C'est quand je marche que je réfléchis posément : c'est quand je marche que je décode bien le monde; c'est quand je marche que je commence à comprendre les grands contours de ce que sera la Vérité.
Méditer n'est pas une activité naturelle. C'est un combat contre la nonchalance.
J'ai envie de lui dire que je trouverai ma voie tout seul et que je serais le plus heureux des enfants, si on me laissait un peu tranquille...
Sous le soleil d’Indra le Roi des dieux, chacun doit rester à sa place. Je te l’ai déjà dit, Siddharta !
Et ce jour-là, précisément, juché entre les oreilles d’un immense pachyderme qui file à travers les champs de roseaux, j’éprouve pour la première fois la certitude que personne jamais, ne doit rester à sa place et que l’homme, au contraire, s’il veut trouver la Vérité, doit commencer par être libre d’aller où il veut, libre de rencontrer qui il veut, libre de parler à qui il veut.
Mon père me pousse vers le métier de la guerre ! Non seulement elle m'est étrangère, mais surtout je n'ai pas envie d'abîmer le monde ni d'abîmer les autres !
S'attacher à ce qui est, par nature, impermanent conduit inexorablement à la Souffrance, puisque tu crois tenir ce que tu ne possèderas jamais.
La cause de tout est l'ignorance et la conséquence de tout est la douleur.
- C'est quoi, au juste, "méditer", monsieur ?
- Faire le vide dans sa tête. Ne penser à rien. Laisser la Vérité s'engouffrer dans son coeur !
La haine ne peut être détruite par la haine ; elle ne peut être détruite que par l'amour.
J’ai mis longtemps à oser me glisser dans la peau du Bouddha pour écrire ses mémoires.
Je m’y suis décidé : d’ailleurs, la façon de faire du Bouddha lui-même, à la fois si humaine et si proche de nous,puisque selon lui, chacun est appelé, s’il le veut à devenir Bouddha à son tour,c’est à dire Eveillé, m’y a encouragé.
Et puis je suis sûr que je n’encourrai pas ses foudres : le Bouddha a toujours voulu du bien à ses semblables.
Du coup, j’ose espérer que, du haut de son nirvãna, il aura quelque indulgence pour moi.