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Un homme et une femme se bousculent sur le Waterloo Bridge, un soir d'automne à Londres, puis reprennent chacun leur chemin.

Une spécialiste de la vie sauvage en milieu urbain a quitté l'Amérique et ses coyotes  pour étudier les renards et les perruches londoniens.

Un psychiatre éminent africain, spécialiste de l'étude des victimes de stress post traumatique est à Londres pour un colloque. Il en profite pour revoir une ancienne collègue-amie-compagne atteinte d'Alzheimer précoce, dont il cherche où et comment faciliter l'accompagnement.

Un jeune garçon erre dans la ville après l'expulsion de sa mère de leur appartement, alors que sa mère se morfond à l'hôpital.

Un réseau informel de personnel de nettoyage des rues, portiers d'hôtels, agents de sécurité enregistre les mouvements des renards et se mobilise pour retrouver le gamin.

Autant de fils épars qui se rejoignent et tressent une belle histoire d'amour et d'amitié qui montre que les coïncidences ne sont que des signes du destin, que tout vient à point et que l'ouverture d'esprit vaut mieux que toutes les croyances.

Un roman choisi parce que l'auteur me permettait d'avancer dans mon tour du monde, et qui m'a étonnée et par sa justesse de ton par la sympathie des personnages et la tendresse latente dans tout le récit.

Une auteur que j'ai donc découverte par hasard, et dont je vais rechercher les autres productions.

Une très belle découverte, dont je préfère le titre en VO : Happiness !  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Le début du roman m'a vraiment emballé. La finesse de l'analyse, le style panoramique, fluide, vivant rendent vraiment la lecture agréable. Les personnages d'Attila et Jean sont consistants et attachants, même si j'ai eu un peu plus de mal à visualiser le personnage féminin. Au niveau écriture, c'est donc du haut niveau, mais là où j'ai moins apprécié le roman, c'est sur la longueur, sur les flashbacks, sur les répétitions (les descriptions de la traque des renards, à Londres comme ailleurs), l'inutilité de certaines scènes (le chasseur des temps anciens). L'ensemble m'a fait penser à un morceau de jazz, du free jazz, avec des variations libres, certes c'est virtuose, mais c'est au détriment de l'intérêt narratif. Je ne suis pas un grand amateur de jazz, surtout quand il se détourne de l'harmonie, c'est la même chose pour l'écriture, malgré l'originalité et la maîtrise de l'auteur, j'aurais aimé un récit plus condensé et une trame moins ampoulée, dans la lignée de certains beaux passages sur la nature et sa simplicité. Ceci dit, la lecture est tout de même à conseiller, pour les qualités citées plus haut. Salman Rushdie a d'ailleurs adoré, il s'y connaît sans aucun doute. Quand je le lis cela me fait à peu près le même effet, c'est tellement brillant, ça part dans tous les sens, et au final je sature, il me fatigue... Pas fan du jazz et des intellectuels qui intellectualisent, on ne se refait pas.
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je suis un peu ennuyée pour émettre mon opinion sur ce livre.
par moment j'ai été emballée par d'autres nettement moins.
cela n engage que moi mais j ai trouvé que l 'histoire traîne un peu et les retours en arrière dans le temps sont un peu pertubants.
je n ai pas réussi à m'attatcher aux personnages qui pourtant font face aux difficultés e la vie
l'histoire reste pourtant intéressante.Beaucoup de sujets sont évoqués la préservation des animaux(renards oiseaux) l'émigration , le racisme , la différence entre riches et pauvres , l'urbanisation etc

