Eh bien, non. Il fallait foutre la pagaille, par tous les moyens : pour que les gens oublieux, qui lisent peu et mal- et uniquement les salades qu'on veut bien leur servir- en viennent à savoir comment l'Etat peut organiser un massacre et puis gérer les lamentations et l'indignation, remettre des médailles aux veuves et aux orphelins et organiser des funérailles avec des carabiniers au garde-à-vous.
Le scandale est le terreau de la social-démocratie. J'irai même plus loin : le scandale est le meilleur antidote au pire des poisons, qui est la prise de conscience du peuple. Si le peuple prend conscience, nous sommes foutus !