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J'avais aimé « Un mariage anglais », alors je fonce avec ce roman au superbe titre et magnifique couverture.
Au fond de son lit d'hôpital Frances se remémore l'été qu'elle passa dans la propriété de Lyntons. Elle avait alors 39 ans, sa mère acariâtre venait de mourir. Frances sauta sur l'opportunité : un riche américain lui demande de faire l'inventaire du jardin de la propriété qu'il venait d'acquérir. Peter et Cara habitent également sur place, un couple atypique.
Dans sa chambre, elle va découvrir un judas dans le plancher qui lui donne une vue imprenable sur leur salle de bain…

Au début, l'auteur essaie d'instaurer un certain suspense avec un jeu de flashbacks.. Mais c'est lent, lent.. C'est malaisant, dérangeant, glauque.. Impossible de rentrer dans l'histoire..

Voyeurisme, désirs refoulés, mensonges… tout est délétère…et a eu raison de mon enthousiasme.
Je me dis qu'après la lecture de 𝐋𝐞ç𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐈𝐚𝐧 𝐌𝐜 𝐄𝐰𝐚𝐧, ce n'est pas facile ? J'abandonne rarement, je n'ai même pas eu envie de lire en diagonale…Je suis passée complètement à côté de ce roman. Peut-être suis-je restée insensible aux émotions, aux sentiments ? Et ma malle-à-lire déborde de livres que je suis impatiente de lire….
Connaissez-vous ce roman ?
Lien : https://www.plkdenoetique.co..
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A 38 ans, Frances vient de passer dix ans à s'occuper de sa mère malade.
Celle-ci étant morte, elle accepte la proposition d'un américain qui a acheté une vieille propriété immense mais délabrée et part donc pour répertorier les richesses des jardins de cette demeure.
Sur place se trouve déjà un couple chargé d'inventorier tous les biens de la maison.
Première fois que Frances est libre, et elle va s'émanciper au contact de ce couple peu ordinaire qui lui offre son amitié.
Le mois qu'ils passent sur place est complètement hors norme.

Que c'était long ce livre, j'ai cru ne jamais en voir la fin.
Pourtant, on ne peut pas dire, c'est pas mal.
C'est plutôt sombre tout en étant plein de vie.
L'histoire est racontée soit par Frances sur son lit de mort, soit par elle ce fameux mois d'été, soit par Cara, sa nouvelle amie.
On a tendance à s'y perdre un peu .
C'est parfois limite paranormal, invraisemblable.
Une drôle d'histoire quoi, et même si j'y ai trouvé quelque intérêt, je suis contente de passer à autre chose.
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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire, et particulièrement dans celle racontée par Cara ... Ce n'est qu'après avoir lu presque la moitié du livre que l'intrigue a commencé à m'intéresser, au fur et à mesure des révélations des personnages. J'ai trouvé que l'atmosphère donnée à ce roman était réussie, ainsi que le dénouement qui m'a bien plu. 🍊
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J'ai beaucoup pensé au roman « Rebecca » de Daphné du Maurier en lisant ce récit de Claire Fuller dont je découvre l'univers. Ce roman évolue avec lenteur dans une atmosphère comme figée par la chaleur d'un mois d'aout suffocant dans une campagne anglaise où les ruines s'entrelacent à une végétation abandonnée redevenue sauvage.
Cette nature autrefois domptée et assujettie, rendue à elle-même, pourrait être l'incarnation métaphorique de son héroïne, Frances Jellico, qui en cet été 1969, fait pour la première fois l'expérience de la liberté après avoir passé sa vie, d'abord dans l'ombre de sa mère, puis à son chevet à la soigner pendant plus de dix ans. C'est elle-même qui va nous faire le récit de cette courte parenthèse de vie alors qu'elle est en train de mourir dans son lit d'hôpital. La narration va nous balloter du moment présent – le lit d'hôpital – au passé de Frances, sa vie avec sa mère et surtout, à ce fameux été 1969. Contrainte de prendre sa vie en main après le décès maternel, Frances à la trentaine bien tassée a accepté un emploi qui l'a conduite à résider au domaine Lyntons pour y dresser un état des lieux des jardins et constructions extérieures du domaine. Elle n'est pas seule dans le grand manoir à l'abandon. Y réside également un jeune couple Peter et Cara qu'elle découvre pour la première fois en les espionnant par le mystérieux judas, installé dans le parquet de sa salle de bains, donnant accès à celle du couple un étage plus bas. Frances d'abord se cache du couple et les évite, honteuse de s'être prise en flagrant délit de voyeurisme et se morigénant en bonne catholique. Mais Cara et Peters l'invitent bientôt à partager un premier repas. La curiosité, l'oisiveté, l'ivresse partagée vont faire naître les confidences. Cara, formidable conteuse, tient en haleine Frances dans un récit étiré de son passé douloureux et fantasque dans lequel la jeune femme mêle allègrement mensonges et vérités. Frances est hameçonnée, fascinée par Cara, séduite par Peter, alanguie par la chaleur, livrée à ses propres démons. Les corsets sont jetés à la mare, les bancs de l'église se vident aussi vite que les bouteilles de vin et de champagne, les croquis commandés à Frances restent inachevés. Tout se délite. Et dans cet abandon estival, l'ombre – d'abord absente du tableau – progresse lentement mais sûrement dans les couloirs du manoir, dans le fond de l'orangeraie, au plus fort de la chaleur près du pont palladien. Quel est la part des torts de chacun ? C'est ce que nous, lecteurs, allons essayer de démêler malgré que Claire Fuller s'emploie avec brio à nous compliquer la tâche. On s'impatiente parfois des phrases laissées en suspens. On se fâche après Frances qui se comporte comme une adolescente écervelée. On se fatigue des emportements de Cara, véritable diva manipulatrice. A lire si l'on se sent l'âme d'un psychothérapeute patient ou d'un fin limier de la police ! Je ne suis pas sûre après ma lecture méticuleuse d'avoir véritablement mis à jour tous les méandres du drame...
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Atmosphère sombre et déroutante, construction qui oscille entre passé et présent, on attend que le suspens monte mais l intrigue traine en longueur et s'essouffle.. l'auteure oscille sans arrêt entre verité et mensonges et on finit par s'y perdre ..
Même si la fin est assez réussie, je n'ai pas vraiment adhéré ..
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Frances Jellico doit faire la liste exhaustive de ce qui se trouve dans le jardin d'une vieille résidence anglaise récemment vendue à un américain.