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Ce n'est pas souvent que cela m'arrive car généralement j'apprécie plusieurs sortes de littérature et mème si j'ai du mal je vais toujours jusqu'au bout et généralement j'y trouve quand mème quelque chose qui me plait.
Mais alors la je doit dire qu'avec ce livre j'ai galérer, beaucoup de mal a rentrer dans l'histoire,pas de passages "accrocheurs" et mème jusqu'a la fin, je n'en retient rien de satisfaisant.
Je ne dit pas que le livre est mal, attention simplement je ne suis pas rentré dedans et c'est très dommage.
Cette ville ou cohabitent humains et renards, cette rencontre entre Jean et Atilla, enfin ça ne l'as pas fait a mon grand désespoir...
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« Un homme si grand qu'il semblait fendre la foule », se fait heurter par une femme qui se retrouve projetée par terre. Galamment, il l'aide à se remettre sur ses deux pattes et… chabada ? Non, simplement une rencontre fortuite, la femme, Jean, suit un renard dans Londres,
Quoi, il y a des renards dans le centre de Londres ? Il semblerait, puisque Jean est venue en Angleterre les étudier. Elle arrive directement du Massachusetts pour fuir un divorce et des belliqueux qui n'acceptent pas qu'elle puisse protéger les coyotes. A Londres, en plus de cette étude, elle créé des jardins sur les terrasses, les toits.
Revenons à l'homme qui se prénomme Attila, veuf. Psychiatre, il va dans les zones de combats pour aider soldats et autochtones atteints de syndromes post-traumatiques. D'ailleurs, il arrive d'une zone de guerre et se fait une joie de cette parenthèse anglaise où il participe à un colloque sur la psychiatrie en temps de guerre. Attila accompagne sa vieille amie, victime d'Alzheimer dans sa fin de vie.
Ils se rencontrent à nouveau, fortuitement, pour aider un SDF que deux jeunes connards ennuient. de là, naît une camaraderie, puis une amitié étayée par l'aide que Jean apporte à Attila dans la recherche de son neveu qui a fui les services sociaux. Jean met à contribution son entourage qui oeuvre pour elle en notant les passages et descriptions des renards. Tout un petit monde que l'on ne remarque jamais, tel les portiers d'hôtel ou de l'opéra, balayeurs tous émigrés africains, un mime de rue, tous ces gens sans importances qui sont si utiles. Un monde souterrain où l'entraide, la débrouille sont des soutiens indispensables.
Un lien fort les unit. Ils ont la même philosophie de la vie, humanisme, respect des autres, de la vie sous toutes ses formes.
Transparaît une philosophie « Une société s'engourdit autant en subissant les coups du sort qu'en en étant épargnée. Ceux dont l'existence est protégée, qui ont grandi dans du coton, n'ont pas connu la pluie ou le vent, ni couru pour échapper au tonnerre et aux éclairs, ni été pris dans une tempête, ne supportent pas qu'on leur remémore leur conditions de mortels. »
Le paradoxe du bonheur c'est que les personnes n'ayant jamais connu les ennuis, qui ont grandi dans du coton, sont beaucoup moins armées que celles qui ont rencontré le malheur ou pire.
« On en venait à croire que le bonheur était fourni avec le lait maternel, qu'il était de nature de l'homme et que le reste n'était qu'un ersazt »
Comme si la « force émotionnelle » donnait aux seconds une charpente, une colonne vertébrale sur laquelle s'appuyer pour forger un avenir qu'ils ne peuvent espérer que meilleur.
« « J'ai de l'espoir » avait dit Komba. « J'ai de l'espoir. » Il n'avait pas dit « Je suis heureux. ». C'était l‘horizon qu'il donnait à son existence. Un autre aurait parlé de bonheur, mais pas lui. L'espoir était d'un ordre différent. Chaque individu détient le récit de sa vie, et non les professionnels. Komba n'était pas un combattant, il était petit-fils d'aiguilleur ».

