La 4ème de couverture en révèle un peu trop. Enfin, pas grave, ce n'est pas l'absence de suspens qui m'a empêché d'aimer ce livre.
Une pandémie, survenue il y a plus de 10 ans, laisse la France (et le monde) en vrac. Les institutions sont mortes, les citoyens sont livrés à eux-mêmes. Loin des catastrophes apocalyptiques habituelles avec une pandémie qui transforme les malades en zombie (28 jours plus tard) ou les gens qui deviennent des monstres sanguinaires (Mad Max)... Ici, les malades s'éteignent petit à petit, sans gore, et ce qui compte avant tout, dans ce récit, c'est le quotidien.
Quel serait notre quotidien, à nous, citoyen lambda, si la société s'effondrait ? Comment pourrions-nous survivre de manière réaliste ? A quoi ressemblerait les sociétés humaines ? Comment ressentirions-nous ce monde ?
C'est de cela que parle
Transmutations. Tout en sensibilité, ai-je envie de dire. Nous savons que ce ne serait pas un monde merveilleux, mais il y a tant d'espoir et de bonté dans ce livre, qu'on ne peut se désespérer.