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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cette lecture est un gros flop pour de multiples raisons.

Pour commencer, je trouve que l'auteur est un peu trop audacieux pour comparer la Shoah et le réchauffement climatique, si je comprend ce qu'il a voulu faire comme parallèle, je le trouve trop osé et surtout très mal réalisé ! Très mal réalisé car une fois qu'il a lancé cette comparaison, il ne sait plus comment s'en dépêtrer et ça tourne en rond… Pour ma part, j'ai l'impression qu'il a simplement voulu accrocher le lecteur avec un exemple fort et je trouve ça très mal venu !

Ensuite, très rapidement, j'ai l'impression que l'on tourne en rond dans les propos que nous avance l'auteur et pour cause, il y a de nombreuses redites à quelques pages d'écart mais formuler d'une autre façon…

Sur le fond, je trouve que cet essai n'a rien de novateur pour une personne qui s'intéresse à l'écologie, au réchauffement climatique. En effet, les faits avancés par l'auteur je les connaissais déjà… Je ne comprend pas l'engouement faca à cet écrit. Pour moi, je le conseillerai à des novices pour les questions climatiques, environnementales et écologiques, mais si vous avez déjà un peu de bouteille sur ces questions alors passez votre chemin !

Et puis, j'ai eu la sensation désagréable que rien n'était structuré et que tout partait dans tous les sens. Pour moi, il n'y a aucun fil conducteur et je trouve cela dommage.

Enfin, certes je comprends la démarche de l'auteur mais… j'ai eu la désagréable impression qu'il nous condamnait tous comme si c'était déjà trop tard, comme si nous allions tous mourir et qu'il n'y avait pas d'autre issue… La vie n'est pas tout les jours simple alors je n'ai pas besoin de lire entre les lignes que je vais mourir demain ! 🙂

Un livre que je comprends car il est essentiel de changer nos modes de vie et nos habitudes mais en revanche c'est un livre que je ne vous recommande pas car on peut trouver mieux !
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Réchauffement climatique. L'expression devenue une réalité quotidienne.

La nécessaire prise de conscience que notre mode de vie est en train de détruire la planète.

Mais que peux-t-on faire ? Certes, les industriels, les décideurs politiques doivent prendre leurs responsabilités mais c'est aussi à nous, simples citoyens, de changer nos habitudes.

Autant dire que j'attendais cet essai avec impatience. Je m'attendais à ce qu'il traite du coût insupportable de l'élevage, des produits qui viennent de l'autre bout de la planète, gorgés de pesticides etc.

Et là, grosse déception. L'auteur, dans son propos préliminaire, nous explique à quel point le changement climatique est difficile à appréhender au quotidien, ce qui rend les changements nécessaires pour le limiter encore plus difficiles.

Il nous explique brièvement que l'élevage, outre l'aspect immoral des conditions de vie des animaux, est dangereux pour la planète.

Et c'est en caricaturant légèrement le résumé du livre. Restant très théorique, multipliant différents exemples pour au final dire la même chose, l'auteur m'a semblé tourner en rond tout au long de l'essai. Résultat : je me suis profondément ennuyée.

J'espérais des conseils pratiques, des méthodes pour opérer au mieux les choix pertinents pour une alimentation plus respectueuse de l'environnement. Peut-être des remises en cause d'idées préconçues…bref, plein de choses mais pas ce que l'auteur a développé.

Une déception sur une thématique qui m'intéresse beaucoup…
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✩ Sélection décembre jury Grand Prix des lectrices ELLE 2020 ✩

Honnêtement, en tant que nihiliste tendance collapsologue, quand j'ai vu le titre sur la liste des pré-sélections, j'ai espéré fort fort qu'il n'en sorte pas vainqueur...

Autant vous dire que j'étais pas trop jouasse de le voir dans la sélection finale pour décembre...

Poussée par un sens inné et désespéré du devoir , j'ai rassemblé le plus de bonne volonté dont j'étais capable pour un mois de décembre et me suis lancée à l'assaut des 300 pages de cet ouvrage et vous voulez savoir quoi ?

Ben je suis toujours pas trop jouasse.

Le sujet est évidemment d'une actualité brûlante, c'est le cas de le dire, à savoir le réchauffement climatique et la responsabilité exclusive de l'humanité dans le désastre à venir.

Alors qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

C'est à cette question que Jonathan Safran Foer, qui avait déjà sévi avec son "Faut-il manger les animaux", tente de répondre... non sans mal.

