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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Touta et Hitsujiko sont deux enfants qui se retrouvent sur une île déserte alors que le bateau du père du premier s'est perdu en tempête et que la mère de la seconde a mis fin à ses jours avec elle en sautant par dessus bord d'un autre. Près de deux ans plus tard, on finit par tomber sur le garçon et la fillette.

Soundtrack signifie en anglais "bande son". Alors, parlons musique. Soundtrack est difficile à lire, comme la portée d'une oeuvre classique. Bien que le langage employé soit facile à décrypter, nous avons là du haut niveau dans le rythme de la partition, quelque chose d'inhabituel, qu'on n'entend pas sur les grandes ondes. Soundtrack, c'est parfois du rock, des solos de guitare violents, dignes du plus grand groupe de metal du monde. Soundtrack, c'est parfois un air plus doux, une petite mélodie de musique classique, nostalgique, que l'on fredonne gaiement. Soundtrack fait alors dans tous les genres et va partout. Mais Soundtrack a principalement des airs de morceau expérimental avec toute l'instabilité qui en découle et perturbe l'auditeur. Le chef d'orchestre est alors parfois difficile à suivre. Bien que Touta et Hitsujiko soient d'abord le duo mis au devant de la scène, les autres musiciens sont très présents (la maman qui les a adoptés, leur professeur, la femme de ce dernier, etc). Le compositeur leur dédie, à chacun, une oeuvre complète, un opus. Mais le rythme de Soundtrack est lourd. Une oeuvre en quatre temps ? En trois temps ? Difficile de le trouver finalement et bien que j'aie tendu l'oreille, je n'ai pas réussi à comprendre cette pièce. Le compositeur oublie parfois de nous emmener avec lui. Il tombe parfois dans une transe ou dans une cession d'improvisation, pleine de spontanéité, qu'il est alors difficile d'aborder. Ne comptez pas prendre non plus le morceau en cours de route ; c'est perturbant et il est encore plus difficile de prendre le rythme alors. J'ai essayé de danser avec la musique de ce compositeur japonais ; j'ai essayé de chanter avec lui. Mais lorsque je pensais pouvoir saisir les personnages, ils m'échappaient à nouveau pour entamer une toute autre mélodie peu efficace pour m'accrocher sur la page suivante.

J'accorde ★ ☆ ☆ ☆ ☆ à Soundtrack. Touta "percevait les unités sonores, mais pas leur continuité temporelle. Il ne saisissait pas non plus la combinaison simultanée de plusieurs émissions de sons, autrement dit, l'harmonie. Il ne déduisait donc aucune émotion, ni de l'harmonie, ni de la mélodie. Il n'était pas touché par la beauté, ni la violence, ni la lascivité sexuelle de ce qu'il entendait" ; j'éprouve la même chose pour Soundtrack, ce roman ô combien indomptable. J'ai appuyé, bien malgré moi, sur le bouton "stop" sans même venir à bout de la chanson. Alors ne vous attardez pas trop sur ma critique ; prenez-la avec des pincettes. Ca ne m'arrive pas souvent d'interrompre un morceau au beau milieu et je n'en suis pas fière. Mon oreille n'est sans doute pas habituée à ce haut niveau de littérature. De plus, le japonais reste une langue difficile à traduire ; la traduction a l'air de peser parfois lourd sur la portée. Clé de sol ou clé de fa, je n'avais pas les outils pour pouvoir profiter pleinement de Soundtrack. J'écouterai à nouveau ce morceau d'ici quelques temps, lorsque mes oreilles se seront faites à de la musique plus pointue, moins commerciale, moins facile. Car comme l'oeuvre la plus connue des plus grands compositeurs classiques, Soundtrack vaut le coup d'être entendu.

Je remercie Babelio et les Editions Philippe Picquier pour cette découverte intrigante et particulière qui m'a donné du fil à retordre, et qui m'en donnera encore. Mais parfois, il est bon d'avoir entre ses mains, un roman qu'il faut savoir apprivoiser pour l'assagir avant qu'il ne glisse entre vos mains et s'enfuie avec les personnages et leur destin.
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D'ordinaire, il ne me faut que quelques jours pour lire les ouvrages reçus dans le cadre des masses critiques. Voilà bientôt trois semaines que "Soundtrack" m'est parvenu et trois semaines que je peine à lire ce roman japonais. Je n'ai toujours pas franchi le cap des 400 pages et je doute d'ailleurs d'y parvenir. C'est tellement rare quand un livre me tombe des mains ainsi que je me dis qu'il n'est tout simplement pas pour moi. J'ai essayé de le lire d'une traite, impossible. J'ai essayé de le lire par chapitre, rien à faire. Je me heurte à un mur d'incompréhension.

Je serais bien en peine de vous faire un résumé du roman car l'histoire et sa signification m'échappent totalement... Je m'attendais d'abord à lire un récit à la "Robinson Crusoé" puisque le point de départ du roman était le naufrage de deux enfants sur une île. J'étais impatiente de découvrir comment ces deux enfants allaient s'apprivoiser l'un l'autre mais surtout, comment ils allaient apprendre à survivre, seuls sur cette île.
Mais finalement, il faut croire que ce n'est pas si compliqué que ça, car les enfants (seulement âgé de 6 et 4 ans) semblent y vivre en toute tranquillité ! Comme par hasard, l'un des enfants est un champion de la survie en milieu hostile, comme par hasard, il y a une source d'eau douce sur l'île, comme par hasard, ils trouvent un abri, le climat est plutôt doux, les enfants ne tombent pas malade... La vie est belle quoi ! Bref, je n'ai pas trouvé ça crédible du tout. Qui plus est, les deux années que Touta et Hitsujiko passent sur l'île tiennent en tout et pour tout dans les trente premières pages du roman. J'avoue que j'ai été dépité que leur vie sauvage soit condensée, racontée en si peu de pages.

Le retour à la "civilisation" des deux enfants se fait donc au bout d'une quarantaine de pages. Et pour tout vous dire, c'est quelques chapitres plus tard que j'ai complètement perdu pied dans le roman. Je m'attendais à ce que l'auteur développe leur relation, leur scolarité, leur rapport aux autres et à la société, mais ce n'est pas vraiment ce que l'auteur décide de faire. A la place, il part dans des digressions quasi fantastiques autour de Hitsujiko et de la danse, tandis que Touta couche à droite à gauche avec des femmes et ère dans Tokyo... J'ai ressenti un profond malaise face à ces deux personnages, comme s'ils étaient un peu perturbés mentalement. En même temps, ils ont vécu deux ans sur île déserte alors qu'ils n'étaient que des enfants... On peut penser qu'ils en ont gardé des séquelles psychologiques. Mais j'ai le sentiment que même cet évènement n'explique pas tout. Je les trouve tout simplement bizarres, voir malsains.

La structure du roman m'a elle aussi laissée perplexe. L'auteur alterne parfois les récits de Touta et Hitsujiko avec ceux d'autres personnages. Des personnages qui débarquent de nulle part et repartent une dizaine de pages plus loin, sans que l'on sache bien ce qu'ils viennent faire dans l'histoire. J'ai trouvé cela curieux mais aussi dérangeant, car parmi ces personnages "éclairs", on trouve un violeur en fuite, un préadolescent travesti et une prostituée...

Des personnages dérangeants, une écriture déroutante et parfois crue. Une histoire sans queue ni tête, du moins pour moi. Je passe mon tour...

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