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EAN : 9782918135418
191 pages
Editions Dialogues (05/01/2012)
3.36/5   22 notes
Résumé :
La guerre. Ce pourrait être n’importe laquelle. C’est celle de 1940. L’histoire se passe près de Brest, dans la maison réquisitionnée pour loger un officier allemand affecté à la construction du mur de l’Atlantique. Sur la côte finistérienne, cet officier du génie, originaire de la Baltique, se sent dans un pays fraternel. En face de lui, une jeune fille et son père. Vont-ils s’enfermer dans le mutisme comme les personnages du "Silence de la mer", de Jean Vercors ?<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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D'Ouest en Est
Si Claire Fourier n'a pas besoin d'être présentée dans L'Ouest de la France, elle cumule les prix : du plus prestigieux Prix Bretagne 2012 pour « un texte écrit sur la pointe des mots » ( Paris Match) ou le prix de la ville de Carhaix, je crains qu'elle soit injustement méconnue ailleurs. C'est ce qui me motive à faire découvrir cette romancière à tous ceux qui sont habités par cette curiosité insatiable qui fait le sel de la vie. Dans son roman: Les silences de la guerre, les deux protagonistes incarnent déjà cet esprit européen de réconciliation et de pardon.

Claire Fourier est surnommée «la femme celte » par le poète Jean Markale car le breton coule dans ses veines et dans son écriture, ses haïkus :
J'écoute et regarde Goélands et mouettes Des coquilles blanchies
les vagues et les vagues saupoudrent en hiver sous le harnais du ressac
pleurer à ma place l'océan gris vert l'hiver est humain

Claire Fourier
Les silences de la guerre
roman , éditions dialogues ( 191 pages- 19,90€)
Parution en poche le 25 février 2016, éditions Points

Claire Fourier a choisi pour capter notre attention de restituer sur la couverture le premier paragraphe du roman :« pendant féminin au Silence de la mer », en hommage à Jean Vercors. Sa narratrice(une étudiante de 20 ans) nous happe en situant le lieu (Gwitalmézé,en Bretagne), l'époque (1943) et les circonstances ( l'occupation, le couvre-feu). Elle sait lire la tension, l'inquiétude, la panique sur les visages des villageois « à la vue des bottes noires , brillantes ». Voilà leur horizon rétréci, le village étant « une zone côtière interdite, un rivage truffé de blockhaus »où se construit le mur de l'Atlantique. La terreur gagne aussi la narratrice, venue se réfugier chez son père veuf, quand elle comprit qu'elle devrait cohabiter avec « un boche ». Elle découvre tout sur cette guerre, ses absurdités , répétant « Je ne savais pas ». La crainte , l'appréhension vont l'habiter. Elle déploie une bonne dose d'audace pour contrer cet étranger, soulignant la défiguration du littoral. Elle brosse un portrait détaillé de l'officier Hermann ( « cet ennemi à figure d'ange ») que l'on suit dans sa mission et retrace leurs conversations . Cet homme « distingué, poli, éduqué » gagne la sympathie du père , vétérinaire, qui sera mis à contribution pour soigner les chevaux. Les absences mystérieuses du père suspectes ( Serait-il impliqué dans la résistance?) favorisent les soirées en tête à tête. Peu à peu la méfiance s'estompe, ils s'apprivoisent, s'aimantent et découvrent leurs affinités électives: la peinture comme déclic. Leur osmose est activée par leur entente intellectuelle: « Fritz la tire par le haut ». Les mots leur étaient « la face audible de l'harmonie ».La dépendance s'installe: « Loin de lui, je m'ennuyais. Personne n'avait pour moi autant de valeur ». Elle guettait son retour, sensible à sa voix « grave et veloutée » vers laquelle elle se tournait « tel un héliotrope ». Elle devient « son pain blanc, son oasis, le féminin accueillant », sa bouffée d'oxygène. Glaoda se montre déterminée à balayer ses pensées sur la guerre et l'officier, fatigué de cette occupation, ressent l'urgence de fraterniser. Leurs visions de la paix les rapprochent: « La bonté induit la paix ». N'espèrent-ils pas oeuvrer à la construction de l'Europe? Hermann laisse parler son coeur: « J'ai faim de vous ». « La délicatesse cousait au fil des jours une parenté »
. Il s'épanche, « tel un naufragé dans les bras » de sa Glaodina, trouve dans sa bouche « un nid de tranquillité ». Ses mains , ses yeux ne pouvaient pas la trahir. « Ils vibrent à l'unisson, leurs coeurs se répondent », partagent « la même langue de coeur et de culture » .
La remise : un huis clos où ils sentent intouchables, la serre et le banc du jardin servent de cadre aux confidences entre Hermann et la narratrice. Dans ce paradis Hermann se fait poète: «La mer a ses perles/Le ciel a ses étoiles/Mon coeur a son amour ». L'officier s'abandonne, plein de confiance en l'avenir, avec pour leitmotiv « le temps viendra ». Il se déclare prêt à épouser « sa Fleur de bruyère ». Quant à sa « Glaodina » elle rêve de donner naissance à une fille. Ne sentait-elle pas bouger en elle? Au lecteur de découvrir si leurs espérances se concrétiseront?