Dans le livre d'Aminatta Forna, je pourrais faire un parallèle entre les renards qui se cachent de moins en moins et que d'aucuns veulent exterminer et cette population multiraciale, quasi souterraine que d'aucun ne veut voir et certains…
Le récit louvoie entre l'horreur des guerres, le bonheur de deux humains, une foi en la vie, une espérance en l'avenir, l'entraide. La vie est un paradoxe. J'ai aimé ce livre dense où les chapitres en italique raconte le parcours de Jean et Attila, leurs blessures, leurs fêlures, cette envie de s'abandonner à un bonheur et la vieille peur de souffrir.
Un livre profond et dense, à plusieurs lectures ; un manifeste sur l'espoir, l'espérance malgré tout.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Un très beau roman qui fait la part belle à la nature dans un environnement totalement urbanisé, puisque l’histoire se déroule principalement à Londres. Renards, coyotes et loups sont les héros de ce récit atypique. L'écologie est au coeur de ce texte mais l'amour également avec la rencontre inattendue d'Attila, psychologue ghanéen, spécialiste en stress post traumatique, qui intervient dans les conflits du monde entier et Jean, divorcée et mère de famille américaine, chargée d'étudier les renards vivant au coeur de la ville. Un récit dense qui traite aussi bien de la place de la nature dans la cité que de deuil, de résilience et de relations familiales. Un roman à découvrir.
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Je suis partie à Londres.
Pas que j'en avais très envie mais j'avais le paradoxe du bonheur comme passe presque gratuit avec cette jolie bouille d'un renard alors j'ai embarqué. Mais Londres ou la Belgique, y'a comme un air de toujours autant de pluie chez moi.
Poudre de perlimpinpin et je le vois là au Waterloo Bridge le renard et je vois les autres aussi, ceux qui font la part belle à ce paradoxe. Il y a Jean (c'est la femme biologiste qui étudie les renards avec un prénom de mec mais c'est bien une vraie de vraie avec un mari et un enfant) et Attila (lui, c'est l'homme, le médecin spécialisé dans les troubles de stress post traumatique).

Dans ce petit monde sous la pluie londonienne, ça court, ça cherche, ça en veut, c'est très vert écolo aussi, faut protéger les renards. Je l'ai regardé de ma banquise ce petit monde gentillet, j'ai pas toujours réussi à leur parler, c'est comme une vague idée du bonheur mais sous la pluie avec des vents contraires, c'est tout un paradoxe.

Bref, j'ai adoré le billet de mon amie Nadia qui a fait le même voyage que moi mais toi, Nadia, t'as vu des arc en ciel et des pépites, et rien que tes mots ici c'est de l'or en barre sur ma terre mouillée.
Mais il fait quand même beau, il fait beau, il fait beau 🎶 🎶
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse critique Littérature" organisée par Babelio.

Merci à Babelio et aux éditions "Delcourt".Jean est une biologiste Américaine. Elle vit à Londres et réalise des études sur les animaux sauvages en milieu urbain : loups, coyotes, renards, tout en concevant des jardins sauvages sur les toits. Elle est divorcée et mère d'un fils, Luke, avec qui la communication est difficile.

Attila est un psychiatre Ghanéen, spécialiste des troubles liés aux syndromes post-traumatiques. Il intervient partout dans le monde, sur les zones de conflit.

Les personnages secondaires sont aussi parfaitement décrits. Pour la plupart ce sont des étrangers, travailleurs de l'ombre : portiers, gardiens, plongeurs, mime, dans des parkings, des hôtels, des théâtres, constituant un incroyable réseau d'entraide et d'humanité. Mais il y a aussi Tano, petit-neveu d'Attila, enfant rêveur qui va fuguer pour échapper aux services sociaux et Emmanuel, soigneur dans une maison de retraite qui offre du soleil et de la chaleur à des personnes âgées en fauteuil roulant.

Les thèmes abordés sont nombreux : les conflits dans le monde, les traumatismes, les émotions, la maladie d'Alzheimer, l'accompagnement des mourants, les dénonciations, la cohabitation entre les hommes, les animaux sauvages et la nature.

Pour Jean et Attila, mais aussi pour Tano, Luke le bonheur est là où on ne l'attend pas...

Attila est une belle personne, toujours prêt à aider, accompagner. Son attitude envers Rosie, son ancienne amie, atteinte de la maladie cd'Alzheimer, m'a bouleversée.

J'ai apprécié de plus en plus, au fil des pages, Jean passionnée par les coyotes, les loups et les renards mais aussi les fleurs et les arbres.

