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Ce livre est un beau témoignage d'amour d'un père pour son fils.
Gabriel vit sur la côte norvégienne, au bord de la mer, dans un coin balayé par les vents. Gabriel est un enfant différent, il est autiste. Dans ce livre, son père s'adresse à lui et nous raconte son quotidien avec un enfant qui a un fonctionnement propre à lui-même, un enfant qui pose mille questions et dont la logique est différente de la notre : un autiste comprend les mots dans leur sens premier, il ne comprend pas les jeux de mots...
(...)
Lorsque l'on n'a pas soi-même un enfant handicapé, on ne pourra jamais se mettre à la place d'un parent, malgré tout, ce genre de témoignage nous permet de mieux comprendre les réactions que peuvent avoir une personne autiste pour mieux accepter sa différence.
J'ai été très touché par le mail épilogue, le père est en voyage à New-York pour présenter son livre, dans ce mail il s'adresse à Gabriel devenu adolescent.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Lettre d'un papa norvégien à son fils autiste de sept ans. Il décrit le quotidien : les montagnes russes, entre moments de grâce et crises épuisantes, comme avec tout enfant (en bas âge notamment), mais décuplées ici, avec des progrès beaucoup plus lents. Il évoque également son amour pour lui, exprime à quel point il lui est précieux, et fait l'éloge des qualités de l'enfant.

Beaucoup de faits racontés, d'explications sur les comportements de ce petit garçon, mais surtout des réflexions personnelles de l'auteur sur cette maladie, sur le langage en général comme vecteur de communication... L'ingéniosité paternelle pour surmonter ces épreuves quotidiennes (ou les fuir de manière salutaire, de temps en temps), sa patience infinie, sa tendresse, sa douceur, et son dévouement sont absolument admirables, certes. Et l'enfant est touchant, quelques passages sont bouleversants (le repas de famille, les inquiétudes quant à l'avenir...), mais... Oserai-je le dire sur un sujet si sensible ? Oui, j'y vais : je me suis vraiment ennuyée dans cet ouvrage. Lenteurs, redondances, et trop de références aux croyances religieuses...

Peut-être éprouve-t-on un ras-le bol à l'égard des témoignages personnels, à trop en lire ? Ma "dose" est plus élevée que d'habitude : un par mois pour un jury, or ce n'est pas le genre d'ouvrage que je préfère, loin de là. Précisons aussi que j'ai souvent du mal à adhérer au style des auteurs nordiques, souvent lent.
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Récit du quotidien, cahier intime de la différence, ce long témoignage à sens unique est empreint d'une grande pudeur et parle d'amour de façon très touchante.

Cher Gabriel est en effet une histoire d'amour (qu'un père porte à son fils) mais aussi une histoire de douleur, d'espoir et de doutes. Sans pathos, l'auteur nous fait partager les difficultés pratiques mais aussi les interrogations presque métaphysiques qui jalonnent la vie au quotidien avec un enfant autiste et le désespoir qui vous guette à chaque faux pas.

Malgré tout, ce récit très intime et très courageux a tendance à se répéter et à s'éterniser. Arrivée à la moitié du récit les anecdotes du quotidien n'ont plus réussi à susciter tout mon intérêt et c'est avec peine que j'ai achevé ce récit.
Lien : http://www.quartier-livre.fr..
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Halfdan W. Freihow écrit une longue lettre à son fils autiste, Gabriel. Parce que les mots sont souvent difficiles lors d'une conversation, l'auteur à besoin de prendre de la distance, de poser calmement ce qu'il veut dire à son fils.

Dans cette lettre d'une grande pudeur et d'un grand calme, l'auteur exprime la difficulté d'être parent, difficulté décuplée par le fait d'être parent d'un enfant autiste mais aussi et surtout cet énorme amour qui l'aide à dépasser toutes les épreuves.

L'on ressent souvent dans le texte l'épuisement devant toutes ces journées où il faut sans cesse composer, calmer, expliquer, protéger.

" Il faut que je te dise que maman et moi trouvons que c'est difficile. Parfois, c'est si difficile que nous y arrivons à peine, car nous sommes exténués et avons surtout envie d'abandonner. Tu remplis chaque heure de notre vie éveillée-et souvent les nuits aussi- avec des exigences et des attentes qui même pour toi sont impénétrables et compliqués, et que nous n'avons pas toujours la force de comprendre, et encore moins d'honorer."

Mais l'auteur parvient à rester positif en remerciant cet enfant pour toutes les questions qui s'imposent ainsi dans la vie de l'auteur et qui s'imposeront aussi au lecteur.

" Mais avant, il faut que je te dise que, à mes yeux, toutes ces questions sont un des cadeaux que tu m'as faits. Sans toi, je ne les aurais pas posées, ou en tout cas, elles ne m'auraient pas autant préoccupé."