Logée sous les toits, elles perçoit des bruits étranges, épie le couple qui loge l'étage en-dessous d'elle, porte encore les dessous de sa mère décédée.

Le couple du dessous n'est pas en reste : Cara raconte des histoires à Frances sans que celle-ci s'en rende compte et son compagnon est encore marié à une autre femme.

Si j'ai aimé leurs pique-niques et leurs soirées alcoolisées, je dois dire que j'ai eu du mal avec leurs comportements cachotiers et menteurs.

J'ai aimé les leitmotivs : le pendentif de Frances offert par sa mère mais dont la photo de fillette a l'intérieur n'est pas la sienne ; la latte du plancher de la salle de bain qui se soulève pour pouvoir espionner l'étage du dessous ; le Musée qui est une pièce contenant les objets précieux de l'ancienne famille.

J'ai aimé le vicaire Victor qui se pose des questions sur son sacerdoce.

Mais j'ai trouvé la fin du roman un peu trop diluée, et une fois refermée le livre, je me suis rendue compte que je n'avais pas sentie d'impression d'étrangeté.

L'image que je retiendrai :

Celle du blason de la vieille maison : 3 oranges. Blason qui se retrouve sur les meubles et la vaisselle.
Lien : https://alexmotamots.fr/lete..
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Roman d'atmosphère.
A presque 40 ans et après avoir enterrée sa mère, Frances est missionnée par un Américain qui vient d'acquérir un domaine au coeur de la campagne anglaise afin d'en faire l'inventaire. Enfin la liberté pour elle. Elle fera la connaissance du couple habitant les lieux avec qui elle se liera d'amitié et dont les relations se voudront plus qu'ambiguës.
J'ai beaucoup aimé cette lecture, découverte sans trop savoir à quoi m'attendre et ne connaissant pas l'auteure. J'ai dévoré le roman en 2 jours à peine. Il s'agit clairement d'un roman d'atmosphère. Claire Fuller créer ici une atmosphère pesante, oppressante à la limite du malaisant. Un jeu de dupe entre les 3 personnages est constant et le lecteur se sent comme voyeur des événements se déroulants sous ses yeux. J'ai vraiment ressenti ce coté "voyeurisme", de regarder quelque chose qui m'était interdit, quelque chose qui ne m'appartenait pas (ce qui a valut de rendre la lecture plus qu'addictive!!)
Lien : https://instagram.pololit13
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Des descriptions à n'en plus finir, une atmosphère glauque, des personnages présentés à petites doses , les époques mélangées ce qui nous perd un peu plus, peu de dialogues, bref rien n'a réussi à m'accrocher au-delà de la page 100 !!

