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Citations sur E= Mc2 : l'équation de tous les possibles (36)

Ouvrons maintenant une petite parenthèse pour dire qu'il se pourrait bien que tout ceci soit totalement faux. Le but de la physique est de découvrir le meilleur modèle possible pour décrire la réalité, et non de trouver une vérité absolue ou quelque chose de parfait. En physique (ou dans la nature telle qu'on la connaît), une telle notion de perfection n'existe pas. Tous les résultats et toutes les découvertes sont liées à la technologie qui peut confirmer, ou infirmer, leur validité. Mais aucune technologie n'est infiniment précise. Donc aucune théorie n'est infiniment exacte.
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Imaginez-vous assis dans un fauteuil bien confortable, mais constitué non pas de matière, mais de lumière, se déplaçant à la vitesse de la lumière.

Vous vous rendez à un rendez-vous amoureux de l'autre côté de la galaxie.

Soucieux de votre apparence, vous sortez un miroir de votre poche et le tenez devant vous pour vérifier votre coiffure. La question est la suivante: voyez-vous votre reflet dans ce miroir ? Une question importante, s'il en est.

Pour que vous vous voyiez, vous auriez besoin de lumière se déplaçant plus vite que vous. Sans cela, elle n'atteindrait jamais le miroir, ne se réfléchirait donc pas vers vous, et vous ne vous verriez pas.

Mais pour que cette lumière aille plus vite que vous, qui allez à la vitesse de la lumière, il vous faudrait émettre une lumière qui se déplacerait plus vite que la lumière. Et ça, c'est impossible. La réponse est donc non, vous ne vous verriez pas. Conclusion épatante ; en voyageant à la vitesse de la lumière, il vous est impossible de vérifier votre coiffure.


À vrai dire, la véritable raison pour laquelle vous ne pourriez pas vous voir, nous le savons aujourd'hui, est bien plus troublante : à la vitesse de la lumière, votre temps s'arrêterait.

Votre cœur ne battrait plus.

Vos cellules ne vieilliraient plus.

Votre montre ne tournerait plus.

Le temps se figerait et les distances se réduiraient. Vous ne pourriez pas sortir un miroir de votre poche. Et vous ne verriez d'ailleurs pas votre poche... car vous ne verriez rien du tout.

Pourtant, vous vous déplaceriez. Très vite. Et vous croiseriez des endroits merveilleux. Mais vous ne vous en rendriez pas compte.

C'est décevant, je sais.

Un peu comme quand un enfant prend l'Eurostar pour la première fois, pour aller en Angleterre, et s'attend à voir des poissons sous la Manche.

Mais il y a un autre obstacle à la possibilité même d'un pareil voyage : en réalité, vous ne serez jamais capable de vous déplacer à la vitesse de la lumière. Pour cela, il faudrait que vous soyez constitué non pas de matière, mais de lumière. Les particules (dont vous êtes composé) ne peuvent atteindre la vitesse de la lumière. Seules les particules qui, telles celles de la lumière, n'ont pas de masse en sont capables. Il s'agit là d'une conséquence de E= mc²
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Dans l’espace-temps [...] la distance qui vous sépare de moi, là, maintenant, est donnée par la distance habituelle, dans l’espace, à laquelle on soustrait le temps qu’il faut à la lumière pour aller de vous à moi.
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Albert Einstein
Cet homme a réussit à nous éclairer sur la nature des choses non pas en faisant expériences sur expériences, mais en pensant. En réfléchissant. En imaginant ce que la réalité devait être.
Et il est tombé juste. C’est pour cela, à mon avis, qu’il est devenu un icône de la pensée, et que l’égalité E=mc² fait briller les yeux de ceux qui la prononcent.
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La gravitation de ces gigantesques boules de matière est telle que, dans leur cœur, les étoiles fusionnent les noyaux atomiques. Elles transforment, tout au long de leur vie, les petits noyaux en des noyaux plus gros, créant ainsi les atomes massifs qui sont aujourd'hui autour de nous, et dans nos corps.
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Quoi que fasse sa source, qu’elle bouge ou non, une fois lancée, la lumière se déplace toujours à la même vitesse.
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Cela étant dit, il y a quelque chose d'encore plus incroyable, me semble-t-il, derrière cette équation.

Albert Einstein.

Cet homme a réussi à nous éclairer sur la nature des choses non pas en faisant expérience sur expérience, mais en pensant. En réfléchissant. En imaginant ce que la réalité devrait être.

Et il est tombé juste. C'est pour cela, à mon avis, qu'il est devenu cette icône de la pensée, et que l'égalité E=mc² fait briller les yeux de ceux qui la prononcent. Il y a là un exemple de triomphe de la pensée humaine, une source de fierté d'appartenir à notre espèce.
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L'énergie des atomes, cette énergie que nous avons découverte au XXème siècle grâce à la compréhension de E=mc², est certes potentiellement dévastatrice, comme l'histoire nous l'a montré, mais elle est aussi une des sources de la vie. Sans elle, pas d'étoile qui brille, pas de fabrication de ces atomes dont notre corps a besoin, pas de matière telle que nous la connaissons. Il ne tient qu'à nous de l'utiliser à bon escient. Il ne tient qu'à nous de transformer ces connaissances nous permettant de mieux comprendre l'Univers que nous habitons en une force de progrès.
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La lumière, telle que nous la comprenons, est donc une onde électromagnétique qui se propage non pas à travers l'éther, mais à travers...eh bien rien. Et sa vitesse, dans le vide, est une constante (1), "C", qui vaut 299.799.458 mètres par seconde.

Une fois cela compris, l'humanité n'était plus qu'à un principe près de trouver E=MC2.

(1). Mais la lumière peut ralentir, et ralentit bel et bien, lorsqu'elle n'est pas dans le vide.
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Il semblerait qu'Albert Einstein n'était pas vraiment intéressé par cette expérience. Peut-être même n'en connaissait-il même pas le résultat. Mais cela n'est guère surprenant, car il aimait imaginer ce que la nature devait être, dans sa tête, philosophiquement presque, sans se soucier outre mesure de ce qui était su ou non. C'était un théoricien. [...] Ce qui l'intéressait, c'était de réfléchir. Pour lui, les expériences étaient apparemment secondaires.
En un sens, il essayait de penser l'Univers comme un tout. Il voulait voir la réalité dans sa tête.
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