Claire Fourier , iconoclaste, s'impose, livre après livre, démultipliant ses talents.
Telle une artiste, elle convoque une palette de couleurs «  les nuages ourlés d'orange par le soleil levant, l'océan vert-de-gris frangé d'argent», pour peindre les paysages de la Baltique à travers une succession de tableaux de Caspar David Friedrich « des paysages améthystes, roses et gris de lin », en écho aux paysages bretons de Charles Cottet pour leur similitude, sublimant la beauté des lieux et y attardant notre regard.
Telle une pianiste, elle égrène les notes de Debussy « un cyclone de paix », de Satie, « des accords de Wagner ».
En historienne, soucieuse d'exactitude, elle retrace, cette période noire pour les finistériens , revisite le passé historique de la patrie de chacun des protagonistes, restitue le portrait du Führer « Un inculte, le pire des sourds, un Dracula... ».
En femme sensible, elle a su pointer le coup de grisou , la déflagration intime qui ont révolutionné le coeur de Glaoda « pris en étau » , lui forgeant un destin d'héroïne.
En tant que romancière, Claire Fourier offre au lecteur « des silences: celui qui montait du piano ,celui d'Hermann dans le lit de Glaoda », meublés par la langue russe « affectueuse et sensuelle ». Elle crée le suspense en abordant le contexte dramatique, moteur de la narration. Des rebondissements ponctuent le récit: « Cela devait arriver » ou en laissant planer un pressentiment «  inexorable ». Elle oppose deux mondes: «  la constellation nocturne , civilisée , humaine à la planète diurne, barbare ».A chaque page, on retient son souffle: on peut s'attendre à une explosion , une arrestation, un sabotage, une fusillade, un pilonnage, ou à la contemplation du « soleil cramoisi coulant dans la mer d'Iroise ou des hosties de soleil sur la mer ».
Claire Fourier brosse avec beaucoup de psychologie le trio : père, fille et 'le boche'.
Les protagonistes savourent des complicités nouées sur l'instant, « une entente en deçà des mots ».
Son écriture est à la fois poétique « le poète rêvait de lèvres de miel. Des perles de pluie brillaient dans l'herbe courte.», sensuelle(pour évoquer « Le saut dans un état de grâce » des amants bravant l'interdit), étayée par de nombreuses références culturelles(Rilke,Goethe, Heine), irriguée par la musique, cristallisée par la peinture froide, mélancolique de Friedrich ( commentée dans les moindres détails).
Le bandeau : « Au-dessus de la haine »résume bien le dessein de Claire Fourier, intention clairement formulée par ces mots: « donner tort à la guerre, entrer en résistance supérieure » . N'est-il pas temps d'éradiquer les relents germanophobes? Ce roman s'inscrit dans le processus de la réconciliation engagée , avec sous-jacent les notions de pardon ( enterrant la hache de guerre) et de tolérance ainsi que l'esprit européen.
Le père est-il sincère quand il porte un toast « à l'entente à venir de nos 2 peuples »?
Une phrase clé qui cerne bien la tonalité du roman: « En temps de guerre , il y a 2 sortes de gens. Les haineux rajoutant à la haine, les aimants rajoutent à l'amour ».
Claire Fourier signe un roman puissant , un jalon essentiel du devoir de mémoire , conjuguant, en italique, la fresque historique ( la construction de mur atlantique)et une love story si improbable de ces « maquisards de l'amour ». « Une histoire sublime et douloureuse » à portée universelle « qui peut arriver à n'importe qui , sous d'autres latitudes » à toute époque. L'auteur ayant choisi de donner les pleins pouvoirs à l'Amour sans frontières, décline un hymne à la paix et met en valeur les écrivains de langue allemande. Un roman rassérénant porteur d'espoir.
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pouhhhhh là là ..... C'est exactement le genre de littérature française que je n'aime pas lire.
Ou alors, je n'ai rien compris au propos ou à l'intention, c'est bien possible.
La phrase qui compte, la clé c'est celle ci:" La guerre, Ce pourrait être n'importe laquelle "
Donc, cette guerre là est celle de 1940. Glaoda,étudiante, est de retour chez son père ds un petit village près de Brest. Un officier Allemand débarque chez eux pour y loger et on devine tout de suite que c'est cousu de fil blanc. La jolie demoiselle va tomber amoureuse du bel et intelligent officier....Voilàààà
Après, une fois que les personnages sont bien installés, nous assistons à de nombreuses causeries au coin du feu sur la guerre " sa vie , son oeuvre, le pourquoi du comment et ce qui pourrait ou aurait pu l'éviter"
Chacun y va de ses arguments genre " c'est ton pays qui a commencé avant le mien avec tel traité " mais tout ça très soft car on est entre gens de bonne compagnie. Tout est très bien expliqué pour ceux qui ont raté un épisode.
L'humanité qui est là à deviser, c'est le haut du panier, c'est le top du QI et du QE reunis.Des érudits, des philosophes, des humanistes, des artistes tous sont là ds ces trois personnages. La petite Glaoda est tout autant fascinée par son père que par son amant Quels hommes !!!
Tout ça est qd même rythmé par un ou deux incidents vite rattrapés jusqu'à ce que la guerre mette un point final à ces délicieuses soirées.
Que la guerre soit inutile .... la démonstration reste elle à faire ? ou était elle encore à faire ? Alors que tous les jours nous voyons des enfants en Syrie déchiquetés par des bombes.... Et que des deux côté d'un pays, les peuples subissent ses guerres...Fallait il cet ambiance feutrée presque sensuelle comme cadre à cette réflexion ?
Alors, heureusement, le style est de toute beauté. Il y a du Sweig ds cette écriture, ds cette pudeur à dire mais les silences de la guerre aurait mieux fait de le rester ( silencieux )
Peut être l'auteure a t'elle eu l'intention de faire dire sur la guerre ce qui n'avait pas encore été dit ou de dire justement ces silences mais alors, j'aurais préféré lire qq chose sur la guerre d'Algérie qui, comme tout le monde le sait ,n'était pas une guerre pendant fort longtemps car on en parlait pas.
Reste qqs passages beaux comme des poèmes. Lorsque Glaoda fait l'amour avec son bel officier, lorsqu'ils parlent ensemble des paysages, de la mer.Pour le reste, la guerre n'est pas jolie même au coin du feu.
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Une jeune fille bretonne qui tombe amoureuse d'un bel officier allemand pendant l'Occupation, un thème classique souvent repris dans la littérature, me direz-vous...