Ce roman nous ouvre les yeux et nous invite à apprécier tous les petits bonheurs de la vie, à faire preuve de compassion, de tolérance envers les autres humains et les animaux, à regarder autrement ceux que nous croisons et à nous émerveiller devant la Nature .

Il m'a aussi envie de découvrir Londres...

Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Un livre à lire comme une belle quête du bonheur. Il s'ouvre sur trois perspectives : le renard, Attila, Jean. La contingence ouvre une possibilité dans le réel d'une rencontre marquante. C'est par le choc, un heurt qu'elle se manifeste : Jean à la recherche d'un renard court et percute Attila. Voici, en quelques peu de seconde, les débuts de ligne d'une histoire, un livre qui s'ouvre dans la vie.

Nos deux personnages ont leurs préoccupations spécifiques : Jean s'intéresse à la faune sauvage en milieu urbain. Elle réalise aussi des jardins. Attila, lui est psychiatre, intervenant pendant les conflits internationaux ( Irak, Sierra Leone…). Par là, l'une s'attache à défendre des espèces menacées, l'autre s'attache à défendre une psyché menacée, victime de traumatismes.

C'est de là, que j'estime voir, des réflexions, interrogations qui préoccupent notre monde contemporain. En effet, la planète est en danger, l'Humanité l'est également, à travers les violences, les conflits, les guerres. Au-delà d'une intrigue et son aboutissement au bonheur, on peut dégager plusieurs portes de réflexions que l'auteur nous ouvre.

Ce livre suggère-t-il un nouvel anthropocène, c'est-à-dire une nouvelle relation entre l'urbanité et la nature ? Les renards envahissent les villes, en l'occurrence Londres. Jean défend leur cause, et leurs possibilités d'adaptation. Or, la plupart refuse leur présence. Cette vision dégage qu'on est dans un monde où l'homme ne se repend pas de sa destruction du milieu naturel. Dans un autre sens, le point de vue de Jean démontre une conscience du problème et une volonté d'y remédier. Elle participe à des émissions, mais ses propos sont tournés en dérision : c'est une voix écologique au milieu de coeurs muets, indifférents au sort des animaux et de notre planète. Dès lors, notre monde est divisé quant à la santé de la nature.

J'y vois dans ce livre un attachement à la nature. Il maintient cette illusion consolatrice que la nature est un être vivant, près duquel on se recueille, on souffre, on aime également. Par là, le lien originel du rapport nature/homme se dévoile peut-être : celui de notre Mère première. L'homme, comme un enfant rebelle, a laissé sa mère et a voulu faire ses propres expériences mais sans conseils de sagesse.

Autre point qui paraît intéressant : c'est la question de notre existence, quel sens lui conférer ? Ce livre, par le personnage d'Attila, mène une réflexion sur la psychologie et les traumatismes. C'est « une dérive psychologisante » qui est pointée. On est simplement humain, on souffre alors on nous diagnostique. On y voit un problème, un traumatisme. Cette réflexion s'ouvre à propos du dossier d'Adama Sherriff, une femme en colère et triste, suite à la mort accidentelle de son mari. Les autres passantes l'évitent. Atilla en déduit qu'elles refusent de voir la souffrance, espérant y échapper.

Par conséquent, la réflexion se base contre la doxa. Les « fous » ou malades ne sont pas tant ceux qui ont souffert, mais ceux qui refusent cette part de la vie, ceux qui restent en constant évitement, en indifférence parfaite, avec la peur de souffrir. Par conséquent, ils refusent leur condition mortelle, humaine. En fait, la souffrance et la joie font partie de la vie. Ce n'est pas parce qu'on souffre, qu'on doit être diagnostiqué comme si nous étions malades. Non, la vie fait souffrir. L'auteur se base sur le concept de « résilience », c'est-à-dire aller de l'avant malgré le choc. Que la souffrance peut amener à un état positif, plus grand que nous n'étions.

