Sémaphore en mer d'Iroise

Le rideau doit ensemble fermer la vue et l'ouvrir, faire chanter la grisaille non moins que la lumière. Le rideau est comme l'écriture : le voile qui dévoile, l'art du tamis. Aujourd'hui, il n'y a plus de voilages. De là que les fenêtres ne frissonnent plus, - ne vivent plus. Pourquoi le rideau est-il démodé ? Parce qu'on redoute l'intimité (elle est exigeante). Or, nous avons besoin pour notre équilibre d'un dedans et d'un dehors, d'une apparence et d'un secret. On peut mourir de n'avoir plus de vie secrète.

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Ainsi, de nos jeunes bras énergiques nous bêchons l'humus de l'esprit pour y ancrer nos certitudes, ignorant que c'est le doute qui germera. - Ce loupé fait la richesse du monde.

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La guitare peut aussi rendre fou de douleur. Il faut parfois que j'éteigne le poste : je vais mourir.
Nostalgie, ton nom est guitare. L'écriture est une guitare.

Et le coeur du coeur, un nid-de-pie; je veux dire: un léger creux dans le granit, au sommet du rocher.

- Le vent d'ouest sur la mer d'Iroise secoue et chasse les tourments de l'âme. Il m'a insufflé le goût de la santé mentale, via l'amour d'une femme sans âge, revenue de tous les âges, continuant d'aller vers tous.

Quand il fait beau, on voit au pied de la croix scintiller dans la mer des hosties de soleil. p.69

L'Amoco chez moi
Gît sur les grands fonds
Ô souilleurs d'hermines!
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