Le premier problème selon moi, c'est la construction du livre et l'absence de choix de l'auteur quant à la nature de son texte: tour à tour documentaire, recueil de données statistiques, journal autobiographique, essai philosophique... on s'y perd un peu.

Ce mélange des genres révèle déjà en soi une certaine confusion qui entrave le travail de conviction.

Au surplus, et sur le fond, le livre souffre de nombreuses répétitions, redites, reformulations qui finissent par devenir salement lassantes.

Convaincre, ce n'est ressasser un refrain à l'envi.

A titre d'exemple, dans son premier chapitre, Safran Foer expose la thèse suivante: le sujet de l'extinction de l'humanité du fait du réchauffement climatique est tellement choquant que même si l'on SAIT ce qui se passe, notre esprit, comme face à un trauma, se protège, et refuse d'y CROIRE.

Moi je trouve ça intéressant, vraiment.

Le problème c'est qu'il enchaîne 80 longues pages d'illustrations historiques (invoquant notamment la paralysie de la communauté internationale qui a suivi les premiers témoignages des exactions nazies) et que ça va, on avait compris au bout de 20 pages ce qu'il voulait dire.

Et puis à un moment, à force de répéter qu'il est normal de ne pas croire à ce qui se passe, et ben on finit par croire qu'il est normal de ne pas croire à ce qui se passe...

Ironique non?

Et puis l'auteur d'écrire: "Il existe une forme de déni de la science bien plus pernicieuse: celle qui prend la forme d'une acceptation. Ceux d'entre nous qui savons ce qui se passe mais qui agissons bien trop peu à ce sujet méritons davantage la colère".

Or, ce qui semble plaire dans ce livre, c'est justement le fait que Safran Foer ne "culpabilise pas les gens", qu'il expose ses doutes, notamment dans un pseudo échange avec sa conscience un peu gênante à lire en ce qui me concerne, qu'il cajole, qu'il fait pleurer en invoquant sa défunte mamie...

Alors c'est bien gentil tout ça mais au final, il reste 20 pages de données concrètes et de gestes quotidiens de nature à modifier le cours de choses, lesquelles consistent à revoir dans les grandes largeurs nos exigences en terme de confort et à cesser de manger "de la meeeerrrrdddeee" (Jean-Pierre Coffe in Jean-Pierre Coffe)

20 pages... sur 300... c'est peu.

Alors très honnêtement, il y a du bon dans ce livre, mais tout est trop dilué, ça rend le propos confus, ça rend l'urgence tolérable, de sorte que, plutôt que d'acheter le livre, allez lire l'article que l'auteur a publié dans America, le 11 je crois, dont le nombre de page semble beaucoup plus raisonnable et efficace.
Lien : https://chatpitres.blogspot...
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Que c'est confus, que c'est digressif, que c'est caricatural, que c'est mal ficelé… Ce plaidoyer est tout bonnement horripilant. A trop vouloir convaincre, l'auteur en devient ridicule en comparant l'incomparable et en allant chercher très loin des situations qui n'ont rien à voir avec le sujet pour essayer par tous les moyens d'y voir un parallèle avec les enjeux environnementaux. Il veut forcer les consciences et prouver l'urgence mais sa démonstration n'a rien de structuré et contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre et la 4e de couverture, le lecteur n'est pas plus avancé, après être parti dans tous les sens, sur la manière dont il peut agir concrètement.

Les redites sont nombreuses, la logique m'échappe parfois, le premier chapitre me semble totalement hors de propos tandis que la seconde partie rédigée sous forme de listes à puces n'est qu'une succession de constats et de chiffres avant d'attaquer une troisième partie qui débute sur Mars puis rend visite à la grand-mère de l'auteur avant de poursuivre dans la chambre de son fils. Moi qui aime savoir où je vais quand je lis, me voilà servie : nulle part !

