- Qui es-tu?
C’était une sensation étrange. J’avais envie de me précipiter vers lui, mais quelque chose me retenait.
- Tu me connais, Catherine.
Cette voix. Familière, mais pourtant parfaitement inconnue. Catherine. Plus personne ne m’appelle comme ça…
- Gregor.
Dès que mes lèvres prononcèrent son nom, mon malaise se dissipa. Cela devait être lui, ce qui signifiait que j’étais en train de rêver. Et si j’étais en train de rêver…
-Hé, le pharaon des temps modernes, et si pour une fois vous laissiez tomber les bonnes manières et que vous vous exprimiez comme une personne du XXIe siècle?
-Ca va chier, bouge ton cul, yo, répondit-il du tac au tac.
J'étais coincée dans une maison entre ma mère, son petit ami aux nerfs à fleur de peau, l'ancienne maitresse de Bones, son créateur libidineux et son meilleur ami taciturne.
- Ne te gêne pas. Fais-moi nourrir, abreuver et tenir en laisse par quelqu'un. Tu sais ce que tu aurais dû épouser, Bones? Un chien, comme ça tu n'aurais pas eu à t'inquiéter qu'il lui prenne occasionnelllement l'envie d'agir de son propre chef.
- Ta langue bien pendue ne fait qu'aggraver ton cas. Ta punition sera exemplaire, répondit Gregor en entrant dans la maison.
Contre toute attente, Bones sourit et fit descendre sa main le long de mon bras en une lente caresse.
- Sa langue ne te plait pas, on dirait? C'est curieux. Personnellement, c'est l'une des parties de son anatomie que je prefere.
Elle parlait elle aussi avec ce doux accent créole, sucré et trainant.
Si les calories auditives avaient existé, j'aurais grossi rien qu'en l'écoutant.
Un sourire illumina soudain son visage, mais il était aussi froid que ce que je ressentais au plus profond de mon etre.
- Je suis curieux de voir quelle sera l'esperance de vie de ceux qui suggéreront que ma femme n'est pas "ma femme".
Sonya etait horticultrice. Le Paradis n'aurait pas été plus idyllique.
- Diligence et patience, tres chere, dit-elle en reponse aux compliments que je luis fis. Deux qualités qui sont toujours profitables.
Une pyjama party avec Dracula? Tout bien considéré, pourquoi pas?
Je te l'ai déjà dit, ce que j'éprouve pour toi n'a rien de sentimental.Je suis là parce que tu es mon amie, et pour moi, les amis sont beaucoup plus rares que les parties de jambes en l'air.