AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Le Chasseur d'histoires (26)

Personne ne vient à bout du grand-père

Bonne nouvelle pour les vieux qui peuplent le monde : il est faux de croire que ce sont les jeunes arbres qui donnent le bois le meilleur et le plus abondant.
Regardez les séquoias, les plus grands arbres du monde, qui, en Californie et ailleurs dans le monde, en témoignent. Eux, les majestueux ancêtres, peuvent avoir jusqu'à trois mille ans d'âge et continuent de produire deux milliards de feuilles, et ce sont eux qui résistent le mieux à six mois de neige et d'orages foudroyants, et aucun fléau ne peut en venir à bout. (p. 37)
Commenter  J’apprécie          220
Vivre par curiosité

Le mot -enthousiasme- vient de la Grèce antique et signifiait : - Avoir les dieux en soi.
Quand une gitane m'approche et me prend la main pour y lire mon avenir, je la paie le double pour qu'elle me fiche la paix : je ne connais pas mon avenir et ne veux pas le connaître.
Je vis, et je survis, par curiosité.
C'est aussi simple que cela. Je ne sais pas, et ne veux pas savoir quel avenir m'attend. Ce que mon avenir a de mieux, c'est que je ne le connais pas. (p. 257)
Commenter  J’apprécie          211
Calomnies

A ce qu'on dit, l'homme est un loup pour l'homme.
Mais un loup ne tue jamais un autre loup. Ils ne se consacrent pas, comme nous, à l'extermination mutuelle.
Les loups ont mauvais réputation, mais ce ne sont pas eux qui transforment le monde en un immense asile de fous er en un cimetière surpeuplé. (p. 140)
Commenter  J’apprécie          150
Petit dictateur éclairé

L'homme qui brûla le plus de livres et qui en lu le moins était propriétaire de la plus grosse bibliothèque de tout le Chili.
Augusto Pinochet avait accumulé des milliers et des milliers d'ouvrages, grâce à l'argent public qu'il convertissait en fonds à usage privé. (p. 76)
Commenter  J’apprécie          130
Etranger

Dans un journal du quartier du Raval, à Barcelone, une main anonyme écrivit :
Ton dieu est juif, ta musique est noire, ta voiture est japonaise, ta pizza est italienne, ton gaz est algérien, ton café est brésilien, ta démocratie est grecque, tes chiffres sont arabes, tes lettres sont latines.
Moi, je suis ton voisin. Et tu me traites d'étranger ? (p. 69)
Commenter  J’apprécie          110
Pourquoi j'écris / 3

J'ai essayé et j'essaie encore d'apprendre à voler dans l'obscurité, comme les chauves-souris, dans ces temps sombres.
J'ai essayé et j'essaie encore de découvrir les femmes et les hommes animés d'une volonté de justice et d'une volonté de beauté, au-delà des frontières du temps et des cartes, parce que ce sont mes compatriotes et mes contemporains, où qu'ils soient nés et à quelque époque qu'ils aient vécu.
J'ai essayé et j'essaie d'être assez obstiné pour continuer à croire, en dépit de tout, que nous, les petits humains, nous sommes assez mal faits, mais que nous ne sommes pas finis.

( p.252 )
Commenter  J’apprécie          80
Le prix des dévotions

Vingt-cinq mille éléphants tombent, chaque année, assassinés à coups de hache ou criblés de balles tirées d'un hélicoptère, pour que leurs défenses soient transformées en objets de dévotion religieuse. L'ivoire qui sert à fabriquer anges du Ciel et saints de la terre a une cote très élevée.
C'est du massacre des éléphants que proviennent les plus luxueuses statues de la Très Sainte Vierge portant l'enfant Jésus dans ses bras, l'Enfant sacré qui symbolise la Bonté et la Piété, et les canines des éléphants massacrés rendent possibles les plus émouvantes représentations de l'agonie de Jésus. (p. 111)
Commenter  J’apprécie          60
Béni sois-tu, Dalmiro

J'ai la chance d'habiter dans une rue de Montevideo qui porte le nom d'un artiste, le musicien uruguayen Dalmiro Costa, ce qui est un miracle dans cette ville dont les rues portent des noms de militaires, de politiciens et d'illustres figures de l'histoire universelle. (p. 136)
Commenter  J’apprécie          50
Absent sans prévenir

Mexique, jour des Morts, 2012.
Le cimetière de Dolores est plein à craquer. Tout un peuple s'y est réuni pour attendre ses morts.
Mais le plus attendu, Diego Rivera, artiste peintre, a fait faux bond une fois de plus.
On dit qu'il a dit :
-Pas question ! j'ai trois veuves enterrées ici, et je ne veux pas qu'elles me pourrissent la mort. (p. 166)
Commenter  J’apprécie          40
Diagnostic de la civilisation

Quelque part dans une forêt, quelqu'un a fait cette observation : " Que les civilisés sont étranges. Ils ont tous des montres, mais aucun n'a jamais le temps."

( p.115)
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (23) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Stefan Zweig ou Thomas Mann

    La Confusion des sentiments ?

    Stefan Zweig
    Thomas Mann

    10 questions
    22 lecteurs ont répondu
    Créer un quiz sur ce livre

    {* *}