AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,17

sur 30 notes
5
2 avis
4
8 avis
3
8 avis
2
4 avis
1
0 avis
Les chasseurs de gargouilles est le premier roman de John Freeman Gill que j'ai eu la chance de découvrir grâce à une Masse Critique spéciale. Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour le cadeau.

L'histoire se déroule dans une ville que j'adore sans y avoir jamais mis les pieds : New York.
New York, la ville de Martin Scorsese, de Woody Allen et d'une multitudes de films que je vénère. Aussi, j'ai été ravie de m'y promener en compagnie de Griffin, le personnage principal, et de son père.

L'auteur ne lésine pas sur les détails aussi si vous n'aimez pas New York, vous risquez de vous ennuyer.
J'ai adoré la balade et découvrir une foultitudes de choses sur l'architecture new-yorkaise ainsi que la manière désastreuse de gérer le patrimoine (à coup de bulldozers, de quoi faire faire une attaque à Stéphane Bern).

Là où le roman pèche - à mon avis - c'est lorsque l'auteur s'attarde sur les vols de gargouilles. Des pages de techniques sur les processus de fabrication, sur les outils utilisés, etc. Ces détails n'apportent rien et ralentissent le récit.

De plus, certains personnages sont à peine esquissés comme la maman de Griffin et sa soeur Quig qui avaient pourtant du potentiel. Quig disparaît même de la seconde partie du roman, c'est dommage.

Enfin, l'épilogue est un peu trop vite expédié à mon goût. J'aurais bien aimé rester avec Griffin surtout après l'intensité du dernier chapitre.

Les chasseurs de gargouilles est donc imparfait mais dans l'ensemble j'ai passé un bon moment. Et pour un premier roman, c'est prometteur.

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
Commenter  J’apprécie          330
" Un jour j'irai à New-York avec toi ", des années que Jean-Louis Aubert, telle une provocation, me chante ce refrain, maintenant s'il plait à Monsieur de m'offrir le voyage pourquoi pas ?! Autant le dire de suite, je ne suis pas une inconditionnelle des States, ni de l'avion, ne me jetez pas la première pomme, car dans la tronche ça fait mal, et que je la préfère cuite au four avec du sucre et une noisette de beurre !

Bref, en attendant l'invitation éventuelle mais très peu probable de Jean-Lou, j'ai eu le plaisir d'être invitée par les grille-politesse que sont Babelio et les éditions Belfond pour ce voyage livresque.

Je reçois le livre, Je lis le plat verso, et oh surprise c'est un livre sur les relations familiales et "l'architecture", moi qui pensais recevoir un polar surnaturel ! Mais après tout, je me dis Why not ? Une histoire pour m'apprendre à flâner, à lever la tête et à aprrécier les façades des vieux immeubles, chose que je ne faisais pas, préférant éviter à mes semelles des rencontres inopportunes malodorantes... Bref, me voilà à visiter le Manhattan des années 70 en compagnie de Griffin et de Nick son père pas vraiment paternel, un père complètement perché, égocentrique, aveuglé par sa mission de sauvetage de gargouilles, apte à mettre son propre fils dans des situations potentiellement mortelles. Dois-je préciser mon antipathie à l'égard des géniteurs de Griffin ? Ben oui, parce qu'il a une mère aussi, très peu détaillée certes, une artiste qui passe son temps à pioncer, à trier des morceaux de coquilles d'oeufs et à boire du café soluble et pis c'est tout !