Donc le bonheur peut exister dans son paradoxe. Malgré les circonstances extérieures, à savoir les malheurs, les morts, la planète qui se fane, belle fleur dont le jardinier ne prend plus soin ; il existe une possibilité d'être heureux. Ce roman nous apprend à accepter la vie et ses contingences, et ses lots de souffrance. Ainsi, à la mort de Rosie, tendre amie d'Attila, on danse, on rit. On affirme qu'au-delà la souffrance, la joie est possible. Rosie n'aurait pas voulu qu'il se mortifie, mais qu'il continue à vivre.

A cet égard, la formule de Nietzsche est répétée comme un adage populaire : « ce qui ne tue pas rend plus fort ». C'est à prendre dans le sens que la vie est une épreuve, vers laquelle l'homme doit se diriger.
C'est l'amor fati : dire oui à l'existence tragique. La souffrance est. Elle n'a pas de valeur intrinsèque. Mais cette souffrance est un test et nous accroît dans notre potentiel créateur. C'est notre rapport à elle qui a un sens. Il consiste à affirmer la vie malgré tout, pas sa mortification.

Non, on a pas le droit à un joker « j'évite la souffrance, je passe mon tour, à la prochaine », on ne joue pas avec la vie, il faut dès maintenant gagner notre partie.
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De quoi ça parle ?

Tout débute à Londres, un soir de février. Attila est ghanéen et travaille dans la psychiatrie. Il a récemment perdu sa femme, Maryse et il est ici afin de participer à une conférence. Mais pour l’instant rien ne presse. Attila décide donc de faire une ballade en ville.

Jean est américaine et biologiste. Elle est divorcée depuis peu et a un fils, Luke. Elle est venue s’installer à Londres afin d’étudier le comportement des renards en milieu urbain. Ce soir, elle a remarqué un nouveau quadrupède et elle s’est mise à le poursuivre à travers les rues de Londres.

Attila s’arrête au milieu d’un pont afin d’observer la vue du palais de Westminster. Le renard traverse le pont et Jean s’élance à sa poursuite. Attila n’est qu’à deux ou trois mètres d’elle.

Jean ne voit pas le grand homme qui lui fait face…

Collision.

Attila l’aide à se relever. Elle le remercie et s’en va. L’histoire aurait put s’arrêter là, mais le destin en décide autrement et des rencontres aussi inexplicables que banales se succèdent entre les deux personnages.

Puis un évènement vient encore les rapprocher : la disparition du neveu d’Attila. Une petite troupe se mobilise, constituée de personnes venant de mondes totalement opposés, pour retrouver le petit garçon.

Jean et Attila, que rien ne liait et venant de monde totalement séparés, se retrouvent sous l’emprise de liens puissants. Est-ce dû au hasard, à la chance ? Ou tout simplement au destin ?

Mon avis :

Le résumé de l’histoire m’avait tout d’abord paru plutôt flou. Mais bien vite j’ai été accrochée par l’intrigue. Habituée à lire plutôt des livres pour adolescents, ce roman a été une première pour moi et franchement je n’ai pas été déçue ! Les personnages sont intéressants et l’intrigue est fluide, posant des questions sur la cohabitation entre les humains et la nature ainsi que sur les liens entre les différentes classes sociales et la liberté humaine, sans que les émotions soient en reste.

Le seul petit bémol, de mon point de vue, ce sont les réflexions psychologiques sur les traumatismes et le stress. Tout ceci est très riche en informations, mais interrompt l’intrigue et le flux des émotions qu’elle suscite.

Cela étant, ce reproche est mineur et la lecture du Paradoxe du bonheur a été aussi riche qu’agréable et m’a donné envie de lire aussi bien d’autres romans de cet auteur que d’autres livres de ce genre. Cette découverte a été un vrai succès.

PS : pour celles et ceux qui voudraient passer de la littérature pour jeunes adultes à la littérature tout court, ce livre est une merveilleuse solution.

Texte reçu dans le cadre de la Masse critique Babelio. Merci aux éditions Delcourt.

https://lirelandoulerevedunemontmartroise.wordpress.com/2019/10/28/le-paradoxe-du-bonheur-de-aminatta-forna/
Lien : https://lirelandoulerevedune..
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