Car une telle expérience remet inévitablement la vie en perspective. Ce qui nous semble évident, comme les mots, la logique, les codes de la société, doivent ici être disséqués et expliqués.

Il y a bien sûr, dans ce récit, des moments où l'émotion vous submerge. C'est soit la peine de comprendre l'inquiétude du garçon sur sa vie future lorsque ses parents ne seront plus là pour le protéger. Ou le réconfort de mesurer la solidarité avec les jeunes de son âge qui le soutiennent lors d'une course ou d'un spectacle.

" Je t'admire, Gabriel, mais en même temps tu me fais de la peine."

Cette petite phrase résume ce que j'ai pu ressentir à la lecture de ce livre, admiration et compassion pour ce père, qui nous fait partager la vie de tant de parents touchés par l'autisme d'un enfant.

" Cela veut dire qu'il y a entre 8 et 9 000 autistes en Norvège, presque 120 000 en France et entre 10 et 12 millions dans le monde"

" Autant de destinées uniques et exceptionnelles."
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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« Nous sommes chacun le mur de l'autre : parfois tu es le mien, mais souvent c'est à moi qu'il revient d'être le tien, car tu trébuche, et tu tombes si facilement. »
« Tu es un enrichissement pour ceux qui te connaissent, tu nous sers de rectificatif. C'est un privilège d'apprendre par toi et une joie de ‘enseigner tout ce qui peut t'aider à vivre avec ta propre vulnérabilité et l'ignorance des autres, tout ce qui peut te protéger et renforcer ta conception du bonheur. »
Nous avons sous les yeux une lettre d'un père à Gabriel à son fils autiste. Gabriel, vit avec sa famille en Norvège, dans un environnement familial que l'on devine idéal, et, dans un pays que l'on imagine assez loin du retard que nous accusons chez nous. Gabriel vit entouré d'amour, et surtout de compréhension de la part de sa famille. Certes, la vie n'est pas drôle, loin s'en faut. Ce père, lucide, patient, voué corps et âme à cet enfant si différent, ne cache cependant rien des difficultés qui surviennent au quotidien au sein du couple, comme au sein de la famille élargie.
Ce texte est remarquablement bien écrit, bien construit, mais trop long à mon goût au point d'en devenir ennuyeux, et parfois redondant. Sans la moindre trace d'apitoiement, ni épanchements excessifs, ce texte aurait pu me toucher… Il n'en est rien. L'autisme est pour moi une terra incognita, un trou noir générant plus de peurs que de curiosité. Rien d'étonnant que je ne sois pas parvenue à apprivoiser ce récit qui ne manque pas d'atouts.


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Cher Halfan, très cher Halfan, comme j'aurais souhaité, de tout mon coeur, avoir aimé votre lettre à Gabriel, votre fils autiste, dans laquelle vous nous faites partager, avec générosité et pudeur, votre quotidien et surtout votre amour pour ce garçon « une peu différent ». Oui, le ton est juste. Aucune trace de pathos, pas de pages larmoyantes, tout au plus du chagrin et de la tristesse qui affleurent quand la maladie pèsent trop sur la famille. On comprend bien qu'alors la fatigue tourne à l'épuisement. Les faux semblants et les positions héroïques n'ont pas de place dans votre témoignage. Votre plume, tout en pudeur et retenue, permet d'écrire la réalité sans blesser quiconque. On ne peut qu'être admiratif de votre courage et lucidité.
Malgré toutes ces qualités, je n'ai pas été touchée (mais ce n'était peut-être pas forcément votre but), encore moins secouée. Mes connaissances de l'autisme n'ont pas vraiment évolué et j'avoue ne pas avoir saisi ce que votre témoignage apportait de plus à cette cause. A ma grande honte, j'ai presque achevé votre livre un peu d'ennui. Pourtant, j'ai suivi avec bienveillance Gabriel dans toutes ses aventures. Alors quoi ? Ais-je un coeur sec ? Cette lecture ne vient peut-être pas au « bon » moment ? Une écriture un peu plate, trop d'anecdotes m'ont-elles laissé indifférente ou encore l'impression que cette lettre n'avait dû sortir du cercle des intimes ?
Je suis infiniment triste de ne pas participer à l'enthousiasme qui entoure ce documentaire.
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Nommé grande cause nationale en France cette année, l'autisme peut enfin bénéficier d'un éclairage médiatique et surtout d'une sensibilisation à ce trouble, souvent méconnu, au plus grand nombre. Car beaucoup d'entre nous ignorent quels sont les troubles autistiques, leur origine, leurs manifestations, les différentes prises en charge. Les troubles affectent généralement l'autiste dans la communication verbale et/ou non verbale, dans l'interraction sociale et engendre des comportements stéréotypés et répétitifs. Pour plus d'informations, je vous invite à aller voir ces sites : http://www.autismegrandecause2012.fr/, et http://www.autisme-france.fr.
Gabriel, le fils d'Halfdan W. Freihow, est diagnostiqué autiste dans sa petite enfance. Ce livre, l'auteur voulait l'écrire depuis longtemps afin de partager son vécu et ses connaissances sur les troubles de celui-ci. C'est sous la forme d'une longue lettre adressée à ce fils tant aimé que paraît cet ouvrage. En son nom, il exprime donc son ressenti, ses impressions, son quotidien auprès de ce petit garçon différent.
On pénètre dans l'intimité du père et du fils dont l'existence est indéfectiblement liée. Gabriel va à l'école, part en vacances, a des amis, une famille qui l'entoure, joue aux pirates... comme n'importe quel enfant de son âge, seulement les relations avec les autres sont différentes, Gabriel a constamment besoin d'être rassuré et accompagné dans tous ses faits et gestes.
Avec pudeur, l'auteur évoque, sans pathos, la réalité au plus juste comme les difficultés éprouvées par son couple quand l'épuisement et l'impuissance surgissent. Ces moments-là sont inévitables mais le lien qui les unie au petit garçon est indestructible. L'abattement ne dure pas. Ils se doivent l'un et l'autre d'être là, toujours à ses côtés, le rassurer, ne pas lui mentir sur son avenir, l'aider à grandir, l'accompagner. La part de rêve n'est pourtant pas négligée dans la vie de Gabriel, elle lui est même nécessaire. le père entre donc très volontiers dans les histoires de pirates et de trésors de son petit garçon.
Une gestion familiale complexe faite de coups durs et de jolis moments. Des parents qui apprennent à connaître le fonctionnement de leur enfant « pas comme les autres », qui pas à pas lui invente un mode de vie. Un témoignage bouleversant et un message d'amour d'un père à son fils. À l'image du paysage norvégien qui les entoure – le vent souffle sur les vagues qui se cassent contre les rochers – rien n'est acquis, rien n'est figé, tout est à faire et refaire chaque jour. Un éternel recommencement. Mais, Gabriel est en vie, il est dans dans la vie, il est différent mais n'est pas en dehors d'elle. Garder l'équilibre. Savoir s'adapter aux autres, à la vie telle qu'elle est, et vice versa.

Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Ce livre émouvant se laisse lire avec bonheur. L'auteur a une connaissance intime de l'autisme et il nous décrit la vie de Gabriel et de son entourage, vie chahutée par le handicap de ce dernier. « Tu ne pense pas, tu es seulement logique », est la phrase qui exprime le mieux les difficultés de Gabriel pour entrer en communication avec son entourage. La transgression des lois logiques lui est si insupportable qu'il manifeste son désaccord avec violence perturbant tout son entourage. Ainsi, l'expression « brûler un feu rouge » le rend furieux car le feu ne brûle pas. Il y a mille exemples qui le déstabilisent et le plongent dans une colère noire. Ce déséquilibre neurologique n'a encore pas trouvé de réponse… Un livre tout simplement magnifique. MB
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Haldfan W. Freihow écrit une lettre à son fils Gabriel atteint d'autisme. Est-ce que Gabriel la lira un jour ? Comprendra-t-il la portée de ces mots mors dits avec justesse, pudeur et sans pathos ? Sûrement que non. L'auteur nous livre un récit poignant, émouvant. Chaque ligne est empreinte de l'amour qu'il porte à Gabriel sans oublier les difficultés rencontrées au quotidien, la peur, les doutes qui assombrissent l'avenir et le rendent incertain. Haldfan W. Freihow s'occupe de son fils dans leur maison en Finlande.
la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2012/05/halfdan-wfreifow-cher-gabriel.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Un père écrit à son enfant autiste.

Avec beaucoup de pudeur, Halfdan W. Freihow nous fait partager les mots qu'il destine à son fils. J'ai été touchée à plusieurs niveaux. En tant que lectrice, l'écriture est simple et belle. Comme mère, les pensées sur la difficulté d'être parent sont universelles et, pour finir, en tant que personne car c'est une lecture profondément humaine et remplie d'espoir.

Emprunté à la bibliothèque, j'ai regretté de ne pas pouvoir corner les pages. C'est le genre de livre vers qui l'on revient souvent afin de relire certains passages, pour recharger ses batteries parentales.

J'ai été émue aux larmes à deux reprises, deux scènes que j'ai visualisé à la perfection, celle de la course et celle du spectacle, deux histoires qui m'ont redonné foi en l'enfance.

Avec une honnêteté rigoureuse et une sincérité bouleversante, l'auteur confie ses peurs, ses doutes, ses réflexions et ses rêves pour son fils. Un acte d'amour sans miel et sans sucre, de foi en la vie mais aussi une ode à la vibration du paysage norvégien, à cette nature, pourtant impitoyable, qui le porte, le soutient, l'élève.

Un sublime témoignage de père, d'homme.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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