Dans ce monde fantasmatique, la névrose puise le matériel que demandent ses nouvelles formations de désir, et le trouve habituellement par le chemin de la régression vers un passé réel plus satisfaisant.
La différence du début s'exprime dans le résultat final : dans la névrose, un fragment de la réalité est évité au moyen de la fuite, mais dans psychose il est reconstruit. [...] Ou en d'autres termes : la névrose ne nie pas la réalité, elle veut seulement ne rien en savoir ; la psychose, quant à elle, la nie et cherche à la remplacer.