J'ai vraiment beaucoup apprécié la compagnie de Griffin, sympathique gamin de 13 ans en manque d'amour et d'attention, j'ai aimé le sens du détail, les descriptions, Manhattan comme si j'y étais, mais le comportement des parents est venu entacher mon plaisir...
Commenter  J’apprécie          290
Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour m'avoir proposée la Masse Critique spéciale avec la lecture de « les chasseurs de gargouilles » de John Freeman Gill.
Les thèmes de ce premier roman pouvaient me plaire : le New-York artistique et architectural des années 70 au travers de la relation entre un fils (13 ans) et son père.
Aujourd'hui âgé, Griffin nous raconte la période marquante de sa vie alors qu'il avait 13 ans. Ses parents viennent de se séparer. Il vit avec sa mère, artiste, et sa soeur de deux ans son ainée. Son père quant à lui est brocanteur. Ses parents -peut-être parce que l'âme artiste, bohème, un peu fou fou- sont plus obsédés par leur passion réciproque que de l'éducation de leurs enfants. La vie des deux jeunes adolescents est souvent rythmée par des prises de bec entre les parents divorcés, des moments où ils sont livrés à eux-mêmes, même si des adultes gravitent autour de leur quotidien (comme les locataires de la maison parentale).
A cette époque-là, New-York est en pleine crise, criblée de dettes, frôlant la banqueroute. Les administrations n'ont plus de quoi payer les fonctionnaires (un certain nombre de policiers vont être virés), manifestation parfois violentes, notamment contre le président Ford. C'est aussi le New-York où des bâtiments les plus anciens sont démolis pour de plus « modernes » et des gratte-ciels.
Le père est passionné d'architecture, des ornements qui composent les édifices mythiques de New-York et particulièrement les gargouilles. Voir les immeubles détruits et avec, les trésors artistiques et culturels dont ils sont composés, est un véritable crève-coeur pour lui. Il va alors commencer à récupérer les gargouilles et autres décorations des façades, afin de les sauver avant la démolition de ces immeubles. D'ailleurs, « Récupérer » n'est pas forcément tout à fait le terme adéquat. Les « voler » serait plus juste puisque il le fait sans autorisation, de nuit, avec l'aide de deux assistants, d'autant qu'il les revend en partie.
Son fils, parce que plus jeune, fin et agile, va peu à peu participer à ces opérations « commandos ». Même s'il comprend que les agissements du père ne sont pas vraiment des plus légaux, Griffin accepte de les aider dans l'espoir de créer du lien avec ce père absent. Bien entendu, ces activités ne seront pas sans risque et conséquences…
Le garçon est dans sa phase de construction et d'apprentissage, découvrant son premier amour (avec une autre élève Dani). Un peu rebelle (à faire les pires bêtises avec un de ses potes), plutôt distant de sa soeur, il est aussi à la recherche de l'affection de ses parents, cherchant leur considération et leur amour surtout chez ce père mystérieux et passionné. Malgré leur relative profondeur, j'ai néanmoins trouvé les personnages dans leur ensemble un chouia trop « brut de décoffrage ». Cela ne m'aurait pas déplu qu'ils soient un peu plus complexes, qu'ils aient un peu plus de contrastes, de jeux de lumière dans leur caractère et contour de leurs traits (telle que la mère un peu trop dans son monde à mon goût).
Pour ma part, j'ai trouvé l'écriture assez agréable, pimenté parfois d'un peu d'humour (qu'on apprécie ou pas) et l'histoire assez bien construite. Les différentes péripéties du jeune narrateur, les équipées nocturnes créent assez de suspense et donc d'intérêt. Et il est évident que le sujet de l'architecture new-yorkais a dû demander pas mal de recherches en amont.
Au final, j'ai apprécié la lecture sans éprouver de grandes bouffées de plaisir. Il est cependant assez difficile de le recommander à d'autres lecteurs types. L'histoire racontée par le truchement d'un jeune adolescent pourrait convenir plus à de jeunes adultes (je m'écarte de la cible, donc). Mais, les nombreux détails architecturaux ou encore les longues explications de l'enlèvement des ornements que nous donne l'auteur sont relativement techniques (les matériaux, les outils utilisés, etc.). Il faut parfois s'accrocher (c'est le cas de le dire) pour visualiser exactement leur position, leur escalade et comment ils procèdent afin retirer les gargouilles des façades et cela nuit un peu à la fluidité de la lecture (J'étais plus à l'aise avec les références cinématographiques ou musicales).
Sans parler des références géographiques et historiques (ces quartiers et bâtiments de l'époque, etc.) qu'un français lambda ne connaît pas forcément. le jeune lecteur français pourrait alors être tenté de sauter les passages les plus abscons et, à l'aide d'un grossier burin, faire ainsi de grossières tailles dans l'oeuvre.
