J'ai d'emblée aimé cette idée d'un pèlerinage à la fois métaphorique et réel vers le chapelle de Notre-Dame-des-Vignes, ce chemin de croix profane où le corps souffre et grince mais se dépasse dans l'effort.
J'ai aimé les quelques beaux passages sur l'amitié, comme réminiscence contemporaine de
Montaigne et
La Boétie.
J'ai aimé, enfin, l'extrême délicatesse et la poésie qui surgissent par moment de paragraphes plus "communs".
Je serais en revanche plus réservée sur la structure même du récit, trop brouillonne à mon goût, et sur le style : exception faite des pépites mentionnées plus haut, l'écriture est laborieuse, sans singularité, sans âme.
Je conclurai en écrivant ce que j'écris (malheureusement) souvent : une excellente idée de départ, une atmosphère propice au chef-d'oeuvre, mais un traitement qui in fine déçoit. N'est pas orfèvre des mots qui veut.
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