Incarceron

Doté d'une très belle couverture, « Incarceron » est un roman adolescent qui ouvre les portes d'un monde carcéral qui revête différentes formes.

S'il existe une vraie prison sous l'apparence d'un monde violent duquel personne ne peut sortir, l'Extérieur vit également dans un univers étouffant puisqu'il est un reflet permanent du 18ème siècle sans aucun possibilité d'évoluer. L'histoire s'est arrêtée à ce siècle suite au décret du dirigeant Endor afin que le progrès ne puisse plus inquiéter personne. Cela n'empêche en rien l'utilisation de quelques artefacts dans la plus grande discrétion ni les recherches technologiques. Mais il faut être prudent d'autant que l'Extérieur, loin d'être un monde libre, vit au rythme des manoeuvres politiques, de secrets, de complots et de trahisons. Chacun joue un rôle bien déterminé et doit prendre garde à ce qu'il fait, ce qu'il dit.

Malgré un début difficile, « Incarceron » est un roman à l'intrigue bien ficelé et à l'univers original. On découvre bien vite un monde profond où chaque information distillée a son importance.

Si Catherine Fisher prend le temps de planter le décor, l'action prend place rapidement dans les entrailles d'Incarceron. Puis, peu à peu, le rythme devient haletant.

Les personnages sont également intéressants et, pour certains, difficiles à cerner. Cela rend l'atmosphère encore plus suffocante. Nombreux, ils ont chacun une personnalité complexe mais, pour la plupart, une envie commune : s'évader, vivre librement loin des murs d'une prison ou des contraintes imposées par la société. La prison elle-même, dotée d'une intelligence et d'une volonté qui lui sont propres, se questionne sur ce sujet. En tous les cas, le 18ème siècle est une époque bien choisie pour y traiter ce thème.

Catherine Fisher nous offre ici un univers steampunk où la captivité sous différents aspects, nous amène à nous demander ce qu'est réellement la liberté.
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- Tout d'abord, l'idée est follement original ! Je n'ai jamais vu ça ! C'est très riche de contenu, l'intrigue est vraiment bien ficelée et bien amenée. Je pense que le mot correct serait "ingénieux". Il y a deux univers, celui de Finn qui est dans Incarceron et qui est très sombre, triste, plein de détresse ; et il y a celui de Claudia qui elle, vit à l'extérieur d'Incarceron et qui voit défiler une vie qu'elle ne contrôle pas. Tout le contexte est vraiment époustouflant, c'est très recherché ! Les révélations sont pour le moins surprenantes, bref on ne s'y attend vraiment pas et on reste en haleine tout le livre durant !

- Les personnages sont à la fois énigmatiques et attachants, on les découvre petit à petit, leur histoire se dévoile au compte goutte pour maintenir le suspens et on a des surprises jusqu'à la fin ! J'ai beaucoup aimé les deux personnages clés à savoir Finn et Claudia, ils n'ont pas le même caractère et pourtant une similitude les rassemble : leur coeur ; ce sont deux âmes bonnes et charitables. Claudia est téméraire et courageuse. Finn est plus fragile mais reste néanmoins quelqu'un de déterminé et d'attachant. J'ai beaucoup aimé Attia par sa loyauté et son courage et je ne sais pas encore quoi penser de Keiro, mais je compte bien forger mon avis dans le second tome !

- le style de l'auteur est très bon, on est tout de suite entrainé dans l'univers d'Incarceron, on imagine sans problème les décors, c'est très réussi !

Bref, j'ai hâte de lire le second volet !
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isbn:9782266177931

