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Citations sur Tout est illuminé (26)

Mais que cette mouche était était importune, chatouillant comme elle le faisait certains des endroits les plus chatouilleux. ET DE MÊME QUE DIEU DEMANDA A ABRAHAM DE MONTRER A ISAAC LA POINTE DU COUTEAU, DE MÊME NOUS DEMANDE-T-IL DE NE PAS NOUS GRATTER LE CUL! ET S'IL LE FAUT ABSOLUMENT, ALORS ET COÛTE QUE COÛTE, QUE CE SOIT DE LA MAIN GAUCHE!
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Elle apparaissait américaine. Elle était jeune, peut-être quinze ans. Mais il est possible qu’elle avait plus d’âge. Elle aurait pu être aussi âgée que le héros et moi, comme aurait pu être le grand-père du héros. J’ai regardé la fille tant de minutes pendantes. Elle était si si belle. Ses cheveux étaient bruns et reposaient seulement sur ses épaules. Ses yeux apparaissaient tristes et pleins d’intelligence.
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J’ai tenté de deviner certaines des choses que tu me ferais altérer et je les ai altérées moi-même. Par exemple, je n’ai pas utilisé le mot « morfondre » avec une telle habitualité, parce que j’ai perçu qu’il te mettait sur les nerfs par la phrase dans ta lettre quand tu disais, « Arrête d’utiliser le mot “morfondre”, ça me tape sur les nerfs. » J’ai aussi inventé des choses que je croyais t’apaiser, des choses drôles et des choses tristes. Je suis certain que tu m’informeras quand j’ai voyagé trop loin.
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C’est très utile pour moi de connaître les expressions correctes. C’est nécessaire. Je sais que tu m’as demandé de ne pas altérer les fautes parce qu’elles font humoristique, et qu’humoristique est la seule véridique façon de raconter une histoire triste, mais je pense que je vais les altérer. S’il te plaît ne me déteste pas.
J’ai bien façonné toutes les autres corrections que tu commandais. J’ai inséré ce que tu as ordonné dans la partie de quand je t’ai rencontré la première fois. (Penses-tu en vérité que nous sommes comparables ?) Comme tu l’as commandé, j’ai retiré la phrase « Il était gravement petit », et inséré à sa place, « Comme moi, il n’était pas grand. » Et après la phrase « “Oh”, dit grand-père, et j’ai perçu qu’il se départait encore d’un rêve », j’ai ajouté, comme tu commandais, « Au sujet de grand-mère ? »
Avec ces changements, j’ai confiance que la deuxième partie de l’histoire est parfaite. J’ai été incapable d’ignorer d’observer que tu m’as encore posté de la numéraire.
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Tu me manques vraiment. C’est à peu près insupportable. Chaque instant de chaque jour, je pense à ton absence et cela me tue presque. Mais je serai bientôt avec toi évidemment, et tu ne me manqueras plus, et je n’aurai plus besoin de savoir que quelque chose, que tout, me manque, que ce qu’il y a ici, c’est seulement ce qu’il n’y a pas ici. J’embrasse mon oreiller avant de m’endormir en m’imaginant que c’est toi. On dirait une chose que tu pourrais faire, je sais. C’est sans doute pourquoi je la fais.
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J’ai aimé ta mère avant même de la voir – c’était son odeur !
Dis-moi encore comment elle était.
Elle était comme toi. Elle était belle avec ces yeux dépareillés, comme toi. Un bleu, un marron, comme les tiens. Elle avait tes hautes pommettes et aussi ta peau douce.
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Il s’éveillait chaque matin avec le désir de bien faire, d’être quelqu’un de bien et dont la vie aurait un sens, d’être, aussi simple que cela paraisse et aussi impossible que c’était en réalité, heureux. Et dans le cours de chacune de ses journées, son cœur descendait de sa poitrine à son ventre. Dès le début de l’après-midi, il était envahi par le sentiment que rien n’était bon, ou bon pour lui en tout cas, et par le désir d’être seul. Quand venait le soir, son désir était satisfait : seul dans l’immensité de son chagrin, seul dans sa culpabilité sans but,seul même dans sa solitude. Je ne suis pas triste, se répétait-il sans cesse, je ne suis pas triste. Comme s’il avait pu réussir à s’en convaincre un jour. Ou à se duper. Ou à en convaincre les autres – la seule chose qui soit pire qu’être triste, c’est que les autres sachent qu’on est triste.
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Je sais que c’est une pensée idiote, une pensée qui ne m’apportera que de la douleur, mais je ne peux pas m’en libérer. Et quand elle lui suce le pénis, parce qu’elle le fait, c’est sûr, que fait-il, lui ? Lui tire-t-il les cheveux en arrière, pour regarder ? Est-ce qu’il lui pelote la poitrine ? Est-ce qu’il pense à une autre ? Je le tuerai, s’il pense à une autre.
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Ce rêve a l’air de durer des heures alors qu’il se produit toujours pendant les cinq minutes entre mon retour des champs et le moment où l’on me réveille pour dîner. Je rêve de quand j’ai connu ma femme, il y a cinquante ans, et c’est exactement comme c’est arrivé. Je rêve de notre mariage et je vois même les larmes de fierté de mon père.
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Qu’est-ce qu’être éveillé sinon interpréter nos rêves, ou que rêver sinon interpréter notre veille ? Cercle des cercles ! Les rêves, oui ? Non ? Oui. Oui, c’est le premier shabbat. Le premier du mois. Et puisque c’est le premier shabbat du mois, nous devons faire nos ajouts au Livre des rêves récurrents. Oui ? Que quelqu’un me dise si je déconne.
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