Mais dans ce récit, cette histoire d'amour est traitée avec beaucoup de finesse et de poésie.

Glaoda est une jeune fille d'une vingtaine d'années qui habite non loin de Brest avec son père veuf. Elle est étudiante à Rennes mais les cours sont suspendus en raison de la guerre.

Hermann Christaller est un officier allemand, affecté à la construction du Mur de l'Atlantique, qui s'installe en réquisition chez Glaoda et son père.

Glaoda est séduite de suite par cet officier charmant et très cultivé. Beaucoup de choses les rapprochent, notamment leur amour réciproque pour la peinture.
A ce propos, je me suis renseignée sur le peintre Caspar David Friedrich dont il est beaucoup question dans le livre.
Les rapports entre Glaoda, son père et Hermann sont très bien analysés. Chacun a ses petits secrets qui seront dévoilés au fil des pages, toujours avec beaucoup de réserve et de pudeur.

"Les silences de la guerre" est un pendant au livre de Jean Vercors "Le silence de la mer" mais avec une écriture plus féminine.
Un livre sur l'amour et l'amitié comme sentiments intemporels et inconditionnels et qui sont à faire passer avant la guerre et les "qu'en dira-t-on".

Cette histoire est également un hommage à toutes ces histoires (d'amour) qui sont passées sous silence pour échapper à la honte et au mépris.
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Suite à un partenariat sur le site Babelio mais aussi, les Editions Dialogues, j'ai eu la chance de pouvoir chroniquer ce livre "Les silences de la guerre" qui me faisait envie suite à l'avis de "Les Fanas de livre" et d'"Eireann".
Malheureusement, j'en ressors avec un avis plutôt mitigé, malgré tout c'est plus positif que négatif.
Tout d'abord, avant de choisir ce livre, je n'avais pas lu la quatrième de couverture, je n'avais donc aucune idée de l'histoire.
A l'ouverture de l'enveloppe, c'est tout d'abord l'objet en lui même qui m'a interpellé, la matière du livre est original, très agréable au toucher.
Ensuite la couverture est assez agréable à regarder (ce n'est pas la même que la photo), nous voyons les deux personnages principaux.


