Voltaire, penseur des Lumières et de la tolérance : « Je conclus que tout homme sensé, tout homme de bien, doit avoir la secte chrétienne en horreur.
Les hommes sont bien aveugles et bien malheureux de préférer une secte absurde, sanguinaire, soutenue par des bourreaux, et entourée de bûchers; une secte qui ne peut être approuvée que par ceux à qui elle donne du pouvoir et des richesses ;
Quoi ! le nombre innombrable des citoyens molestés, excommuniés, réduits à la mendicité, égorgés, jetés à la voirie, le nombre des princes détrônés et assassinés, n'a pas encore ouvert les yeux des hommes ! Et si on les entrouvre, on n'a pas encore renversé cette idole funeste !
Après avoir pesé devant Dieu le christianisme dans les balances de la vérité , il faut le peser dans celles de la politique. Telle est la misérable condition humaine, que le vrai n'est pas toujours avantageux. II y aurait du danger et peu de raison à vouloir faire tout d'un coup du christianisme ce qu'on a fait du papisme. Je tiens que dans notre île on doit laisser subsister la hiérarchie établie par un acte de parlement, en la soumettant toujours à la législation civile, et en l'empêchant de nuire. II serait sans doute à désirer que l'idole fût renversée, et qu'on offrît à Dieu des hommages plus purs ; mais le peuple n'en est pas encore digne. II suffit pour le présent que notre Église soit contenue dans ses bornes. Plus les laïques seront éclairés, moins les prêtres pourront faire de mal. Tâchons de les éclairer eux-mêmes, de les faire rougir de leurs erreurs, et de les amener peu-à-peu jusqu'à être citoyens. » (Voltaire : Examen important de Milord Bolingbroke, 1736. Conclusion)
1031 - [p. 47]
... C'est Napoléon qui crée la Légion d'honneur et en nomme Lacepède, le premier Grand Chancelier. Ce dernier, franc-maçon influent et convaincu, homme d'Etat, s'entourera de tous ses Frères et créera même en 1806 une loge au sein de la grande chancellerie sous le tire : Les Commandeurs du mont Thabor !
1037 - [p. 59]
Claude-Antoine Achard (1751-1809) : Chantre de l'aide au plus démunis au travers des Sociétés de Bienfaisance, il réunit également 27 000 livres sauvés de la destruction lors de la Révolution, acte fondateur de la bibliothèque municipale de Marseille.
1030 - [p. 27]
En 1720 la cité phocéenne va connaître un rude coup démographique suite à l'épidémie de peste (30 000 victimes sur 75 000 habitants).
1029 - [p. 26]