Voici un premier tome plutôt bon de mon point de vue. Incarceron est un univers étrange, spécial et très original car c'est une prison vivante. L'histoire d'Incarceron est assez prenante sans nous tenir en haleine d'un bout à l'autre. Pour autant je n'ai pas trouvé, malgré son épaisseur, qu'il y avait trop de longueurs. Bien sûr, le récit se met petit à petit en marche mais Catherine Fisher ne nous ennuie pas.
En effet, elle prend soin de ne pas négliger la présentation de ses deux héros, Finn et Claudia, ainsi que de tous ceux qui les entourent : Keiro, Attia, Jared, le directeur d'Incarceron, Caspar ou encore la Reine, et elle les dévoile en les mettant en scène : des descriptions dynamiques qui passionnent même si ce n'est pas forcément relié avec le récit lui-même. Elle crée de la sorte une panoplie de personnages riches et variés, aux ambitions divergentes mais tous un peu corrompus.
Catherine Fisher décrit aussi très bien l'univers d'Incarceron et l'Extérieur, figé dans une sorte de XVIIIème siècle amélioré, où le progrès est banni par le Protocole. En réalité, même si tous les deux évoluent dans des mondes en apparence différents, Claudia a beau être à l'Extérieur, elle se sent aussi prisonnière que Finn et c'est aussi pour ça qu'elle décide de l'aider, comme pour se sauver elle-même d'un destin dont elle ne veut pas.
Incarceron est pour moi un roman qui mérite le détour pour l'originalité de son histoire, dans un genre que l'on a du mal à classer : anticipation ou fantastique ? à chacun de voir comment il aborde le texte, pour moi, c'est de l'anticipation malgré une prison assez spéciale mais peut-être envisageable dans le futur...
En tout cas, il y a beaucoup d'imagination chez Catherine Fisher et on est presque déçu lorsque la fin approche car on aimerait tout de suite replonger dans les aventures de Claudia et Finn, relancées par un rebondissement final. Ce sera pour le prochain tome d'Incarceron : le Cygne noir.

Mitigée - réservée - captivée.

Une fois n'est pas coutume, hier soir après ma lecture, j'ai décidé de remettre l'écriture de cette critique à ce matin, afin de me donner une nuit de réflexion. Ce roman est complexe, sa lecture à mis en route mes cellules grises afin d'analyser, echafauder des théories. A la fin de ma lecture je me demandais même si j'avais ou non apprécié cette lecture. Étrange me direz-vous ? Autant que Incarceron !

D'une manière générale :
- La couverture est jolie et mystérieuse.
- le format atypique entre poche et broché.
- Les 498 pages de ce premiers tomes peuvent rebuter.
- L'utilisation de la 3ème personne s'avère parfois périlleuse. L'auteur au sein d'un même paragraphe va parler de plusieurs personnage en utilisant "il" pour tous. Comprendre qui fait quoi demande énormément de concentration et d'attention.
- Paradoxalement j'ai lu ce roman en diagonale, jugeant des passages inutiles et encombrants.
- Attendre 100 pages avant d'entrevoir un fil conducteur c'est long !

Ce roman dystopique m'a captivée par son originalité et la complexité de son intrigue. Tous les détails sont importants pour parvenir à suivre un peu ! Mais j'imagine que sans une certaine connaissance du monde de la science-fiction ce livre est peu accessible.

Je suis toutefois mitigée ne sachant pas vraiment ou l'auteur souhaite aller. Je réserve donc mon jugement et lorsque j'aurais finis le tome 2 j'espère être en mesure de me faire une idée sur l'ensemble de cette oeuvre.

Je le recommande à tous les fans de science-fiction, vous devriez apprécier.

Bonne lecture à tous.

Entre-nous... Confidences sur mes questionnements, à ne pas lire sans avoir lu le tome 1.

- Allez savoir pourquoi j'assimile Incarceron à dire et le lieu Incarceron au jardin d'eden. C'est une supposition mais c'est ce que je ressens !
- Bizarrement je doute que Finn soit Giles même si la mise en scène le laisse entendre !
- Je m'interroge sur l'apparition d'une troisième clefs dans le bureau et surtout me demande pourquoi Claudia ne s'en ai pas servis pour sauver les amis de Finn.
- le directeur lance cette phrase au sujet des prisonniers de Incarceron "nous devons les abandonner" dans çe cas pourquoi ne pas avoir détruit ou caché ce cube ?
- Je me demande comment à été choisie l'époque dans laquelle figer le "monde extérieur".
- Je me questionne sur la naïveté des Sapientis qui pensaient que retirer la technologie du monde extérieur rendrait le monde meilleur, tout comme leurs crédulité à croire que fournir aux prisonniers éducation, soin ou autre suffirait à changer leur nature...
- Si je n'ai aucun mal à imaginer Incarceron dans ce cube (c'est sans aucun doute le même principe qu'utilise les seigneurs du temps dans Doctor Who, plus grand a l'intérieur qu'à l'extérieur) en revanche j'ai j'émets des doutes sur la fuite de Sapphique. Comment sortir du cube sans passer par la chaise ?
Beaucoup d'interrogation ! Affaire à suivre !

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