Dans l'idéal, il faudrait que le lecteur ait moins de trente ans, que l'un de ses parents soit américain ou ayant vécu à Manhattan dans les années 70, avec un grand-père passionné d'architecture et un oncle féru d'alpinisme. Cela nécessiterait en plus qu'ils soient bien entendu tous présents lors de la lecture du roman par le jeune lecteur, prêts à l'éclairer et à l'assurer lors de son escalade (armés d'harnais et de mousqueton) (le passage sur les jeunes écoutant l'exposé d'un des pères scientifique spécialiste du point G fera marrer le jeune, mais le grand-père peut-être moins).
Même si un lexique n'aurait pas été de trop, c'est finalement le petit plus à la lecture de ce roman : aller sur internet pour comprendre ou me rappeler les termes architecturaux (les ordres architecturaux : dorique, ionique, etc. ou encore les cariatides, les oves,...), trouver les images des édifices dont il est fait mention (Le Bogardus, Pennsylvania Station, etc.). Grâce à cela, j'ai découvert un peu de la culture et de l'histoire de New-York, ses quartiers et magnifiques monuments.
En les découvrant de visu, je comprenais mieux la désolation du père devant ces magnifiques oeuvres d'art sur le point de disparaître. Ses carences en matière de devoirs paternels, ses comportements extrêmes et illicites parfois agaçants avaient tout à coup une autre portée.
Nous, les français, fiers de notre patrimoine, que ressentirions-nous si on démolissait le Musée d'Orsay pour en faire une gare des plus modernes et froides, si on mettait des fast-foods (un magasin Eurodisney, etc.) tous les deux mètres sur la plus belle avenue du monde ? (Ahh, ça, c'est déjà fait ? Bon…), si on rasait le palais des Papes ou encore un des châteaux de la Loire pour en faire un building ou encore un gigantesque centre commercial ??
Commenter  J’apprécie          282
Ce roman sur New-York, écrit par un New-Yorkais de souche, me semble ne s'adresser qu'à des New-Yorkais ou du moins à des personnes américaines ou non qui connaissent fort bien la ville . ,Hélas, trois fois hélas ce n'est absolument pas mon cas , résultat immédiat lire ce roman fut un véritable pensum. Je me réjouissais de recevoir ce premier roman d' Outre-Atlantique via une masse critique privilégiée organisée par les Editions Belfond et babelio que je remercie cela va sans dire. 440 pages d'un ennui .... Bref une belle et grande déception , SI ce roman se devait de traverser l'Atlantique , il ne peut s'adresser qu'à un public passionné , fin connaisseur et amoureux de New-York . Mais bien sur ce n'est qu'un modeste avis, je suis sans doute passée par ennui à côté de beautés insoupçonnées!.
Commenter  J’apprécie          242
Les chasseurs de gargouille c'est l'histoire d'un adolescent New Yorkais qui a père qui a une folle passion pour les gargouilles qui ornent les façades de vieux bâtiments de la ville .
Nous voilà donc embarqués avec Griffin et son père dans une trépidante aventure dans les différents quartiers de New York .
Très vite le jeune homme se rend compte que son père utilise des moyens illicites pour accaparer des vestiges de bâtiments voués à la démolition .
Griffin est coincé entre ses deux parents dont le couple va d'ailleurs voler en éclat .
Il se rend compte que son père est prêt à tout , même à mettre la vie de son fils en danger pour quelques reliques inestimables à ses yeux .
On voyage dans New York de façon originale , on découvre une ville qui change sans arrêt au gré des démolitions incessantes et aux nouvelles constructions sans relâche .
Contre toute attente car ce roman s'adresse aux ado , j'ai apprécié cette lecture commencée un peu laborieusement , au fil des pages , j'ai plongé dans cette aventure .
Sans être un coup de coeur ce livre a été une lecture agréable .
Merci à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre d'une masse critique spéciale , merci également aux éditions Belfond .
Commenter  J’apprécie          221
Les Chasseurs de Gargouilles est un roman parfait pour découvrir New York autrement. Je n'avais pas idée, par exemple, que la ville regorgeait de sculptures sur ses façades comme c'est le cas dans la vieille Europe et je suppose que si je visitais la ville aujourd'hui, je lèverais les yeux plus haut que de coutume pour y chercher femmes nues, gargouilles et compagnie.
Griffin nous narre son adolescence auprès d'un père passionné de tous ces éléments alors en voie de disparition à cause des restructurations incessantes de la ville.
Né dans une famille dysfonctionnelle - comme on dit maintenant - le jeune garçon cherche à se rapprocher de son père, trop souvent absent, et se laisse embarquer dans son entreprise de libération de ces oeuvres architecturales promises à la démolition; mais la passion paternelle va trop loin et Griffin ne sait plus qui écouter.

