AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Claire_583


J'ai enfin pris mon courage à deux mains et pris ce pavé, dont je repoussais sans cesse l'échéance, entre mes mains. Il m'a fallu trois semaines pour en venir à bout. Heureusement la plume de Ken Follett est fluide et agréable à lire.
Nous nous plongeons là dans la guerre froide entre Occident et Pays de l'Est et plus particulièrement entre USA et URSS. Il y a moules détails sur les conditions de vie, les pressions policières et les coulisses du pouvoir dans ces deux pays. Malgré tout, beaucoup de choses sont passées sous silence comme par exemple la course à l'espace des deux pays. Nous ne lisons pas un mot sur les premiers pas de l'homme sur la Lune. On n'entend pas non plus d'indications sur Woodstock.
Mais c'est sûr que nous sommes là déjà sur un livre de près de 1300 pages. Il en aurait fallu deux autres pour tout compiler.
Nos protagonistes se trouvent surtout aux États Unis et en Russie. Dans une moindre mesure, nous retrouvons quelque fois notre famille allemande dont la plus grande partie se trouve bloquée dans Berlin Est. La famille anglaise est également représentée et nous les suivons surtout dans l'univers de la pop.
Quelquefois, des répétitions sont énervantes. Oui, nous avons compris que Greg Pechkov s'habille comme un pied avec des vêtements de grande qualité. On nous en parle au moins 5 fois! Quel est l'interêt?
Cet ouvrage est celui que j'ai le moins aimé de la trilogie. Tout d'abord, parce que la période étudiée est celle qui m'intéresse le moins. Il y a beaucoup de politique. le deuxième tome est celui que j'avais préféré. Ensuite, pour moi cette période est teintée de gris. Même aux États Unis où les présidents et candidats à la présidence se font tuer, où les Noirs se font lynchés. C'est pas très jojo. J'ai également une impression de revoir les va-t-en guerre incarné ce jour par Trump et les magouilles qui existaient existent toujours. La fin du roman n'est donc plus trop d'actualité malheureusement.
Côté russe, j'ai eu l'impression de relire quelques passages de 1984. Impressionnant en sachant que ce livre avait été édité dans les années 1950. Georges Orwell était un visionnaire.
Côté allemand, on retrouve également l'austérité que j'avais connu dans l'ouvrage de Douglas Kennedy, Cet instant là (pas son meilleur au passage).
Si vous aimé l'histoire romancé. Allez-y mais sachez que ça vous prendra du temps à le lire. Je vous recommande de commencer par un des premiers tomes à moins que vous soyez fada de cette période là (si si je sais que ça existe)!
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}