retomber sur ses pattes ? Malgré les aspects les plus insupportables du personnage, on en vient finalement à espérer qu'elle s'en tire indemne. Si l'on se doute qu'elle finira par entrer dans le rang à vouloir composer entre vrai et faux journal intime, on brûle d'envie, à la lecture, de découvrir par quelles astuces ou pirouettes.

Toute la facétie de cette histoire est parfaitement mise en image par les illustrations cartoonesques de Sess, dont les dessins et graffitis ornent ce livre mis en page à la façon d'un journal intime stabiloté ici ou là de rose fluo sur fond de feuille à carreaux. Un format qui n'est pas sans évoquer "Journal d'un dégonflé" ou "Journal d'une peste", deux séries face auxquelles "Les journaux (pas si intimes) de Marion" mérite largement son succès.

En bref : Deux journaux intimes et une gamine au caractère bien trempé sont les éléments fort de ce livre aussi tordant qu'irrévérencieux, habilement mis en image pas Sess. Avec Marion, on retrouve toute la fantaisie qui faisait déjà le sel des précédents ouvrages de Faustina Fiore.
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Vous cherchez un roman hilarant qui donne envie de lire à vos enfants ? Foncez !!!

Imaginez-vous qu'ado, votre mère tombe sur votre journal intime et le lise ! C'est ce qui est arrivé à Marion et ça l'a mise folle de rage ! Elle décide donc de tenir 2 journaux intimes :
- un rose à destination de sa mère, qu'elle fait semblant de cacher. Elle y raconte sa rentrée en 6ème et son quotidien de petite fille soi-disant modèle
- et un noir, qu'elle prend soin de garder secret et dans lequel elle écrit sans filtre !

Sauf qu'à force de raconter des mensonges et de manipuler ses parents, Marion se retrouve coincée et contrainte d'inviter sa soi-disant meilleure amie - mais surtout meilleure élève de la classe - à dormir à la maison - trop la honte ! Et comment expliquer ses mauvaises notes quand on ne cesse d'écrire que tout va bien et que l'on étudie soi-disant ardemment ?

Pire que tout, Marion se retrouve à monter une pièce de théâtre à la hâte, pour ne pas se faire griller par sa mère ! Bref, c'est la cata et la console tant espérée à Noël risque d'être compromise…

Mon fils, ma maman et moi, avons adoré ce roman !! le style est très drôle, les situations toutes plus cocasses les unes que les autres et on se demande bien comment Marion va s'en sortir !

Sous son style léger, on y aborde des sujets sérieux et d'actualité : l'entrée au collège (notre préoccupation du moment), l'amitié, le suivisme, le harcèlement, la confiance entre parents/enfants, les relations parfois compliquées avec un beau papa, le divorce des parents, les mensonges et leurs conséquences.

Les illustrations dynamisent le récit et alternent ingénieusement entre le noir et le rose, à l'image des 2 journaux intimes. Une belle quête initiatique, c'est frais et plein de pep's, bref énorme coup de coeur !

Le tome 2 sort ce mois-ci !
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Marion est furieuse. Elle vient de se rendre compte que sa mère lit son journal intime en cachette. Quelle trahison ! Qu'à cela ne tienne, Marion va en profiter pour lui faire croire qu'elle devient la fille parfaite dont ses parents ont toujours rêvé, en tenant un journal intime factice laissé à la disposition de sa mère, tout en continuant à faire les 400 coups, qu'elle décrit tout aussi brillamment dans son VRAI journal intime ! Pas si bête … sauf quand la fable racontée vient se fracasser avec la réalité, et qu'il faut, en quelques jours, trouver une résolution à tous les mensonges accumulés …

Un roman désopilant, avec un personnage principal qui détonne : une charmante peste, flemmarde et manipulatrice, qui se fera - évidemment - prendre à son propre jeu. L'écriture est drôle, rythmée, je n'ai pas lâché le livre jusqu'à sa conclusion, me demandant comment Marion allait bien pouvoir se sortir du pétrin dans lequel elle s'était fourrée.
Lecture rafraîchissante, dès le cycle 3.

Marion s'aperçoit un jour avec horreur que sa mère a commis l'irréparable : elle a lu son journal intime ! Elle décide alors de la jouer plus fine qu'elle : elle tiendra désormais deux journaux intimes ! L'un où elle se fera passer pour une jeune fille modèle, l'enfant dont sa mère rêverait, et l'autre où elle reste fidèle à elle-même : une enfant au tempérament explosif, entraînée par sa meilleure amie à jouer des tours aux gens, et qui préfère copier sur sa voisine de classe plutôt que d'écouter en cours... Seulement elle risque bien de se faire prendre à son propre jeu, lorsque sa mère s'attendra à voir se concrétiser ce qu'elle lit !

J'ai trouvé ce petit roman très drôle, nul doute qu'il saura plaire aux jeunes lecteurs ! Cette double lecture des évènements vécus est savoureuse, Marion a l'air d'une enfant terrible, mais aussi terriblement attachante. On se prend aisément au jeu, et on ne peut s'empêcher de se demander comment elle parviendra à se sortir du pétrin dans lequel elle s'est fourrée elle-même !