Il n'est pas classé tel quel, mais je pense moi aussi qu'il est plutôt destiné à des ados - jeunes adultes. On suit les désarrois de Griffin et ses problèmes d'ados et honnêtement, j'ai suivi tout ça de loin, non pas que ce thème ne m'intéresse pas (Paul Auster place aussi l'adolescence au coeur de New York dans son nouveau roman et j'adore) mais la c'est plutôt la manière dont c'est traité.
Si le thème en soi est intéressant, je me suis ennuyée à la lecture des agissements de père et fils, quand je ne me perdais pas dans le fouillis des explications. C'est à-dire que régulièrement, je ne comprenais tout simplement pas ce qui se passait réellement! Enfin, il y a trop d'allusions à la culture new yorkaise pour que je m'y retrouve.

Je remercie toutefois Babelio et Belfond pour cette proposition de lecture, sur laquelle je me suis peut-être jetée trop rapidement...
Commenter  J’apprécie          222
Livre proposé en Masse Critique par Babelio que je remercie ainsi que les Editions Belfond

Histoire d'une famille américaine dans les années 70, vivant à New York, famille originale et bohème. le père, Nick, fou d'architecture et en particulier des vieux immeubles et façades de Manhattan, la mère, artiste, qui compose des oeuvres à base de coquilles d'oeufs et tient pension dans sa maison et peine à joindre les deux bouts. La soeur Quigley dite Quig qui se cherche un avenir, rêve de spectacle et de voir ses parents se réconcilier, et Griffin Watts, le narrateur, héros de cette aventure peu banale, 13 ans qui va partir à la découverte de l'architecture de sa ville mais surtout à la découverte d'un père dont il vit séparé.

J'ai eu un peu de mal à aller jusqu'au bout du roman même si l'idée est originale car   découvrir une ville à travers son architecture (mais j'ai passé pas mal de temps à regarder sur Google pour trouver des images des immeubles, les emplacements etc...),y mêler un peu d'intrigue et de mystère, peut se révéler intéressant, mais l'intérêt est aussi la relation du père et du fils, qui vivent séparés, ce fils qui se cherche une place dans cette famille pour le moins originale et qui ne demande qu'un peu d'attention de la part de son père.

La recherche et le sauvetage des gargouilles, plaques de fonte, décorations murales etc... est le prétexte à un rapprochement des deux membres masculins de cette famille disloquée, dont les parents sont le plus souvent préoccupés par leurs "passions" que par le devenir de leurs enfants. 

Je pense que ce roman est peut-être plus destiné soit à un public jeunes adultes car l'intrigue (assez légère et sans surprise) permet de découvrir New-York et son passé architectural ou à des personnes connaissant très bien cette ville car les références sont très nombreuses que ce soit au niveau des films, des magasins, rues etc.... C'est un peu long, j'ai eu du mal à rester captivée (je parle en tant qu'adulte).

De ce qu'il est dit sur l'auteur, c'est un premier roman. On sent la passion de celui-ci pour sa ville, il déambule comme un guide, s'orientant au fil des avenues et des rues quitte à parfois nous y perdre, nous, qui ne sommes jamais allés là-bas. J'ai eu peu de ressenti vis à vis des personnages à part Griffin, adolescent en pleine transformation, en quête de repères et d'amour, mais c'est aussi de nous faire prendre conscience, quelle que soit la ville, du risque de disparition d'un patrimoine pour reconstruire des immeubles sans âme. C'est tout un pan de l'histoire d'une ville mais aussi de notre histoire, qui risque ou est en train de disparaître.


Lien : http://mumudanslebocage.word..
Commenter  J’apprécie          161
Comment exister entre une mère artiste qui travaille sur des fresques en coquille d'oeuf, et un père tellement fasciné par l'architecture New-Yorkaise qu'il préfère ramener de promenade une vieille tête de pierre dans le berceau plutôt que son enfant ? Et comment se construire quand les deux se détestent cordialement sans réussir vraiment à se quitter tout à fait et s'affrontent par enfant interposé ?

Entre sa mère dans les nuages, et son père dans les gratte-ciels, Griffin choisit ce dernier. Loin d'être couvé par son géniteur, Griffin devient un complice actif de ses activités. Car se contenter de sauver des chefs-d'oeuvre, ce n'est pas suffisant : pour ne pas prendre de risque, il vaut mieux être pro-actif, et prélever les sculptures sur les bâtiments promis à une destruction plus ou moins rapprochée. La fine équipe se rend sur les chantiers la nuit, découpe, scie, descelle les petites pépites architecturales ignorées par tous les passants.

