Francesco Fioretti à vu son roman publié à 500.000 exemplaires, traduit en 8 langues, premier roman pour cet enseignant qui a étudié en Italie et en Allemagne.
La Divine Comédie est l'un des trésors littéraires de la culture européenne et mondiale.
Francesco Fioretti, grand spécialiste de
Dante Alighieri s'est fait un réel plaisir à écrire son thriller ésotérique et il a probablement réussi un vrai tour de force en mettant cette oeuvre célèbre à la portée de tous. Aujourd'hui, l'ouvrage est en tête de gondole un peu partout, ce qui prouve bien que l'on cherche à atteindre un public large. Pas forcément facile à lire pourtant pour le commun des mortels : les références sont nombreuses, les citations et les passages le sont tout autant, l'intrigue n'est pas indigeste, mais on peut se lasser de ces investigations tortueuses. Des liens étranges avec les Templiers, une clé secrète contenue dans son oeuvre et finalement, une mort tout aussi mystérieuse, un meurtre et non la malaria. Au départ, je me suis sentie portée par le texte, ma foi bien décidée à relire
Dante ! Puis, j'ai eu de plus en plus de mal à m'y mettre et c'est dans la souffrance que j'ai terminé ma lecture en regrettant d'être probablement passée à côté de quelque chose. Trop d'érudition, une mauvaise traduction, ce mélange de français italien et latin qui exige d'aller sans cesse en bas de page … ? Je l'ignore, mais je ne suis pas séduite et j'éprouve vraiment de grandes difficultés à conseiller cette lecture. Quelques phrases restent en mémoire, notamment en rapport avec la liberté d'expression, l'importance des mots et de l'écriture dans leur interprétation. Mais c'est à mon sens un peu facile et je ne vois pas où l'auteur veut me mener. C'est une grande déception pour moi.