Dommage... ça me met toujours mal à l'aise de ne pas avoir pu "valider" une 4è de couverture qui promettait !
Lien : https://la-clef-des-mots.e-m..
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J'ai connu Claire Fuller avec « 𝘜𝘯 𝘮𝘢𝘳𝘪𝘢𝘨𝘦 𝘢𝘯𝘨𝘭𝘢𝘪𝘴 », livre que j'avais A-DO-RE. Inattendu, puissant ! L'histoire tragique de cette femme, qui se dévoile petit à petit m'avait beaucoup touché. Il fait partie des livres que je relirais avec plaisir.

J'étais donc joie d'avoir entre mes mains son dernier ouvrage.
Je vous ai fait part de ma déception en story face aux erreurs de traductions. Les « si j'aurais su », les traductions littérales, les phrases qui n'ont pas de sens.
Ça m'a bloquée et je ne voyais que ça.
Fort heureusement, j'ai eu le sentiment qu'en avançant ma lecture, ces erreurs s'estompaient, jusqu'à ce que je sois totalement transportée par le récit.

📖 Nous rencontrons Frances, sans mari, sans enfant. Elle séjourne dans un institut car sa fin est proche. Maladie, vieillesse ? On ne sait pas trop.
𝗘𝗹𝗹𝗲 𝘀𝗲 𝗿𝗲𝗺𝗲́𝗺𝗼𝗿𝗲 𝗮𝗹𝗼𝗿𝘀 𝗹'𝗲́𝘁𝗲́ 𝟭𝟵𝟲𝟵 où elle a été mandatée pour faire l'état des lieux d'un domaine au coeur de la campagne anglaise. Cette année-là, Frances a 39 ans et goûte enfin à la liberté. Avant ça, elle s'occupait de sa mère malade et tyrannique. Réservée et discrète, Frances pense travailler sans relâche durant tout l'été. Elle va pourtant rencontrer un couple qui va changer son quotidien : Cara et Peter.
Dotée d'une oreille attentive, Frances va devenir la confidente du couple. Entre secrets, mensonges et manipulation, l'été ne sera pas de tout repos.

𝗨𝗻𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗳𝗼𝗶𝘀, 𝗖𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗙𝘂𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲 𝘀𝗲𝘀 𝘁𝗮𝗹𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗲𝘂𝘀𝗲. En nous donnant les révélations au compte goutte, nous ne pouvons poser ce livre avant d'en connaitre la fin. le quotidien des trois amis nous transporte dans un huis clos tantôt intriguant, tantôt malsain. La tension monte. On s'attend à une fin tragique mais à quel point ?

Je vous recommande donc ce livre. J'ai certes préféré l'ouvrage précédent, mais j'ai adoré retrouver l'atmosphère pesante et les personnalités énigmatiques dont l'autrice a le secret.
Néanmoins, si jamais vous pouvez lire en anglais, je vous conseille la version originale. C'est ce que je ferais pour son prochain.
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Clair Fuller nous propose une histoire prenante, à l'atmosphère trouble, qui m'a beaucoup plu.

Il y est question d'une femme âgée et mourante qui se rappelle l'été 1969, déterminant pour elle : engagée pour expertiser le jardin d'une propriété à l'abandon, elle y rencontre un couple haut en couleur avec qui elle nouera des relations ambiguës, une sorte de triangle amoureux mal équilibré alors qu'ils vivent comme enfermés à Lynton, une vaste demeure vidée de ses meubles. Ils évoluent en vase clos, perdant peu à peu pied avec la réalité, jusqu'au drame.

Le roman est assombri par des allusions à un forfait, à une mort qui laisse présager un drame à venir et ajoute une tension à l'atmosphère étrange qui règne dans le manoir, où se déroulent des faits inexpliqués qui donnent au livre des airs de romans gothiques.

Le roman paraît encore plus nébuleux du fait des récits qui s'enchâssent les uns dans les autres comme des poupées russes, avec des mensonges qui viennent encore brouiller les cartes, alors que tous les personnages paraissent équivoques, y compris le vicaire, quatrième personnage de cette histoire (même s'il reste plus en retrait), dont le comportement au chevet de la mourante semble également suspect.

Et malgré l'atmosphère délétère et tout ce qu'on a pu soupçonner au fil du roman, le dénouement reste surprenant...
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