Citations sur Outlander, tome 2 : Le Talisman (117)
— «Sang de mon sang», chuchota-t-il, et «chair de ma chair.» Tu me portes en toi, Claire, et tu ne peux plus me quitter, quoi qu'il arrive. Tu es à moi pour toujours, que tu le veuilles ou non. A moi. Et je ne te laisserai plus partir.
- Si tu as une aussi piètre opinion des hommes, c'est un miracle que tu nous supportes, Jamie et moi, railla Ian.
Jenny agita sa louche vers son frère et son mari assis côte à côte.
- Oh, vous, vous n'êtes pas vraiment des hommes !
- Ah non ? On est quoi au juste ? s'indignèrent-ils d'une seule voix.
Jenny leur sourit. Elle donna une petite tape sur le crâne de Jamie et déposa un baiser sur celui de Ian.
- Vous, vous êtes à moi, expliqua-t-elle.
- Il n'y aura jamais, jamais, un autre que moi ! murmura-t-il. Regarde-moi ! Regarde-moi, Claire !
Il me pris la tête entre ses mains, me forçant à le regarder dans les yeux.
- Jamais ! répéta-t-il. Parce que tu es à moi. Tu es ma femme, mon coeur...
Son corps contre le mien me clouait au sol, mais le contact de nos corps me poussait vers lui, demandant plus, toujours plus.
- ... mon âme, acheva-t-il dans un râle.
Cette fois, mes genoux lâchèrent. Etendue sur le tapis, je fixais les panneaux de bois sculptés du plafond et me surpris à penser que j'avais toujours cru à tort que les dames du XVIII siècle se pâmaient à cause de leur corset trop serré. A présent, je savais que c'était à cause de la bêtise des hommes du XVIII siècle.
Il avait les yeux fermés et ses cheveux pointaient dans tous les sens, signe infaillible d'une activité mentale intense.
Une saucisse de Dunedin, plus précisément. Confectionnée avec du canard épicé, du jambon et un assortiment de gibiers, farcie, bouillie et séchée au soleil, une Dunedin mesurait près de cinquante centimètres de long et était dure comme une massue.
Aucun amas de terre fraîchement retournée, aucune gerbe de plastique ne venait perturber le repos de ces hommes et de ces femmes désormais à l'abri des vicissitudes humaines. Il ne restait que les stèles recouvertes de mousse pour témoigner de leur existence, unique trace d'humanité dans ces hauteurs désolées.
La satire de rats est une vieille coutume écossaise. Si vous avez des rats ou des souris dans la maison ou dans la grange, vous composez un poème, ou une chanson qui explique gentiment aux intrus à quel point ils sont mal tombés chez vous, alors que la nourriture abonde chez le voisin. Vous leur expliquez où aller, comment faire pour y arriver et, si la satire est assez convaincante, ils suivent votre conseil.
Étendue sur le tapis, je fixais les panneaux de bois sculpté du plafond et me surpris à penser que j’avais toujours cru à tord que les dames du XVIIIe siècle se pâmaient à cause de leur corset trop serré. À présent, je savais que c’était à cause de la bêtise des hommes du XVIIIe siècle.
Oh, Claire ! Reprit-il. Je t’aime tellement que j’ai l’impression que mon cœur va lâcher.