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Citations sur Nightrunner, tome 5 : La Route blanche (6)

Mourir (même pour un bref instant) prenait un long moment pour une personne. Alec et ses compagnons étaient arrivés à Gedre la nuit dernière et Alec était réussi à rester à cheval pendant qu’ils montaient du port vers la maison du clan mais il s’était évanoui dans la cour. Mydri avait lancé un regard perçant sur lui et l’avait fait amener dans le lit d’une chambre donnant sur le port. Lorsque leur hôte aperçut Sebrahn, Riagil í Molan avait or-donné que le rhekaro reste caché également. Compte tenu de l’aspect étrange de Sebrahn, Alec ne pouvait guère le lui reprocher.
Une pluie hivernale fouettait les fenêtres de la chambre et le vent gémissait dans la cheminée. Le port de Gedre était à peine visible, les bateaux qui étaient à l’ancre n’étaient que des tâches sombres dans la brume. Après leur périple tumultueux depuis Pleminar, il était plutôt agréable d’être dans un lit douillet qui ne roulait pas sous lui. Il n’avait aucune idée de l’heure qu’il était. Lorsqu’il s’était éveillé, Seregil était parti pour parler, sans aucun doute, avec ses sœurs ou avec leur hôte, le khirnari.
Sebrahn s’était lové dans les coussins d’un fauteuil près de la fenêtre, regardant à l’extérieur (quoiqu’il fût impossible de le dire. Le rhekaro pouvait avoir les caractéristiques d’Alec enfant mais il était impossible de le faire passer pour un enfant ordinaire.) Ses cheveux pâles, couleur argent tombaient presque jusqu’au sol devant lui. Sa peau blanche était fantomatique dans la lumière grisâtre et ses yeux argentés avaient la couleur de l’acier. L’épouse de Riagil, Yali, avait remplacé les loques de Sebrahn par une douce tunique Aurënfay, des chausses en laine et des chaussures à sa pointure qui déconcertaient Sebrahn et il s’était empressé de les enlever. Juste comme un petit enfant l’aurait fait.
Mais ce n’était pas un enfant, n’est-ce pas ?
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L’amour et la haine ne sont pas des sentiments si éloignés l’un de l’autre.
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Cet être silencieux, ancien et pâle comme les os n’était ni mâle ni femelle, mais puisqu’il n’avait pas de seins, on avait pris l’habitude depuis le temps de Hâzadriël de dire « il » et « lui » à son propos. Habillé et couvert par la magie du khirnari, il ne laissait rien paraître de remarquable.
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Ce n’était pas de la musique, mais l’étrange mugissement bourdonnant, sonore et ronronnant produit par l’oo’lu n’était pas déplaisant. En écoutant attentivement, on entendait la stridulation des cigales estivales, les beuglements d’un taureau, les coassements des minuscules grenouilles des marais et les appels des oiseaux. Les motifs étaient complexes lorsqu’un expert était à l’œuvre. Et pour les novices, il était impossible sans entraînement d’en tirer plus qu’un faible bruit de pet.
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Les rares mariages mixtes avec les Retha’noï avaient peu à peu été tolérés depuis que le peuple des montagnes s’était révélé être un allié loyal qui restait dans la vallée aussi jalousement que les Fays, sinon plus. Mais se reproduire avec un étranger ? C’était impensable, et strictement défendu.
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La meilleure façon de nous protéger, c’est de convaincre tout le monde que nous reprenons toujours nos forces.
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