Passons maintenant à l'histoire en elle-même. Tout d'abord ce qui m'a dérangé. Pas grand chose à vrai dire, mais une chose importante quand même dans une lecture : j'ai trouvé ce roman trop plat.
Personnellement ce livre n'était pas vraiment dans le style habituel des lectures que je lis, mais je voulais donner ma chance à celui-çi.
J'ai également trouvé que les descriptions étaient trop presentés, moi il faut qu'il y ait constamment ou presque de l'action, j'ai eu l'impression que dans cet ouvrage, l'écriture, qui est magnifique, est privilégiée.


Soyons maintenant plus positif et parlons de ce qui m'a plu. Je me disais en premier lieu : "Encore une histoire d'amour pendant la guerre" (d'un air dépité), mais je ne sais pas pourquoi, je l'ai trouvé différente, cette gène entre les personnages m'a chamboulé.
De plus l'écriture de l'auteure est tout simplement magnifique.
Enfin malgré mon air mitigé, je n'étais pas loin de verser ma petite larme à la fin (de joie ou de malheur ?).
C'était donc, malgré tout une belle découverte, même si j'en ressors un peu déçue, je le conseille à tous, surtout à ceux qui aiment les belles plumes, mais aussi les romans historiques...

Malgré cela, je tiens quand même à noter ce livre 4/5 car l'écriture qui est tout simplement sublime, rattrape les petites choses qui ont pu me déranger pendant ma lecture
Lien : http://coupdecoeur-morgane.o..
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« J'habitais à l'époque un village au bord de la mer, non loin de Brest. Les Allemands l'occupaient : c'était en 1943. J'allais avoir vingt ans. Étudiante à Rennes, je conservais ma chambre dans la maison où j'avais grandi et je venais tenir compagnie à mon père qui vivait seul : ma mère était , morte quelques années auparavant. » (p. 13)
La narratrice de ce roman est une jeune bretonne, Glaoda, qui doit héberger dans sa maison un officier allemand. Ce scénario vous rappelle des souvenirs ? En effet, Claire Fourier s'est volontairement inspirée de la nouvelle de Jean Vercors, "Le silence de la mer", pour la trame de son nouveau roman. Mais, contrairement à la jeune fille de la nouvelle, Glaoda décide de parler au soldat nazi, de tout et de rien, de peinture et de littérature, et même de politique… "Les silences de la guerre" offrent donc une autre vision de la Seconde guerre mondiale en Bretagne, à travers une histoire d'amour pleinement vécue entre occupant et occupé. Claire Fourier a visiblement fait des recherches avant d'écrire ce livre, dont les détails sont historiquement très justes. Mais son héroïne fait preuve d'une naïveté qui m'a souvent agacée. Ce roman constitue, au final, une belle histoire d'amour en temps de guerre, qui soulève des questions très intéressantes, mais n'est pas sans longueurs.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Eh bien,moi,je vais vous dire...Hitler est arrivé en temps voulu parce qu'il était simpliste dans une époque confuse...Au départ,on le prenait pour un idiot,on voulait l'écarter...Et on s'est aperçu qu'il savait,plus que ses supérieurs,captiver,avec deux ou trois idées élémentaires,un auditoire germanique dont l'inconscient est toujours à fleur de peau...Ce n'étaient pas les gens qu'il secouait ,mais en eux les grands archaïsmes.
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Mon père continua de chevaucher sur la dune, de passer de longs moments dans la serre. Il lisait. Plutôt il relisait Homère: "L'homme se lasse de l'amour, pas de la guerre." Mais des papillons noirs volaient dans ses yeux et lui faisaient mal. Il pensait à sa femme. Il pensait à son frère, à son fils, à son hôte "morts pour la France".
- Je pense à l'intelligence morte pour la bêtise, disait-il avec amertume.
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Des illuminés qui ont détourné les archétypes afin qu'ils servent le culte outrancier de l'"héritage ancestral" et une mystique raciale...Ils ont fait croire au Führer qu'il était un messie,qu'il devait créer une nouvelle religion...
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Des étoiles clignotaient. La chambre au bout du couloir donnait au nord. Elle est sombre et froide, me dis-je. Je n’y songeais pas quand mon frère était là.
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L’homme parlait avec le sombre sérieux d’une âme guerrière qui en voulait à la guerre d’être une chose haineuse et vile, une chose sans envergure.
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Vidéo de Claire Fourier
Claire Fourier - L'amour aussi s'arme d'acier, route coloniale 4 en Indochine .Claire Fourier - L'amour aussi s'arme d'acier, route coloniale 4 en Indochine aux éditions Dialogues. http://www.mollat.com/livres/fourier-claire-amour-aussi-arme-acier-route-coloniale-indochine-9782918135845.html Notes de Musique : "February (Mumblemix)" by Calendar Girl.
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