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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comparé dans la préface à une tragédie grecque transposée à New-York dans les années soixante-dix, ce livre me laisse perplexe. Je n'ai pas du tout réussi à capter l'intention de l'auteure et garde une sensation bien confuse de cruels et difficiles liens familiaux dans une famille d'origine espagnole, les Maldonada. Déroutante, difficilement analysable et bien trop souvent confuse, cette lecture, maintes fois recommencée, est restée récalcitrante à mon entendement.

Clara s'apprête, sans aucun entrain, elle doit assister à un dîner d'adieux donné par sa mère Laura et son second mari Desmond qui doivent partir pour l'Afrique.
Le frère de Laura, Carlos, s'enfile une vodka pour se donner le courage d'assister à ce dîner.
Peter Rice, le troisième invité, se réjouit de revoir sa vieille amie Laura.
Le lecteur va se retrouver confiné avec ces cinq personnages dans la chambre d'hôtel de Laura, à vider quelques verres en attendant de partir pour le restaurant. La scène est assez longue et la sensation d'étouffement est autant due à l'air vicié de la pièce qu'aux différentes attitudes que tentent de prendre chacun des personnages pour cacher son ennui, son exaspération, sa peur, son dégoût…
Laura déverse acrimonieusement un flot de paroles pour calmer ses nerfs qui peuvent exploser à tout instant. Dans l'après-midi, elle a appris le décès de sa mère et n'en a soufflé mot à personne. Un sentiment de puissance semble être le seul justificatif de cette sinistre rétention d'information.
Desmond, le mari, se réfugie dans le bourbon et lorsque les vapeurs d'alcool cessent d'obscurcir momentanément son cerveau, il bouillonne intérieurement. Clara, l'enfant non désirée et élevée par sa grand-mère Alma, cache sa peur du mieux qu'elle le peut, elle n'aspire qu'à terminer au plus vite cette soirée pour pouvoir s'ôter de l'esprit cette mère avec qui elle n'a jamais vécu. Tout le monde est sous l'emprise d'une tension extrême et n'a qu'une hâte : que cette réunion se termine au plus vite avant que la situation n'explose.
Laura est méprisante, perfide et sarcastique, elle n'épargne personne, les présents comme les absents. Comme la reine d'une comédie cruelle, elle appuie sur les défauts de chacun pour finalement conclure, une fois le mal déversé, qu'elle plaisantait. Aucun frein n'est mis à ses réflexions. On se demande réellement quelle force peut émaner d'elle pour que des personnes, amis ou famille, s'efforcent lamentablement de la préserver sans jamais la contredire.
Au-dessus de leurs conversations pleines de fiel planent les reproches et la culpabilité de ne pas davantage rendre visite à Alma dans sa maison de retraite.

En avançant lentement dans le cours de cette soirée, les pensées et les souvenirs de chacun nous éclairent, nous offrent quelques bribes de leurs vies. Des vies qui se sont heurtées au manque d'amour d'une mère, à l'alcoolisme, à la pauvreté, à l'indifférence et à l'égoïsme familial.
L'ensemble m'a semblé décousu et je n'ai pas toujours saisi l'importance de certains souvenirs. Sont-ils là pour excuser certaines paroles acerbes ou bien pour mettre en évidence le manque total d'affection qui gangrène tous les membres de cette famille ?

Paula Fox, d'une plume irréprochable, a composé ici un exemple décapant d'une famille désunie qui tente désespérément de sauver les apparences sans pouvoir cacher leurs différentes et nombreuses amertumes. Dans son sinistre tableau, le poids de l'indifférence d'une mère envers sa fille est douloureusement supportable.

Dans la préface, Andrea Barrett stipule « À la vérité, nul ne peut décrire ce roman. » J'en resterai donc là car même avec du recul, je suis bien incapable d'en extraire une quelconque analyse !
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A la veille de leur départ pour l'Afrique, Laura et son mari Desmond attendent leurs invités dans une chambre d'hôtel new-yorkaise. Laura vitupère tandis que Desmond s'enfonce dans les vapeurs d'alcool. Ils attendent Clara, la fille de Laura, Peter Rice un ami éditeur et Carlos le frère de Laura. Si certains individus sont doués dans des domaines, Laura excelle dans l'art de la manipulation. Rien ou plutôt personne n'échappe à ses remarques. Mielleuses pour mieux se faire assassines, faussement gentilles avant d'être glaciales.

Avertissement : Attention, âmes sensibles vivant dans un pays où tout le monde s'aime (même si l'on s'approche de Noël), veuillez-vous abstenir de cette lecture sous peine de grand choc.

La suite sur :
http://fibromaman.blogspot.com/2011/12/paula-fox-les-enfants-de-la-veuve.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Laura retrouve ses enfants la veille d'un départ en voyage pour un repas familial. Les dessous des histoires de chacun, les non-dits et le passé des différents personnages surgissent au détour des différentes scènes. C'est une sorte de huit-clos autour de Laura, personne charismatique.
L'étude des personnages est poussée, et l'écriture est parfaite. Mais quelques longueurs m'ont ennuyées.
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