Les relations parent-enfant sont évidemment au coeur du roman. Pour Griffin et sa soeur, il s'agit avant tout d'attirer l'attention d'au moins un de ses parents, en pure perte. Tous les deux sont pleinement centrés sur leur obsession, laissant même à leur progéniture le soin de trouver leur pitance quotidienne. Les bagarres de rue, les spectacles scolaires, ne les effleurent même pas. C'est à se demander ce qui leur a pris d'avoir des enfants, et s'ils se souviennent de leur existence quand ils ne les ont pas sous les yeux. Même Griffin, qui rejoint pourtant son père dans sa passion et fait de son mieux pour le copier, ne dépasse que très rarement le rôle d'assistant. Lors de la scène finale, le choix du père entre son fils et ses statues est très clair.

J'ai beaucoup apprécié ce voyage dans un New-York en pleine mutation architecturale. Je suis sensible à ces histoires de trésors qui sont sous les yeux de tous, mais que pourtant personne ne regarde. Je me suis d'ailleurs surpris plus d'une fois à lever les yeux dans les rues de Bruxelles pour trouver à mon tour des gargouilles, et j'ai été fasciné de découvrir tout ce qui m'a échappé dans des rues où je passe tous les jours.

Du coup, si vous entendez parler d'un mystérieux voleur de sculptures dans la capitale belge, ne me dénoncez pas. Ouvrez plutôt ce bouquin, et partez à la chasse de vos propres gargouilles.
Commenter  J’apprécie          110
Un livre au sujet original, très tentant car sur New York et l'architecture, et sur les remaniements de la ville dans les années 1970.
Un premier roman prometteur même si quelques choix narratifs m'ont un peu déroutée.
- On a deux points de vue, (père et fils) mais celui du père sur les "aventures sentimentales" de son fils sonnent mal, on le dirait pensé et écrit par et pour des adolescents.
- les détails de la quête des gargouilles et autres éléments architecturaux à sauver sont très très techniques, et on perd le fil de l'histoire.
- des personnages (notamment de la famille, pourtant importants pour comprendre père et fils) disparaissent plus ou moins du roman

Par contre, connaissant New York, j'ai adoré la balade architecturale offerte par ce roman, les évocations des remaniements propres à de nombreuses grandes villes, les personnages, très bien campés et attachants, les quêtes du père et de son fils.
J'attendrai donc avec curiosité le prochain roman de cet auteur, à découvrir dans ce roman intéressant.
Merci à NetGalley et aux editions Belfond pour cette lecture sortant des sentiers battus.
#LesChasseursDeGargouilles #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          90
Le narrateur est un adolescent de 13 ans, Griffin, écartelé entre ses deux parents excentriques qui viennent de divorcer : sa mère, qui héberge des hippies, et crée des tableaux avec des coquilles d'oeufs et Nick, son père, chasseur de gargouilles, statues, bas-reliefs, plaques de fonte dans de vieux bâtiments New-Yorkais.

Pour se rapprocher de son père, Griffin va accepter de l'aider dans ses virées nocturnes pour aller extirper des petits bouts du vieux New-York, au péril de sa vie.



Ne connaissant New-York qu'à travers mes lectures et les films et séries regardées, et n'ayant pas de formation en architecture, j'ai découvert un New-York que je n'aurais pas imaginé, et qui n'existe plus aujourd'hui.



J'ai apprécié l'écriture et l'originalité du thème, mais je me suis sentie parfois perdue entre tous les bâtiments et les détails architecturaux évoqués.

Je ne me suis attachée à aucun personnage : les parents m'ont paru assez indignes et égoïstes, peu préoccupés par leur progéniture.

Griffin est un adolescent qui a besoin de l'amour de ses parents, notamment de son père. Il ferait n'importe quoi pour lui plaire, et n'hésite pas à voler : un dossier chez les parents de son amie Dani, de l'argent à des locataires de sa mère. C'est un garçon intelligent qui se laisse manipuler par son père sans se poser de questions, sans se rebeller...



Le roman est bien écrit et passionnera à la fois les amoureux de New-York et les férus d'architecture.
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
Commenter  J’apprécie          71



Lecteurs (49) Voir plus




{* *}