L'auteur s'est fait plaisir en instaurant un dialogue avec son lecteur. On le sent passionné par sa cause, heureux de faire des émules. Cela aurait pu être plaisant à regarder lors d'une conférence par exemple, à l'oral dans tous les cas, car à lire, c'est une véritable tannée.
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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En refermant ce livre je suis surprise par cette lecture. Il ne correspond pas du tout ceux à je m'attendait.
Je pensais trouver un discours écologiste, une explication des problématiques relatives au réchauffement climatique et des solutions pour enrayer le problème. le réchauffement climatique est un problème, nous sommes tous en danger, mais… mais voilà, il n'y a rien de plus.
Entre digressions et culpabilité de l'auteur, égocentrisme et égoïsme je n'ai rien trouvé dans ce document qui puisse m'aider dans mon quotidien pour aider à mon échelle. C'est très redondant : éviter toute alimentation d'origine animale. Il a beau retourner le problème dans tous les sens, nous parler du fonctionnement du cerveau, nous donner des arguments et des consignes que lui-même ne tient pas par manque de volonté ? Par peur ? Je ne sais pas.
La plupart de son texte n'évoque même pas cette thématique écologique, mais plutôt d'autres sujets : à savoir comment fonctionne notre cerveau face aux émotions, la Shoah, la condition des juifs durant la Seconde Guerre Mondiale, sa famille. Parmis ces sujets, j'ai trouvé intéressant d'en apprendre un peu plus sur le fonctionnement du cerveau et sur l'origine de Rosa Park et son image.
Une lecture en demi-teinte, globalement ennuyeuse.
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Dans « L'avenir de la planète commence dans notre assiette », Jonathan Safran Foer nous parle du dérèglement climatique et de notre difficulté à croire, à appréhender ce phénomène. Les preuves scientifiques et météorologiques sont là et pourtant nous sommes dans le déni, nous ne sommes pas prêts à sacrifier notre confort, nos habitudes pour sauver notre planète. « Il semble fondamentalement impossible de faire pénétrer la catastrophe telle que nous la voyons se profiler à distance dans l'ici et le maintenant du ressenti. » Nous savons mais nous ne le croyons pas donc nous n'agissons pas. L'avenir, les conséquences de nos actions semblent trop impalpables pour secouer véritablement nos consciences.

Pour Jonathan Safran Foer, le principal problème contre lequel nous devons lutter, c'est l'élevage industriel qui produit une émission massive de gaz à effet de serre et est également responsable de la déforestation. Il faut donc changer nos habitudes alimentaires, arrêter de manger de la viande pour sauver notre planète. Pour nourrir son argumentation, l'auteur n'hésite pas à faire des parallèles avec des moments historiques comme la Shoah (il fait notamment référence à Jan Karski que les américains n'ont pas cru lorsqu'il leur a expliqué le sort réservé aux juifs en Europe) ou le vol de la Joconde, les premiers pas de l'homme sur la lune. Il nous parle également de sa famille, de ses contradictions face à la nourriture. le constat qu'il fait est juste, il est possible de modifier certains pans de la consommation si nous agissons de manière collective. Mais le discours de Jonathan Safran Foer est tellement brouillon, le fait de passer sans cesse du coq à l'âne noie ses arguments. le constat en perd de sa force, de son poids. de plus, je ne suis pas convaincue que l'effort collectif suffise. Certes, nous pouvons réduire le taux d'élevage industriel en changeant nos habitudes alimentaires. Mais qu'est-ce que cela va peser face à Trump, Bolsonaro ou à la coupe du monde de foot donnée au Qatar ? Cela ne nous dédouane pas et chacun doit agir mais je reste pessimiste quant à la résolution de ce problème.

Trop brouillon, trop dans l'extrapolation, « L'avenir de la planète commence dans notre assiette » n'a pas réussi à me convaincre que le seul fait d'arrêter de manger de la viande pouvait à lui seul solutionner le problème du dérèglement climatique.
Lien : https://plaisirsacultiver.co..
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Je n'ai pas été convaincue. Et pourtant ! le sujet m'intéresse follement, que ce soit soit l'aspect alimentation ou environnemental (je suis dans une démarche zéro déchet, je mange peu de viande par écologie, je lutte contre la surconsommation, suis une adepte des achats d'occasion...). Je trouve la thèse initiale très intéressante ; nous sommes en guerre, chaque geste citoyen compte, en l'occurrence adopter une alimentation la plus respectueuse de l'environnement, c'est nécessaire bien qu'insuffisant, seulement nous avons du mal à le faire car nous ne pouvons croire à ce qui est et à ce qui va se passer.
Seulement la démonstration ne m'a pas convaincue; certains arguments sont alambiqués, il y a des répétitions, une métaphore absolument pas subtile traînée tout en longueur. Il aborde différentes idées censées abreuver sa théorie mais certains parallèles sont grossiers selon moi. La forme elle-même ne fonctionne pas selon moi, j'ai eu l'impression d'une multiplication des formats sans réelle pertinence. Je n'ai pas trouvé ce que j'attendais dans ce livre. J'ai eu l'impression que l'auteur surfe sur le succès de son précédent livre (faut-il manger les animaux ?) mais qu'il n'a rien de plus à ajouter sur le sujet. Dommage. C'est en tout cas un livre qui divise beaucoup, il en a convaincu plus d'un alors n'hésitez pas à consulter d'autres avis.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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